L'ORGANISATION CHŒUR DE CHARITE
Le Chœur de Charité est une organisation laïque et universelle, représentative de nos diverses cultures, confessions religieuses et nos mode de vie sociales . L'emblème intérieur de l'association Chœur de Charité est un grand cœur, à l'où se trouve un globe terrestre, illustré par quatre personnes de races différentes. Ces personnes symbolisent les quatre points du monde et l'unité de toute la Terre, représentant les différentes cultures, religions et modes de vie des tous les continents. Cet emblème montre le désir d'accueillir toutes les personnes, qu'elles soient de cœur ou d'esprit, de loin ou de pré, dans tous les lieux qui œuvrent pour améliorer ce monde, sans aucune limitation due au racisme, au tribalisme, aux différences de sexe, aux croyances, tendances politiques ou au pouvoir.
Sa devise est : « Volonté, sacrifice et charité. »
Les principes de l'organisation: l'altruisme, la réconciliation, la justice, la paix et l'amour.
Le Chœur de Charité se veut également un acteur de l'évolution sociale.
L'idéologie: Son idéologie combat les inégalités vulnérables sur les plans sociaux, culturels et religieux. Elle inclut toutes les personnes qui ont la foie en Dieu, toutes confessions confondues, pour témoigner de la charité dans les domaines social, culturel et religieux.
L'objectif : L'objectif principal est d'assister les vulnérables en conditions difficiles, entre autres les orphelins et les veuves en situation difficile, sur les plans sociaux, culturels et religieux.
La vision de l'Association Chœur de Charité est de contribuer à rendre ce monde en un lieu meilleur par la voie de la charité.
L'adhésion à l'organisation Chœur de Charité est gratuite et les portes sont ouvertes à tous.
Les Branches : Cet organisme se compose de trois Branches : social, culturel et religieux. Tous les membres ont leurs propres missions, et chaque personne est libre de s'adhérer à une des branches ou à toutes les branches de l'association, selon son choix. Il peut également devenir l'auteur de projets ou d'initiatives qui lui tiennent à cœur pour l'avancement de la vision de chœur de charité.
Les Organes : L'Organisation Chœur de Charité est constituée de quatre organes : l'assemblée (congrès), le conseil, la coordination, ainsi que les branches et leurs départements, et sans oublier les membres et leurs initiatives.
Les Cotisations : Les contributions pour soutenir, promouvoir et développer l'organisation Chœur de Charité sont d'une grande importance et nécessaires, mais ne sont pas forcées car c'est un problème du coeur et de la volonté de la personne qui donne,et pour ceux qui n'ont pas de possibilité. Les contributions se font sur une base mensuelle et sont coordonnées.
Les contributions, même modestes, sont accueillies avec joie.
Les rapports annuels des activités de l'organisation Chœur de Charité sont disponibles à la fin de l'année, permettant de rendre compte des efforts de toutes les personnes qui ont collaboré et contribué aux activités de l'année, que ce soit financièrement, par le biais de l'animation, ou par d'autres voies de participation.
Les réunions, les rencontres, les activités et les évènements: Les périodes et les dates des réunions, les rencontres, les événements et les activités au sein de l'organisation Chœur de Charité sont déjà planifiées dans son calendrier universel des programmes Chœur de Charité. Cela a été planifié pour éviter les imprévus et pour permettre à chacun de planifier son emploi du temps afin de répondre aux activités ou aux rencontres prévues. Les langues officielles et nationales sont les seules autorisées pendant toutes les activités au sein de l'organisation Chœur de Charité.
N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions.
Que Dieu bénisse nos efforts !
Que Dieu bénisse la communauté CDC !
(CHOEUR DE CHARITÉ)
Vision de l'Organisation "CHŒUR DE CHARITE" (CDC)
L'organisation CHŒUR DE CHARITE, s'incarne comme une réponse collective aux souffrances accumulées que l'humanité endure à travers les âges. Ces défis, ancrés dans des conflits communautaires, des divergences religieuses, des tensions culturelles, et un égoïsme croissant, nécessitent une vision nouvelle, fondée sur l’altruisme, la réconciliation, la justice, la paix et l'amour absolu.
Un constat alarmant
1. Conflits communautaires et egoïsme : L'humanité fait face à une fragmentation qui commence au sein de l'individu et s'étend de la famille à l'ethnie, puis à la tribu et enfin au racisme. Chaque niveau de cette échelle élève des différences au lieu de construire des ponts, créant des clivages qui provoquent douleur et souffrance.
2. Divergences religieuses : Les tensions entre diverses confessions religieuses perpétuent un cycle de division où chaque groupe revendique la vérité absolue. Au sein même du christianisme, les diverses courants – de l'église primitive aux églises modernes – illustrent cette fragmentation. Or, la diversité des croyances devrait être une richesse, et non un fossé.
3. Culture et identité : Les cultures, bien qu'enrichissantes, peuvent aussi devenir des sources de conflit lorsqu'elles sont mal comprises ou imposées. Chaque peuple porte en lui une culture qui mérite d'être respectée et intégrée dans une vision commune. Nous croyons fermement que, malgré des différences culturelles, l’unité et le respect mutuels peuvent contribuer à un avenir meilleur.
4. Egoïsme social : La société souffre de l’égoïsme rampant et d’un manque d’altruisme. Dans un monde où chacun semble vivre pour soi-même, le besoin de solidarité est plus que jamais crucial.
L'Idéologie de CHŒUR DE CHARITE
Face à ces défis, CHŒUR DE CHARITE émerge comme une idée éclairée et engagée. Notre organisation se donne pour mission de promouvoir :
- L’altruisme et la réconciliation : Redonner une place centrale à l'empathie et à la compréhension mutuelle entre individus et communautés.
- La justice sociale et culturelle : Travailler vers un monde où chaque voix, culture et croyance est respectée et valorisée.
- La Paix et L'amour inconditionnel : Agir pour l'amour, non pas comme un simple sentiment, mais comme une force active qui se traduit par des actions concrètes de charité.
Une vision universelle et œcuménique
L'approche de CHŒUR DE CHARITE est universelle et laïque, acceptant et regroupant les diversités sociales, culturelles et religieuses. Il ne s'agit pas de créer une uniformité, mais de bâtir une mosaïque où chaque pièce contribue à l'harmonie d'un tout. Nous croyons que pour qu'une communauté prospère, il est impératif que chaque individu s'engage pour le bien-être collectif, transformant l'égoïsme en solidarité.
Pour un monde meilleur
La charité, au cœur de notre action, est notre définition de l’amour. Nous affirmons que l’amour ne se révèle pleinement que par l’action. CHŒUR DE CHARITE engage les politiques, les autorités, les pasteurs et les croyants à s’unir dans cette quête d’une humanité meilleure. Nous appelons chacun à exprimer son amour à travers des actes de bonté et de soutien, indépendamment des différences.
Notre engagement
Nous nous engageons à aider et soutenir les plus vulnérables, sans égard à leur tendance religieuse, culturelle ou sociale. Le but ultime est de créer un monde où l’égoïsme, la haine, les conflits, et autres formes de division sont remplacés par la charité et l'amour.
Nous sommes tous venus nus sur cette terre et nous retournerons vide. Il nous appartient, dans la transcendance de notre passage, de bâtir ensemble un avenir empreint de bienveillance, de compassion et d’unité. Ensemble, choisissons de faire résonner le CHŒUR DE CHARITE pour un monde où l’amour véritable devient le fondement de notre existence commune.
Petite historique de la création de la vision chœur de charité.
DÉBUT DE LA MISSION ET DE L'INSPIRATION DU VISION
De 1999 à 2009 : C'est depuis la fin de l'année 1999, en République démocratique du Congo, que la vision d'encadrer les personnes vulnérables en situation difficile a vu le jour. Au début de la mission apostolique du visionnaire de l'organisation "Chœur de Charité", celui-ci a décidé, par vocation, d'évangéliser les personnes vulnérables vivant dans des conditions difficiles et négligées. L'évangélisation s'effectuait souvent dans des entités très vulnérables à l'époque, notamment au quartier Zaïre, dans la commune de Ruashi à Lubumbashi, et au village Tumbwe, situé à 35 km de Lubumbashi, sur la route Lumumba en direction de la ville de Likasi.
L'encadrement portait notamment sur les jeunes filles en situation de vie sociale difficile ayant accouché à un âge précoce, ainsi que sur les jeunes adolescents en rupture familiale et en situation compliquée. Il englobait également l'encadrement des jeunes en difficulté de logement, des adolescents n'ayant effectué que des études primaires et d'autres n'ayant pas reçu d'éducation, ainsi que des jeunes filles et garçons sensibilisés contre les mariages précoces et les grossesses indésirées. On proposait également un encadrement à domicile pour les femmes analphabètes et des stratégies pour sensibiliser des jeunes connaissant des métiers professionnels d'enseigner à ceux qui ne les connaissaient pas.
Cet encadrement permettait ainsi la promotion des jeunes accompagnés. Différents types de formations professionnelles étaient proposés, tels que la maçonnerie, la soudure et l’ajustage, l’alphabétisation, le développement de petits commerces et la formation de personnels en tant que matrones sanitaires.
La première maison où étaient logés les jeunes vulnérables en condition de vie précaire était surnommée « Monastère » par les encadrés eux-mêmes, car elle accueillait plusieurs jeunes et personnes vulnérables de cas différents.
De 2005 à 2009, un groupe de fidèles croyants, sous la bergerie du pasteur principal de l'organisation Chœur de Charité, a suivi une formation intégrale spirituelle et sociale afin de rendre officielle la vision Chœur de Charité et de légaliser l'organisation. Cette vision, initiée par le pasteur principal, a vu le premier statut élaboré par l'un des membres du groupe, en soumission à la direction de son visionnaire. Le nom de l'organisation et son emblème ont été donnés par son initiateur, le visionnaire.
Au cours de la formation, les membres du groupe furent envoyés en quatre équipes dans différentes communes de Lubumbashi afin de commencer la mission de la vision Chœur de Charité, sur les plans religieux, social et culturel. Cette mission a bien démarré entre 2007 et 2009. Cependant, à la fin de 2009, un vent mauvais d'intoxication et de découragement, sous l'influence de personnes animées de mauvaise foi, a envahi le groupe de ces quatre équipes. Vu aussi la crainte de lourde charge de la mission, Ces derniers ont fini par s'affaiblir et tous abandonnèrent cette mission de la vision Chœur de Charité, laissant derrière eux les pauvres brebis vulnérables qui furent sous leur responsabilité et encadrement.
L'ÉGALISATION DE L'ORGANISATION CHŒUR DE CHARITE
En 2010, l'organisation Chœur de Charité fut légalisée et officialisée. Une école dénommée « Le Semeur Chœur de Charité » fut créée afin de faciliter l'accès à l'éducation pour les parents croyants et non croyants qui n'avaient pas la possibilité de scolariser leurs enfants. L'école accueillit 1 500 enfants vulnérables du secondaire et du primaire, dont 800 enfants ne payaient pas et 700 enfants versaient un faible frais mensuel de 1,5 $ destiné à couvrir les fournitures scolaires et les petites rémunérations des enseignants volontaires. Cette école évolua de 2010 à 2022, et les d'enfants diminuaint au fur d'année. L'école rencontra de nombreuses difficultés en raison du manque de moyens, des pionniers animés d'une vocation salvatrice et le plus grand problème était que le bâtiments dans lequels l'école fonctionnait, étaient des bâtiments en location et non les bâtiments propre à CHŒUR DE CHARITE.
De 2011 à 2014, un autre groupe de 14 fidèles croyants, toujours sous la bergerie du pasteur principal de l'organisation Chœur de Charité, suivit une formation superficielle et urgente, et fut consacré et béni en tant que religieux et religieuses. Après leur formation, ils furent envoyés en trois équipes dans le cadre d'une mission religieuse, avec l'objectif de créer des espaces d'encadrement spirituel. Cette mission évolua très bien, mais lorsque le moment d'inaugurer une à une les stations approcha, les missionnaires se dissocièrent et formèrent leurs propres églises. Ainsi, pour la deuxième fois, cette mission échoua.
L'ORPHELINAT CHŒUR DE CHARITE
De 2010 à 2024, l'organisation a assisté et encadré plus de 200 enfants orphelins en situation difficile, inscrits dans son palmarès. Plus de 60 enfants vivent de manière permanente dans l'orphelinat Chœur de Charité, tandis que les autres, hors de l'orphelinat, sont assistés de manière limitée car ils résident dans leurs familles d'accueil, lesquelles sont elles-mêmes vulnérables. Actuellement, l'orphelinat Chœur de Charité accueille 62 enfants orphelins en rupture familiale.
Plusieurs raisons expliquent pourquoi ces enfants se retrouvent dans une situation de vie difficile. Parmi elles, on trouve la guerre dans certaines régions de la République démocratique du Congo ; après la mort de leurs deux parents, les enfants sont souvent rejetés par leurs tantes et oncles ; les guerres civiles et les conflits régionaux ; la pauvreté ; ainsi que les enfants issus de grossesses précoces et non désirées, souvent abandonnés à la naissance parce que leurs mères adolescentes vivent également dans la rue, dans la pauvreté. D'autres enfants sont également jetés et abandonnés par des professionnelles du sexe.
Les enfants orphelins rejetés par les membres de la famille de leurs parents sont souvent accusés, sous prétexte qu'ils seraient des enfants sorciers ou des enfants porteurs de malheur, etc.
LE GROUPE SCOUT ET LA CHORALE CHŒUR DE CHARITE
Conformément à la philosophie de la vision Chœur de Charité, le mouvement scout a été introduit dans l'organisation pour renforcer l'encadrement et la formation à l'éducation des enfants vulnérables au sein de Chœur de Charité, car le scoutisme véhicule de grandes valeurs fondamentales sur l'éducation des jeunes. En juillet 2011, le groupe scout Chœur de Charité a vu le jour au sein de l'organisation, accompagné de l'adoption et de la création de la chorale, qui est devenue un cercle et un rite central dans les célébrations religieuses.
En 2023, le groupe musical Light CELEBRATION a décidé d'adhérer à l'organisation Chœur de Charité, et tous les chantres au sein de celle-ci ont pris une seule dénomination : « LIGHT CELEBRATION CHŒUR DE CHARITE ».
Malgré le parcours difficile, les vents contraires et les fortes épreuves que l'organisation Chœur de Charité traverse, certains membres, de 2000 à 2010, sont restés constants et fidèles à la vision de l'organisation.
LES FORMATIONS PROFESSIONNELLES DANS CHŒUR DE CHARITE
Plusieurs formations professionnelles ont été organisées gratuitement au bénéfice des jeunes vulnérables ainsi que des adultes en situation de précarité. Ces formations incluent la conduite automobile, la menuiserie, l'agronomie, la couture et la formation de matrones sanitaires. De nombreuses personnes en ont bénéficié. L'organisation Chœur de Charité a déjà réalisé plusieurs actions en faveur des personnes démunies, depuis sa création
LE GROUPE DE FRATERNITÉ CHŒUR DE CHARITE
Le 10 juillet 2023, sous l'initiative d'un membre de Chœur de Charité encadreur des scouts, a créé, dans le cadre social et culturel, un département dénommé « La Fraternité Chœur de Charité », avec pour devise : « J’aime et j’adhère à la vision Chœur de Charité ». Ce groupe a été créé dans le but de soutenir la vision de Chœur de Charité et avec plusieurs objectifs, notamment soutenir l’encadrement des jeunes pris en charge par Chœur de Charité, sensibiliser les adultes à adhérer à la vision, etc.
NOTRE LUTTE
Malgré le parcours difficile, les vents contraires et les fortes épreuves que l'organisation Chœur de Charité traverse, quelques petits nombres de personnes, de 2000 à 2010, sont restés constants et fidèles à la vision de l'organisation jusqu'à aujourd'hui.
L'organisation rencontre de nombreuses difficultés qu'on ne saurait toutes énumérer, mais la lutte continue avec foi, dans l'espoir d'atteindre un jour son apogée.
Chœur de Charité (CDC) : Un chant pour l'unité
1.Pourquoi le CDC ?
Un monde souffrant de divisions
Le monde que nous connaissons aujourd'hui est marqué par des divisions profondes qui alimentent les souffrances humaines. Chaque jour, nous assistons à des scènes de conflit et d'inégalités, où l’égoïsme, le racisme et le tribalisme creusent des fossés entre les hommes. Les injustices sociales semblent devenir la norme, alors que tant d'individus luttent pour simplement exister dignement.
À cela s'ajoute la multiplicité de croyances religieuses qui, au lieu d'unir, souvent divisent. Chaque groupe affirme détenir la vérité, créant ainsi un climat de méfiance et d'exclusion. Les dialogues interconfessionnels se font rares, et les différences deviennent parfois des bases pour l'hostilité, plutôt que des fenêtres d'opportunité pour la compréhension mutuelle.
De plus, nous constatons une perte importante des valeurs culturelles fondamentales. La vitesse des changements mondiaux et l'influence d'une culture dominante peuvent amener certaines communautés à oublier leurs propres racines, au détriment d'une richesse culturelle inestimable. Ce phénomène, associé à un manque d'altruisme, devient un terreau fertile pour la désunion.
2.La vision du CDC
Unité dans la diversité
La vision de Chœur de Charité est celle d'une unité dans la diversité. Nous croyons fermement qu'il est possible de transcender les différences pour bâtir un monde meilleur pour tous. Chaque individu, quelle que soit son origine, a quelque chose de précieux à apporter, et nos diversités, loin d'être un obstacle, doivent être perçues comme des atouts. En valorisant chaque culture, chaque religion et chaque voix, nous construisons une mosaïque riche et colorée qui célèbre l’humanité dans toute sa splendeur.
L'amour en action
Au cœur de nos idéaux, nous plaçons l'amour non pas comme un simple concept, mais comme une force vivante et active. Nous affirmons haut et fort que l'amour véritable se manifeste à travers des actions concrètes de charité et de bienveillance. Nous prônons l'altruisme, la réconciliation, la justice et la paix comme des objectifs essentiels de notre mission. Avec le CDC, chaque acte de bonté, aussi petit soit-il, devient une pierre précieuse dans l'édifice d'un monde plus solidaire et plus juste.
Une approche universelle
Notre approche est universelle et laïque ; elle ne se limite à aucune religion, culture, ni tendance politique. Chœur de Charité aspire à rassembler tous ceux qui partagent la vision d’un monde meilleur, indépendamment de leurs croyances ou de leur origine. Cela ouvre la porte à une collaboration sincère entre individus de tous horizons, créant ainsi une véritable communauté mondiale.
3. Nos Actions
Aide humanitaire
Nous nous engageons à soutenir les plus vulnérables au sein de nos sociétés. Les actions humanitaires que nous entreprenons sont basées sur l'idée que chaque personne mérite d'être traitée avec dignité et respect, peu importe sa situation. En apportant aide et assistance aux personnes dans le besoin, nous contribuons à la construction d'un socle du respect et de la solidarité.
Promotion de la paix
La lutte contre les conflits et les injustices est une priorité pour nous. Nous mettons en place des initiatives et des programmes qui encouragent le dialogue, favorisent la compréhension et œuvrent en faveur d'une résolution pacifique des différends. En travaillant ensemble pour désamorcer les tensions, nous sommes en mesure de bâtir une société et une humanité plus harmonieuse.
Éducation à la citoyenneté
Un autre axe fondamental de notre action est l'éducation à la citoyenneté et humanitaire. Nous croyons fermement que sensibiliser les gens à l'importance de l'unité et de la solidarité est essentiel pour un changement durable. À travers des formations, des ateliers et des campagnes de sensibilisation, nous souhaitons éveiller les consciences et encourager une prise de responsabilité individuelle et collective pour le bien être de l'humanité.
La Proclamation de la parole de Dieu
Proclamer la parole spirituelle de Dieu en prônant l'altruisme, la réconciliation, la justice, la paix et l'amour absolu. En affirmant la loi universelle de toute la création pour le salut de l'homme et de l'humanité, nous soutenons l'unité dans nos diversités religieuses tout en communiant avec toutes les confessions religieuses qui prônent la charité par l'amour absolu de Dieu.
Proclamer la parole spirituelle de Dieu en prônant l'altruisme, la réconciliation, la justice, la paix et l'amour absolu. En affirmant la loi universelle de toute la création pour le salut de l'homme et de l'humanité, nous soutenons l'unité dans nos diversités religieuses tout en communiant avec toutes les confessions religieuses qui prônent la charité par l'amour absolu de Dieu.
4. Rejoignez-nous!
Ensemble, faisons du monde un lieu où l'amour et la compassion règnent en maîtres. En rejoignant le Chœur de Charité, vous devenez acteur de ce changement indispensable. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir dans lequel chaque voix compte, chaque geste de charité est honoré et où la sécurité, l’amour et la paix prévalent. Ne restons pas spectateurs de la souffrance et des divisions, soyons les architectes d'une nouvelle réalité, unis par notre engagement commun pour le bien-être de l’humanité.
Statuts
Association sans but lucratif
Organisation non gouvernemental
Chœur de Charité
PRÉAMBULE
- Unis par des nobles idéaux philanthropiques, sociaux, culturels et religieux, et animés par la volonté de soutenir et promouvoir la vie sociale, culturelle et religieuse des personnes en difficulté socioculturelle et religieuse, nous affirmons notre détermination à préserver cette aide, tout en respectant nos différences.
-Nous sommes motivés par le désir de voir tous les membres actifs travailler ensemble pour promouvoir l'amour et offrir de meilleures perspectives de développement socioculturel et religieux aux populations démunies.
-En tant que membres de la communauté congolaise et croyants en Dieu, nous créons aujourd'hui l'Association Socioculturelle Religieuse, initiée par le visionnaire MEBA HERADI, abrégée en "<< CDC >>", et adoptons les présents statuts.
TITRE 1: DISPOSITIONS GÉNÉRALES
SECTION 1.1 DE LA CRÉATION, DE LA DÉNOMINATION, DE L'EMBLÈME ET DU SIEGE SOCIAL
Article 1: Dénomination et Dénomination
Il est créé en date du 10/JUILLET/2000 à Lubumbashi en République Démocratique du Congo, Une Association Sans But Lucratif, appelée "CHŒUR DE CHARITÉ" (CDC) en abrégé. Cette association est une Organisation Non Gouvernementale, apolitique, philanthropique, culturelle et religieuse.
Article 2 : Siege social et Emblème
Le siège social et administratif de l’association est situé au numéro 73, Avenue MALEMBA-NKULU, quartier BEL-AIR MUKALA , Ville de LUBUMBASHI, en REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
L'emblème de l'association Chœur de Charité est un grand cœur contenant un globe terrestre, entouré de quatre personnes représentant les quatre races du monde. Cela symbolise l'accueil de toutes les personnes voulant contribuer à rendre ce monde meilleur, sans considération pour le racisme, le tribalisme, la classe sociale ou la religion.
SECTION 1.2 DE LA DEVISE ET DE L'IDÉOLOGIE, DUREE ET RAYON D’ACTIVITES
Article 3🔏 : Concevoir
La devise du Chœur de Charité est : « volonté, sacrifice et charité ».
Article 4🔏 : Des principes
- Les principes de l’association Chœur de Charité, incluent l'altruisme, la réconciliation, la justice, la paix et l'amour.
- L'Association Sans But Lucratif (ASBL) Chœur de Charité est indivisible et non discriminatoire
Article 4🔏: L'idéologie
L’idéologie de l'association met en avant les valeurs "sociales-culturelles-religieuses".
4.1: Il s'agit de rassembler toutes les personnes croyant en Dieu afin de montrer des actes de charité sur les plans social, culturel et religieux.
4.2: Offrir à l'homme, une créature divine, une disposition salutaire sociale, culturelle et religieuse lui permettant d'exprimer la vertu qui est en lui au service de Dieu, du prochain, de lui-même et de notre humanité.
Article 5🔏: Durée
L'Association Sans But Lucratif (ASBL) Chœur de Charité est créée pour une durée indéterminée.
Article 6: Rayon d’activités
L’association exerce ses activités principalement à Lubumbashi dans la province du Haut KATANGA en République Démocratique du Congo.
Toutefois, en raison de son idéal et de ses objectifs, elle évolue, avec la perspective d’étendre ses activités sur toute l’étendue de la République et même à l’étranger.
SECTION III : DU BUT ET DES OBJECTIFS
Article 7: DU BUT
En raison de son héritage socio-culturel et religieux, le Chœur de Charité vise principalement à encadrer les personnes vulnérables, telles que les orphelins, les enfants en rupture familiale, les veuves et les personnes âgées. Il cherche également à contribuer à la réconciliation dans les régions en conflit, à mener des projets de développement dans les zones vulnérables, à unifier les églises et les différentes confessions religieuses par l'amour universel, ainsi qu'à aider les communautés à valoriser leurs cultures et à vivre en harmonie avec d'autres cultures, etc.
Article 8 : DES OBJECTIFS
Sur le plan religieux:
- L'ASBL vise à créer et organiser des espaces de réflexion sur la parole de DIEU tels que des colloques, séminaires, conférences, conventions, assemblées, communautés religieuses, etc.
- Création et organisation d'écoles bibliques. Unifier les églises et les différentes confessions religieuses par l'amour universel.
- Fournir une assistance et un encadrement spirituel et religieux aux croyants en DIEU et en JESUS-CHRIST.
- Promouvoir l'amour de DIEU, du prochain et le respect de la loi naturelle à travers la prédication et les enseignements spirituels.
Sur le plan social:
- Encadrement et assistance des enfants vivant dans des conditions difficiles, des enfants en rupture familiale et des orphelins nécessiteux par la création d'orphelinats, d'écoles primaires, secondaires et professionnelles. Encadrer les personnes vulnérables, promouvoir la réconciliation dans les régions en conflit et mener des projets de développement dans les zones vulnérables. Etc.
- Assistance et encadrement des veuves et des adultes analphabètes par la création de centres d'alphabétisation et d'apprentissage professionnel.
- Création de petits métiers pour les jeunes tels que la maçonnerie, la menuiserie, la mécanique, l'agronomie, etc.
- Assistance et encadrement des personnes âgées nécessiteuses par la création de maisons de retraite.
- Contribuer à la promotion et la protection des droits humains fondamentaux garantis;
Sur le plan culturel:
- Encadrement et assistance des jeunes par la création d'activités et de mouvements éducatifs culturels.
- Création d'espaces de réflexion culturelle. Aider les communautés à valoriser leurs cultures et à vivre en harmonie avec d'autres cultures.
TITRE 2: DES MEMBRES, DE LEUR ENTRÉE, DE LEUR SORTIE ; DES RESSOURCES ET PATRIMOINE
SECTION 1 : DE LA CATÉGORISATION DES MEMBRES
L’association comprend quatre catégories des membres qui sont membres effectifs, les membres sympathisants, les partenaires et les membres d'honneur.
Article 9🔏: Les membres effectifs sont:
- Le visionnaire de l’association
- Les adhérents; qui sont, toutes les personnes intéressées par les activités du Chœur de Charité et qui soutiennent la réalisation des objectifs de l'association. Les adhérents se divisent en membres effectifs permanents à temps plein, membres permanents à temps partiel et membres occasionnels.
Article 10: Les membres sympathisants sont :
Toutes les personnes physiques qui ne remplissent pas les conditions requises pour être membre effectif, mais qui manifestent un intérêt pour l'association et s'engagent à soutenir financièrement, matériellement, moralement ou dans une autre forme l'association, sans demander de comptes en retour.
Article 11: Les membres partenaires sont
Toutes les personnes physiques ou morales qui s'engagent dans le cadre d'un partenariat avec Chœur de Charité pour la réalisation des projets et de programmes d'action, sur la base d'une convention ou d'un contrat.
Article 12🔏: Les membres d'honneur sont toutes les personnes physiques ou morales ayant été formées par l'association et qui consentent à apporter leurs connaissances et vertus pour le développement de l'association.
SECTION 2. CONDITIONS D’ENTRÉE ET DE SORTIE.
Article 13 🔏: Conditions d’entrée
Toute personne intéressée par la vision du Chœur de Charité est encouragée à rejoindre notre association en devenant membre. Le nouveau membre pourra choisir entre devenir membre à part entière de l'association ou membre effectif d'un département ou d'une branche de l'association.
Elle est libre de soumettre sa demande d'adhésion au conseil général, l'organe supérieur de l'association, qui se chargera d'approuver sa demande.
Article 14 🔏: conditions de sortie de l'association:
- La démission d'un membre effectif doit être présentée au conseil général, qui doit approuver et en prendre note.
- Un membre qui ne se conforme pas aux statuts et à l'idéologie de l'association peut être exclu par le conseil général en application des sanctions statutaires ou règlementaires;
- La perte de la qualité de membre est également constatée en cas de désertion ou de décès.
Article 15 🔏 : Tout membre démissionnaire ou exclu n'a aucun droit sur les biens de l'association, ses dons, ses cotisations ou ses legs.
En revanche, il doit s'acquitter de toutes les dettes et redevances de l'association et restituer les biens qu'il détient.
SECTION 3. DES RESSOURCES ET PATRIMOINE
Article 16: Les ressources du chœur de charité proviennent principalement de Cotisations de ses membres; de Dons et legs ; des Revenus de ses activités d’auto financement, mais aussi peuvent provenir des Subventions publiques.
Article 17: Les membres effectifs de l'association sont tenus de payer des cotisations ou contributions de manière volontaire et régulière par catégorie des membres, et cela mensuellement.
Article 18 : Les dons et legs sont constitués des biens en espèce et/ou en nature donnés à l’association par une personne physique ou morale membre ou non en vue de lui faciliter la réalisation des activités entreprises ou à entreprendre.
L’Association se réserve néanmoins le droit de refuser tout don ou legs revêtant un caractère illégal, complaisant et/ou immoral.
Article 19 : Dans la mesure où l’Association peut accomplir certaines activités lucratives dont la forme n’est pas purement commerciale mais visant à lui faciliter de manière complémentaire d’autofinancement en vue de réaliser ses activités, les revenus découlant des telles activités sont admis dans son patrimoine.
Article 20 : L’État congolais à travers des personnes morales de droit public peut accorder à l’association certaines subventions qui du reste seront acceptées en vue de réaliser les objectifs poursuivis par l’association.
Article 21: La collecte des cotisations ou contributions est exclusivement de la compétence de la coordination générale de l'association, sauf délégation de pouvoir.
Article 22: en cas d´un besoin urgent, Les membres des organes de l'association sont tenus de verser des cotisations spéciales déterminées par le corps concerné, en plus de celles prévues à l'article 16.
TITRE 3 DE L’ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
SECTION 1 : DES ORGANES GÉNÉRAUX, DES ORGANES PROVINCIAUX, DES ORGANES DES DISTRICTS ET DES BRANCHES
3.1. DES ORGANES GÉNÉRAUX 🔏 :
Le Congrès Général, Le Conseil Général, la Coordination Générale et les Branches Générales.
Du Congrès Général
Article 23 🔏 : Le Congrès Général est l'organe de l'association qui délibère à l'échelle générale. Il est l'organe suprême et souverain de l'association.
Article 24 🔏: Le Congrès est composé de tous les organes de l'association à l'échelle générale, provinciale et des districts, ainsi que des délégués représentants les membres de l'association de toutes les provinces.
Article 25 : Le règlement d'ordre intérieur fixe les modalités de désignation des délégués au Congrès, ainsi que les modèles de déroulement des travaux.
Article 26 🔏: Le Congrès Général se réunit tous les 4 ans en assemblée ordinaire. Toutefois, un Congrès extraordinaire peut être convoqué par le conseiller principal de l'association ou son mandataire.
Article 27 🔏: Le Congrès est dirigé par le conseiller principal qui établit l'ordre du jour après consultation de tous les exécutifs provinciaux.
Article 28 🔏 : Les compétences exclusives du Congrès Général sont :
- Les modifications des statuts.
- Les désignations et révocations des membres des organes généraux de l'association.
- La présentation du rapport général.
Du Conseil Général
Article 29 🔏 : Le Conseil Général est l'organe supérieur et représentatif de l'association. Il est composé du comité constitué de tous les conseillers provinciaux de l'association et du visionnaire.
Article 30 🔏 : Le Conseil Général est responsable de la gestion des conflits entre les membres ou entre les organes de l'association. Il est présidé par le conseiller principal et général de l'association.
Article 31 🔏: Le Conseil Général formule des recommandations d'exécution impératives des présents statuts, du règlement intérieur et de toute mesure prise par les organes, sous peine de sanctions.
Article 32 🔏: Si les organes connaissent des tensions, des dysfonctionnements ou des conflits entre eux, le Conseil Général est chargé de rechercher des solutions appropriées et de favoriser la résolution de ces problèmes.
Article 33 🔏: Les membres du Conseil Général de l'association Chœur de Charité sont tous des religieux et sont tenus d'être compétents pour assumer toutes les responsabilités des trois branches de l'association (sociale, culturelle et religieuse), afin de garantir qu’aucune branche ne soit négligée ou affaiblie au sein de l'association.
Article 34 🔏: Le Conseil Général définit et oriente l'action de l'association en :
- Examinant la réalisation des objectifs généraux de l'association.
- Approuvant les rapports et comptes de l'association.
- Orientant les élections et les nominations des membres responsables des organes généraux, provinciaux et des districts de l'association.
- Traitant des différentes questions soulevées par ses membres.
- Engageant l'association vis-à-vis des tiers et de toute autorité publique par le biais d'un mandataire du Conseil Général.
Article 35 🔏: Le Conseil Général est présidé par le conseiller principal de l'association. En cas d'empêchement, son adjoint ou son délégué choisi parmi les membres du Conseil Général assume la présidence.
Article 36 : Le comité du Conseil Général de l'association ou la représentation est constitué de :
- Un conseiller général principal de l'association.
- Un adjoint conseiller principal.
- Un secrétaire général de l'association et chargé de l'administration.
- Un conseiller chargé de la branche générale religieuse de l'association.
- Un conseiller chargé de la branche générale sociale de l'association.
- Un conseiller chargé de la branche générale culturelle de l'association.
- Un conseiller chargé du développement organisationnel général de l'association.
- Un trésorier général de l'association.
Article 37 : Le Conseil Général se réunit trimestriellement en session ordinaire et une session extraordinaire peut être convoquée chaque fois que les circonstances l'exigent.
De la Coordination Générale
Article 38 🔏 : La Coordination Générale est l'organe d'exécution. Elle comprend :
- Un coordinateur général de l'association.
- Un premier adjoint-coordinateur chargé des œuvres et des activités philanthropiques de l'association en général, et de la culture de l'association en général.
- Un deuxième adjoint-coordinateur chargé de la religion.
- Un secrétaire de la Coordination Générale de l'association et son adjoint.
- Un trésorier de la Coordination Générale de l'association.
- Le Chargé de la mobilisation, de la sensibilisation et du recensement.
- Le chargé des relations publiques.
- Un conseiller juridique de l'association.
- Un conseiller technique attaché à la Coordination Générale de l'association.
Article 39 : La Coordination est chargée de :
- Veiller à l'exécution des décisions et recommandations du Conseil Général.
- Assurer la gestion de l'association.
- Coordonner les activités des branches et de leurs départements ou commissions.
- Engager et révoquer les employés sur décision du Conseil Général de l'association.
- Prendre des mesures disciplinaires prévues par les présents statuts à l'égard des membres et des responsables des structures de base dont elle contrôle la gestion.
Des Branches Générales
Article 40 : Les branches générales sont les organes exécutifs pour l'encadrement des membres au sein de l'association. Elles comprennent également les organes des branches.
Article 41 : Les organes des branches sont les suivants pour chaque branche :
- Le Congrès Général de la branche.
- Le Conseil Général de la branche.
- La Coordination Générale de la branche.
- Les différents départements ou commissions généraux de branches.
Article 42 : Le Chœur de Charité comprend 3 branches : La branche religieuse - La branche sociale - La branche culturelle.
Article 43 : Chaque branche est composée de différents départements ou commissions.
Article 44 : Le conseiller général de la branche religieuse et son suppléant sont les conseillers titulaires et adjoints au Conseil Général de l'association.
SECTION 3.2. DES ORGANES PROVINCIAUX
Article 45 🔏: Chœur de Charité est une association indivisible, reste unie et est composée d'organes provinciaux qui sont :
- Le Congrès Provincial, appelé Assemblée Provinciale.
- Le Conseil Provincial.
- La Coordination Provinciale.
- Les Branches Provinciales.
Article 46 :
- Chaque district a une mission de constitué de 12 sections.
- Chaque province a une mission de constituée de 12 districts.
- Les provinces de l'association sont organisées selon une cartographie du pays.
Article 47 : Les organes provinciaux respectent le nombre et la structure organisationnelle de la configuration générale de l'association, et cela s'étend jusqu'au niveau des sections.
TITRE 4 : LA DÉSIGNATION DES MEMBRES, LEUR MANDAT ET LA PRISE DE DÉCISIONS AU SEIN DU CHŒUR DE CHARITÉ
Section 1 : Désignation des membres des organes
Article 48: La désignation des membres responsables des différents organes se fait lors des congrès ou assemblées, selon les niveaux et les branches, à savoir généraux, provinciaux, districts et sections.
Article 49 🔏: Le conseiller principal général de l'association notifie tous les membres généraux, provinciaux et des districts. Les membres des sections sont notifiés par les conseillers provinciaux, en collaboration avec le conseil général, sous la décision du conseiller principal général.
Article 50 🔏: La désignation de responsables de de l'association pour tous les organes et à tous les niveaux se fait par le processus des élections au tirage, par eux même candidats.
Article 51 🔏: ayant droit aux votes, sont les seuls candidats.
Article 52 🔏: Pour être candidat à tous les niveaux, il faut être en ordre avec l'association conformément à son statut, à son règlement d'ordre intérieur et à son idéologie.
Article 53 🔏: Les membres actifs de l'association peuvent être promus à des postes de responsabilité quel que soit leur titre, à condition qu'ils aient suivi une formation sur la vision, les statuts, le règlement intérieur, les projets, le programme d'action, la structure organisationnelle, la discipline et la doctrine du Chœur de Charité, etc. Ils doivent ensuite obtenir une attestation, un certificat, un brevet ou un diplôme délivré par les autorités compétentes du Chœur de Charité.
Section 4.2 : Prise des décisions au sein de l'association
Article 54: Les décisions au sein du Chœur de Charité sont prises par consensus, conformément aux statuts et au règlement intérieur. À défaut, elles sont prises par voie d'élections au tirage, effectuées par les membres concernés et compétents de l'organe.
Article 55 🔏: En cas de vice de forme, d'excès de pouvoir ou de non-conformité aux statuts, les recours sont exercés devant le conseil général, qui les inscrira à l'ordre du jour de sa prochaine session.
Les décisions du conseil résultant d'un recours administratif sont exécutoires.
Le conseiller principal général est chargé de l'exécution des décisions du congrès.
Titre 5 : LA DISCIPLINE DANS L'ASSOCIATION
Article 56: Sauf en cas de faute grave, toute faute commise doit être sanctionnée de manière graduée, par un avertissement, un blâme, une suspension ou une exclusion. Suivant les dispositions réglementaires
Article 57: L'appréciation de la gravité des fautes pouvant entraîner l'exclusion relève de la compétence exclusive de la coordination en consultant le conseil général.
Article 58 🔏: Le conseiller principal général de l'association a le pouvoir disciplinaire sur tous les membres des organes.
Article 59: Le vice-conseiller principal, en collaboration avec le visionnaire, est responsable de la discipline de tous les membres des organes exécutifs de l'association qui lui sont hiérarchiquement subordonnés, en conformité avec l'article 53.
Article 60 :
- Les recours contre les décisions disciplinaires sont exercés auprès de la coordination dans les 10 jours, et en dernier ressort, auprès du congrès ou des assemblées.
- Les recours gracieux introduits devant l'autorité émettrice de la sanction disciplinaire influent sur le délai de recours auprès de la coordination.
TITRE 6 : MODIFICATION DES STATUTS; DISSOLUTION DE L’ORGANISATON, DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Section 1 : Modification des statuts et dissolution de l’organisation
Article 61 🔏: Les statuts de l'association ne peuvent être modifiés qu'après proposition de la majorité des membres des organes généraux, prise par corps selon le processus des élections au tirage, et reçue et comptabilisée par le conseil général. Ce dernier organisera des assises auxquelles prendront part les délégués de tous les organes de l'association.
Article 62 🔏: Les assises de la convention modificative des statuts seront présidées par le conseiller principal général ou son représentant.
Article 63 🔏: Le conseiller principal général, visionnaire de l'association de son vivant, est le conseiller principal général de l'association.
Article 64 : Sous réserve des textes légaux régissant les A.S.B.L et établissements d’utilité publique en République Démocratique du Congo, l’association CHŒUR DE CHARITE ne peut être dissoute que si elle n’est plus capable de poursuivre les objectifs pour lesquels elle a été créée.
Article 65 : En cas de dissolution du chœur de charité dans le respect des dispositions de la loi relative aux A.S.B.L, le patrimoine de l’organisation sera affecté à une autre organisation poursuivant les mêmes objectifs qu’elle.
Article 66 🔏: Tout article ou section accompagné d'un cadenas reste verrouillé et ne peut Jamais être modifié.
Section 2 : Dispositions transitoires et finales
Article 66: Tout sujet non abordé spécifiquement dans ces actes est traité conformément aux règlements d'ordre intérieur de l'association, y compris le règlement d'ordre intérieur de chaque branche et de chaque département au sein de l'association.
Article 67 🔏: Aucune disposition du Règlement d’Ordre Intérieur et d’autres textes complémentaires de l’association Chœur de charité ne peut être contraire aux présents Statuts.
Article 68 : Les présents Statuts entrent en vigueur à la date de la signature
RÈGLEMENT D’ORDRE INTÉRIEUR
De l’Association sans but lucratif – Organisation Non Gouvernementale
« CHŒUR DE CHARITÉ » (CDC)
TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
- Section 1 : Objet du règlement
- Section 2 : Application et hiérarchie juridique
- Section 3 : Définitions des termes
TITRE II : DES MEMBRES
- Section 1 : Catégories et conditions d’adhésion
- Section 2 : Droits et devoirs des membres
- Section 3 : Perte de la qualité de membre
- Section 4 : Dispositions particulières (cotisations, obligations)
TITRE III : DES ORGANES DE L’ASSOCIATION
- Section 1 : Du Congrès Général
- Section 2 : Du Conseil Général
- Section 3 : De la Coordination Générale
- Section 4 : Des Branches Générales (religieuse, sociale, culturelle)
- Section 5 : Des Organes Provinciaux, de Districts et Sections
TITRE IV : DE LA GESTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIÈRE
- Section 1 : Ressources et patrimoine
- Section 2 : Cotisations et contributions spéciales
- Section 3 : Procédures budgétaires et comptables
- Section 4 : Contrôle interne et audits
TITRE V : DE LA DISCIPLINE
- Section 1 : Fautes disciplinaires
- Section 2 : Sanctions
- Section 3 : Procédure disciplinaire
- Section 4 : Voies de recours
TITRE VI : DE LA FORMATION ET DU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS
- Section 1 : Formation des membres
- Section 2 : Formation des responsables
- Section 3 : Documentation et sensibilisation
TITRE VII : DES ACTIVITÉS ET PROGRAMMES
- Section 1 : Organisation des activités religieuses
- Section 2 : Organisation des activités sociales
- Section 3 : Organisation des activités culturelles
- Section 4 : Projets et partenariats
TITRE VIII : DE LA COMMUNICATION, IMAGE ET RELATIONS EXTÉRIEURES
- Section 1 : Relations publiques
- Section 2 : Communication interne
- Section 3 : Communication externe et médias
- Section 4 : Gestion de l’image et de la réputation
TITRE IX : DE LA SÉCURITÉ ET PROTECTION
- Section 1 : Protection des membres
- Section 2 : Protection des bénéficiaires
- Section 3 : Sécurité des biens et infrastructures
TITRE X : DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
- Section 1 : Modification du ROI
- Section 2 : Cas non prévus
- Section 3 : Entrée en vigueur
RÈGLEMENT D’ORDRE INTÉRIEUR
De l’Association sans but lucratif – Organisation Non Gouvernementale
« CHŒUR DE CHARITÉ » (CDC)
TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Section 1 : Objet du règlement
Article 1 : Le présent règlement d’ordre intérieur (ROI) complète et précise les statuts de l’Association Sans But Lucratif et Organisation Non Gouvernementale dénommée « CHŒUR DE CHARITÉ » en sigle « CDC ».
Article 2 : Le ROI définit les règles pratiques de fonctionnement interne de l’association, les obligations des membres et des organes, ainsi que les procédures administratives, financières et disciplinaires.
Article 3 : Le ROI a force obligatoire pour tous les membres, dirigeants, partenaires et collaborateurs de l’association.
Section 2 : Application et hiérarchie juridique
Article 4 : Les dispositions du ROI s’appliquent en complément des statuts. En cas de contradiction, les statuts prévalent.
Article 5 : Le ROI est subordonné aux lois et règlements en vigueur en République Démocratique du Congo ainsi qu’aux instruments internationaux ratifiés par l’État congolais.
Article 6 : Toute branche, section, département ou antenne de l’association est tenue de respecter le ROI. Toutefois, des règlements spécifiques peuvent être adoptés pour adapter le fonctionnement local, sous réserve de conformité aux statuts et au ROI.
Section 3 : Définitions des termes
Article 7 : Par « membre effectif », on entend toute personne physique admise conformément aux statuts et jouissant de droits de vote et d’éligibilité.
Article 8 : Par « membre sympathisant », on entend toute personne physique qui appuie moralement, matériellement ou financièrement l’association sans exercer de droit de vote.
Article 9 : Par « membre partenaire », on entend toute personne morale ou physique collaborant avec l’association dans le cadre d’un projet, programme ou convention.
Article 10 : Par « membre d’honneur », on entend toute personne reconnue pour ses mérites, ses compétences ou ses services rendus à l’association.
Article 11 : Par « organes », on entend toutes les structures prévues aux statuts, à savoir : le Congrès Général, le Conseil Général, la Coordination Générale, les Branches Générales, ainsi que leurs déclinaisons provinciales, de districts et de sections.
Article 12 : Toute terminologie non définie explicitement dans le ROI renvoie aux définitions établies dans les statuts de l’association ou, à défaut, dans la législation nationale applicable.
TITRE II : DES MEMBRES
Section 1 : Catégories et conditions d’adhésion
Article 13 : L’association comprend quatre catégories de membres : effectifs, sympathisants, partenaires et d’honneur.
Article 14 : Les conditions d’adhésion sont définies par les statuts. Toute personne désirant adhérer doit remplir un formulaire d’adhésion et s’engager à respecter les statuts et le présent ROI.
Article 15 : L’admission d’un nouveau membre est décidée par le Conseil Général, après avis de la Coordination Générale ou de la structure compétente.
Article 16 : Le visionnaire fondateur est membre effectif à vie et conserve une qualité particulière au sein de l’association.
Article 17 : Les membres effectifs permanents à temps plein participent activement à toutes les activités et ont droit de vote.
Article 18 : Les membres effectifs à temps partiel ou occasionnels jouissent des mêmes droits, mais leur participation est limitée aux activités auxquelles ils s’engagent explicitement.
Article 19 : Les membres sympathisants ne participent pas aux organes délibératifs mais peuvent assister aux assemblées avec voix consultative.
Article 20 : Les partenaires sont admis sur la base d’une convention écrite validée par la Coordination Générale.
Article 21 : Les membres d’honneur sont désignés par le Conseil Général pour services rendus à l’association.
Section 2 : Droits et devoirs des membres
Article 22 : Les droits des membres effectifs incluent :
- Participer aux activités,
- Être électeur et éligible,
- Exprimer librement leurs opinions,
- Jouir de la protection et de l’assistance de l’association.
Article 23 : Les droits des membres sympathisants incluent :
- Participer aux activités ouvertes,
- Contribuer financièrement,
- Être informés des réalisations.
Article 24 : Les devoirs des membres sont :
- Observer les statuts et règlements,
- Payer régulièrement leurs cotisations,
- Défendre l’image de l’association,
- Promouvoir les idéaux de l’association.
Article 25 : Tout membre a le devoir de signaler immédiatement tout comportement ou acte portant atteinte à l’association.
Article 26 : Les membres doivent respecter la hiérarchie et collaborer loyalement avec les organes.
Section 3 : Perte de la qualité de membre
Article 27 : La qualité de membre se perd par :
- Démission écrite,
- Exclusion prononcée,
- Décès,
- Désertion constatée.
Article 28 : L’exclusion est décidée par le Conseil Général sur proposition de la Coordination Générale, après audition du membre concerné.
Article 29 : Le membre démissionnaire ou exclu ne peut réclamer aucune restitution de ses cotisations, dons ou contributions, mais doit s’acquitter de toutes ses dettes envers l’association.
Section 4 : Dispositions particulières
Article 30 : La qualité de membre est personnelle et incessible. Tout membre est tenu de restituer les biens, documents ou matériels appartenant à l’association à la fin de sa participation.
TITRE III : DES ORGANES DE L’ASSOCIATION
Section 1 : Du Congrès Général
Article 31 : Le Congrès Général est l’organe suprême et souverain de l’association.
Article 32 : Il est composé de délégués représentants toutes les provinces, districts et sections, ainsi que des organes généraux.
Article 33 : Le Congrès Général se réunit tous les quatre ans en session ordinaire.
Article 34 : Il peut être convoqué en session extraordinaire par le Conseiller Principal Général ou à la demande du tiers des membres.
Article 35 : Le Congrès Général délibère sur :
- La modification des statuts,
- L’élection et la révocation des dirigeants généraux,
- L’orientation générale de l’association,
- L’adoption des rapports généraux.
Article 36 : Les décisions du Congrès Général sont prises par consensus, ou à défaut, à la majorité simple des membres présents.
Article 37 : Le règlement pratique d’organisation des Congrès est précisé par décision du Conseil Général.
Section 2 : Du Conseil Général
Article 38 : Le Conseil Général est l’organe supérieur représentatif de l’association entre deux Congrès.
Article 39 : Il est composé des conseillers provinciaux et du visionnaire fondateur.
Article 40 : Le Conseil Général est présidé par le Conseiller Principal Général ou son délégué.
Article 41 : Il se réunit au moins une fois par trimestre et chaque fois que nécessaire.
Article 42 : Le Conseil Général assure la médiation des conflits entre organes et membres.
Article 43 : Il veille à l’exécution des statuts, du ROI et des décisions du Congrès.
Article 44 : Le Conseil Général engage l’association vis-à-vis des tiers par l’intermédiaire de mandataires désignés.
Article 45 : Le comité du Conseil Général comprend au minimum :
- Un conseiller principal,
- Un adjoint,
- Un secrétaire général,
- Des conseillers chargés de chaque branche,
- Un trésorier général.
Article 46 : Les procès-verbaux des sessions du Conseil Général sont établis par le secrétaire général et conservés aux archives.
Section 3 : De la Coordination Générale
Article 47 : La Coordination Générale est l’organe exécutif de l’association.
Article 48 : Elle est composée d’un coordinateur général, de deux adjoints, d’un secrétaire, d’un trésorier, de conseillers techniques et de responsables de départements.
Article 49 : La Coordination Générale veille à l’exécution des décisions du Conseil Général.
Article 50 : Elle assure la gestion quotidienne et la coordination des branches et départements.
Article 51 : Elle peut engager et révoquer le personnel de l’association avec l’accord du Conseil Général.
Article 52 : La Coordination Générale rend compte trimestriellement au Conseil Général.
Section 4 : Des Branches Générales
Article 53 : Les branches générales représentent les trois dimensions fondamentales de l’association : religieuse, sociale et culturelle.
Article 54 : Chaque branche est dotée de son propre congrès, conseil et coordination.
Article 55 : Chaque branche est animée par des départements spécialisés (ex. : catéchèse, orphelinats, alphabétisation, activités culturelles).
Article 56 : Les responsables de branches participent d’office au Conseil Général.
Article 57 : Chaque branche établit son plan d’action annuel soumis à validation par la Coordination Générale.
Section 5 : Des Organes Provinciaux, de Districts et Sections
Article 58 : L’association est structurée en provinces, districts et sections, conformément à la cartographie du pays et à l’extension internationale.
Article 59 : Chaque niveau reproduit, selon son échelle, la structure organisationnelle générale : Congrès, Conseil, Coordination et Branches.
Article 60 : Les organes provinciaux, de districts et sections veillent à l’application locale des décisions générales et disposent d’une autonomie de gestion sous réserve de conformité aux statuts et au ROI.
TITRE IV : DE LA GESTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIÈRE
Section 1 : Ressources et patrimoine
Article 61 : Les ressources de l’association proviennent des cotisations des membres, dons et legs, subventions publiques ou privées, ainsi que des revenus issus d’activités d’autofinancement.
Article 62 : Toute ressource acquise légalement est intégrée dans le patrimoine de l’association et doit être utilisée exclusivement pour la réalisation de ses objectifs.
Article 63 : L’association se réserve le droit de refuser tout don ou financement présentant un caractère illégal, immoral ou contraire à ses idéaux.
Article 64 : Les biens meubles et immeubles de l’association constituent son patrimoine propre et sont gérés par la Coordination Générale.
Article 65 : Le patrimoine de l’association est indivisible et ne peut être partagé entre les membres.
Section 2 : Cotisations et contributions spéciales
Article 66 : Les cotisations ordinaires sont fixées par le Conseil Général, en fonction de la catégorie de membre.
Article 67 : Elles doivent être versées mensuellement ou selon la périodicité arrêtée par la Coordination Générale.
Article 68 : Des cotisations spéciales peuvent être exigées en cas de besoins urgents ou de projets prioritaires, sur décision du Conseil Général.
Article 69 : Le défaut répété de paiement des cotisations entraîne des sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu’à la suspension ou l’exclusion.
Article 70 : Les contributions en nature (vivres, matériels, services) sont admises en équivalence des cotisations, sous réserve d’acceptation par la Coordination Générale.
Section 3 : Procédures budgétaires et comptables
Article 71 : L’exercice budgétaire de l’association couvre une période de douze mois, allant du 1er janvier au 31 décembre.
Article 72 : Le budget prévisionnel annuel est préparé par la Coordination Générale et soumis à l’approbation du Conseil Général.
Article 73 : La comptabilité est tenue de manière régulière et conforme aux normes en vigueur en République Démocratique du Congo.
Article 74 : Les pièces justificatives de toute dépense doivent être conservées pendant une durée minimale de cinq ans.
Article 75 : Tout responsable de fonds doit rendre compte régulièrement de leur gestion devant l’organe compétent.
Section 4 : Contrôle interne et audits
Article 76 : Un comité de contrôle financier est institué au sein de l’association. Il est composé de trois membres élus par le Conseil Général.
Article 77 : Le comité de contrôle financier vérifie la conformité des opérations de recettes et de dépenses avec les décisions statutaires et réglementaires.
Article 78 : L’association peut recourir à des audits externes indépendants, au moins une fois tous les trois ans.
Article 79 : Les rapports de contrôle et d’audit sont présentés au Conseil Général et communiqués aux membres lors des assemblées.
Article 80 : Toute malversation financière constatée entraîne des sanctions disciplinaires et judiciaires contre les auteurs.
TITRE V : DE LA DISCIPLINE
Section 1 : Fautes disciplinaires
Article 81 : Toute violation des statuts, du règlement intérieur ou des décisions des organes de l’association constitue une faute disciplinaire.
Article 82 : Sont considérées comme fautes disciplinaires :
- L’insubordination aux organes dirigeants,
- Le non-paiement répété des cotisations,
- La diffamation ou atteinte à l’image de l’association,
- Le détournement de fonds ou de biens,
- La participation à des activités contraires aux idéaux de l’association.
Article 83 : La gravité de la faute est appréciée par la Coordination Générale, sous contrôle du Conseil Général.
Section 2 : Sanctions
Article 84 : Les sanctions disciplinaires applicables sont :
- L’avertissement,
- Le blâme,
- La suspension temporaire,
- L’exclusion définitive.
Article 85 : La sanction doit être proportionnée à la gravité de la faute.
Article 86 : La suspension temporaire n’excède pas six mois, sauf cas exceptionnel décidé par le Conseil Général.
Article 87 : L’exclusion définitive est prononcée par le Conseil Général après avis du comité disciplinaire.
Section 3 : Procédure disciplinaire
Article 88 : Tout membre poursuivi pour faute disciplinaire doit être informé par écrit et convoqué à une audience contradictoire.
Article 89 : Le comité disciplinaire est composé de trois membres désignés par la Coordination Générale.
Article 90 : Le membre mis en cause peut se faire assister d’un autre membre de l’association.
Article 91 : La décision disciplinaire est notifiée par écrit au membre concerné et consignée dans les registres officiels.
Section 4 : Voies de recours
Article 92 : Tout membre sanctionné peut introduire un recours gracieux devant la Coordination Générale dans un délai de 10 jours.
Article 93 : En cas de rejet du recours gracieux, le membre peut saisir le Conseil Général, qui statue en dernier ressort.
Article 94 : Les décisions disciplinaires définitives s’imposent à toutes les parties et ne peuvent être contestées que devant les juridictions compétentes de la République Démocratique du Congo.
Article 95 : Les membres sanctionnés doivent s’acquitter de toutes leurs obligations financières et restituer les biens de l’association avant leur départ.
TITRE VI : DE LA FORMATION ET DU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS
Section 1 : Formation des membres
Article 96 : L’association organise régulièrement des formations destinées à renforcer les compétences de ses membres dans les domaines social, culturel et religieux.
Article 97 : Toute personne admise comme membre effectif doit suivre une formation d’intégration portant sur la vision, les statuts et le règlement intérieur de l’association.
Article 98 : Les formations peuvent être dispensées sous forme de séminaires, ateliers, retraites, conférences ou sessions pratiques.
Article 99 : Les frais liés aux formations peuvent être pris en charge par l’association, par les bénéficiaires eux-mêmes, ou par des partenaires.
Section 2 : Formation des responsables
Article 100 : Tout membre appelé à exercer une fonction de responsabilité doit avoir suivi une formation spécifique en gestion associative, leadership et administration.
Article 101 : Les responsables doivent participer à des sessions annuelles de renforcement des capacités pour actualiser leurs compétences.
Article 102 : L’association délivre des attestations, certificats ou diplômes internes aux membres ayant suivi avec succès les formations organisées.
Section 3 : Documentation et sensibilisation
Article 103 : La Coordination Générale met en place un centre de documentation et de ressources pour soutenir les activités de formation.
Article 104 : L’association mène des campagnes de sensibilisation et d’éducation civique, sociale, culturelle et religieuse à l’intention de ses membres et du grand public.
Article 105 : Les supports pédagogiques produits par l’association (brochures, manuels, guides, etc.) demeurent propriété intellectuelle du CDC et ne peuvent être utilisés à des fins contraires à ses idéaux.
TITRE VII : DES ACTIVITÉS ET PROGRAMMES
Section 1 : Organisation des activités religieuses
Article 106 : L’association organise des activités religieuses telles que cultes, retraites spirituelles, conférences, séminaires et écoles bibliques en vue de promouvoir la foi et l’unité des croyants.
Article 107 : Les activités religieuses doivent respecter la diversité des confessions chrétiennes, dans un esprit d’œcuménisme et de charité.
Section 2 : Organisation des activités sociales
Article 108 : Le CDC développe des programmes sociaux en faveur des enfants orphelins, des personnes âgées, des veuves, des personnes handicapées et des familles en difficulté.
Article 109 : Ces programmes incluent notamment la création d’orphelinats, d’écoles, de centres de santé, d’ateliers d’apprentissage et de maisons de retraite.
Section 3 : Organisation des activités culturelles
Article 110 : L’association promeut les valeurs culturelles par des conférences, ateliers artistiques, chorales, expositions et activités éducatives.
Article 111 : Les activités culturelles visent à préserver les traditions positives, encourager la créativité et favoriser la coexistence pacifique entre cultures.
Section 4 : Projets et partenariats
Article 112 : L’association initie et met en œuvre des projets de développement en partenariat avec des organisations nationales et internationales, dans le respect de sa vision et de ses statuts.
TITRE VIII : DE LA COMMUNICATION, IMAGE ET RELATIONS EXTÉRIEURES
Section 1 : Relations publiques
Article 113 : L’association assure ses relations publiques à travers des responsables désignés par la Coordination Générale, qui agissent comme porte-parole officiels.
Article 114 : Aucun membre ne peut engager publiquement l’association sans mandat écrit de la Coordination Générale.
Section 2 : Communication interne
Article 115 : La communication interne s’effectue par des réunions périodiques, notes de service, circulaires, plateformes numériques et registres officiels.
Article 116 : Les organes provinciaux, districts et sections sont tenus de rendre compte régulièrement de leurs activités à la Coordination Générale.
Section 3 : Communication externe et médias
Article 117 : Toute communication externe, notamment auprès des médias, doit refléter fidèlement la vision et les idéaux de l’association, en évitant toute prise de position politique partisane.
Section 4 : Gestion de l’image et de la réputation
Article 118 : L’image et la réputation de l’association constituent un patrimoine immatériel. Tout acte portant atteinte à cette image expose son auteur à des sanctions disciplinaires et, le cas échéant, à des poursuites judiciaires.
TITRE IX : DE LA SÉCURITÉ ET PROTECTION
Section 1 : Protection des membres
Article 119 : L’association prend toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de ses membres lors des activités, en prévoyant des dispositifs d’encadrement, de prévention et de premiers secours.
Section 2 : Protection des bénéficiaires
Article 120 : Les bénéficiaires des programmes de l’association doivent être protégés contre toute forme d’exploitation, de discrimination ou d’abus. Toute atteinte à leur intégrité physique, morale ou spirituelle est strictement interdite.
TITRE X : DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
Article 121 : Le présent règlement peut être révisé ou complété par décision du Conseil Général, sur proposition de la Coordination Générale, avec l’approbation du Congrès Général.
Article 122 : Tout cas non prévu dans le présent règlement est tranché par le Conseil Général, conformément aux statuts et à la législation en vigueur.
Article 123 : Le présent règlement entre en vigueur dès son adoption par le Conseil Général et sa ratification par le Congrès Général.
Article 124 : Tous les membres de l’association sont tenus de signer un engagement de respect des statuts et du présent règlement.
Article 125 : Le présent règlement est déposé au siège de l’association et diffusé dans toutes ses branches, provinces, districts et sections.
Article 126 : Des règlements spécifiques peuvent être adoptés pour certaines branches, départements ou sections, mais ils doivent rester conformes au présent ROI.
Article 127 : Le ROI s’impose également aux partenaires de l’association dans le cadre des conventions de collaboration.
Article 128 : Les organes de contrôle interne et externe s’assurent de l’application stricte du présent règlement.
Article 129 : Toute disposition contraire aux statuts ou au présent règlement est réputée nulle et non avenue.
Article 130 : Le présent règlement, comprenant 130 articles, complète les statuts de l’ASBL/ONG « CHŒUR DE CHARITÉ » (CDC) et tient lieu de référence obligatoire pour son fonctionnement.
📖 Manuel d’éthique et de déontologie du Chœur de Charité (www.choeur-de-charite.com)
Cette structure est conçue pour couvrir l’ensemble de l’organisation, de l’Assemblée aux branches (sociale, culturelle, religieuse) aux départements opérationnels, afin de fournir un cadre moral, normatif et pratique pour tous les responsables.
Table des matières (24 chapitres)
- Fondements éthiques et philosophiques
- Mission, vision et valeurs – cohérence
- Gouvernance, responsabilité et organes de direction
- Transparence, reddition de comptes et rapports
- Conflits d’intérêts et impartialité
- Neutralité confessionnelle, culturelle et politique
- Respect de la dignité humaine
- Protection des personnes vulnérables
- Gestion financière éthique
- Collecte de fonds, dons et subventions
- Gestion des ressources humaines
- Recrutement, sélection, évaluation
- Formation, développement et mentorat
- Communication interne et confidentialité
- Communication externe, image et médias
- Projets, partenariats et collaborations
- Utilisation des biens, infrastructures et matériel
- Contrôle, audit et évaluation
- Traitement des plaintes et mécanismes de recours
- Gestion des risques et éthique en crise
- Responsabilité sociale, environnementale et durable
- Culture de l’intégrité et de l’amélioration continue
- Héritage, succession et continuité
- Mise en œuvre, suivi et adaptation du manuel
📖 Manuel d’éthique et de déontologie du Chœur de Charité (www.choeur-de-charite.com)
Préface
Chers frères et sœurs dans la mission de la charité,
C’est avec un cœur rempli de gratitude et d’humilité que je présente ce Manuel d’éthique et de déontologie du Chœur de Charité. Il est le fruit d’un long cheminement, nourri par des années de prière, de sacrifices, de combats et de réflexions, au service de la mission que Dieu nous a confiée : être une voix et une main tendue vers les orphelins, les veuves et toutes les âmes en quête d’espérance.
Le Chœur de Charité n’est pas une organisation comme les autres. C’est une famille universelle, née d’une vision : créer un mouvement fraternel qui unit la volonté, le sacrifice et la charité en une seule devise, pour redonner dignité et vie aux plus vulnérables. Cette vision, je l’ai reçue non comme une ambition personnelle, mais comme un appel à servir.
Mais toute mission, pour être crédible et durable, doit s’appuyer sur des fondations solides. Et ces fondations ne sont pas seulement des infrastructures ou des financements : elles sont éthiques et spirituelles. Ce manuel vient donc rappeler à chaque responsable, à chaque membre, à chaque bénévole et partenaire, que notre engagement n’est pas d’abord un engagement de projets, mais un engagement de conscience.
Ce livre n’est pas un code sec de règles. Il est une charte vivante, un guide fraternel qui trace le chemin de l’intégrité, de la justice et du respect dans toutes nos actions. Il nous rappelle que la charité ne peut être authentique sans la vérité, que le sacrifice n’a de valeur que dans la transparence, et que la volonté ne devient féconde que lorsqu’elle est enracinée dans la droiture.
Je le confie aujourd’hui au Chœur de Charité dans le monde entier, comme une lumière pour nos pas et une boussole pour notre avenir. Qu’il soit pour chacun une inspiration, une correction fraternelle et un encouragement à toujours mieux vivre notre mission.
Avec toute mon affection et ma détermination,
Le Visionnaire et Fondateur du Chœur de Charité
Pasteur MEBA HERADI
Avant-propos
Le présent Manuel d’éthique et de déontologie du Chœur de Charité est né d’une nécessité. Au fil des années, l’organisation a grandi, accueillant de nouveaux membres, multipliant les projets et élargissant ses partenariats. Cette croissance, si belle et féconde, comporte aussi des risques : perte de repères, tentations d’abus, dérives dans la gestion, conflits internes, ou encore compromis vis-à-vis de notre mission originelle.
Pour prévenir ces dangers, il était urgent de définir un cadre clair, solide et partagé, qui rappelle à chacun les valeurs non négociables qui fondent notre identité. Ce manuel répond donc à trois objectifs principaux :
- Rappeler les principes fondateurs : dignité humaine, fraternité, transparence, justice et charité.
- Orienter les pratiques quotidiennes des responsables et des membres, afin que chaque décision, chaque action et chaque parole soient conformes à notre mission.
- Protéger l’organisation et ses bénéficiaires contre les abus, les dérives et les compromissions.
Le manuel est structuré en 24 chapitres, chacun comportant plusieurs leçons pratiques. Il couvre tous les aspects de la vie organisationnelle : gouvernance, finances, relations humaines, communication, protection des bénéficiaires, partenariats, innovation et transmission de la mission.
Ce travail n’est pas le fruit d’une seule personne. Il est le résultat d’un discernement collectif, nourri par l’expérience du terrain, les enseignements de l’histoire et les valeurs universelles de charité et de solidarité. Mais il porte une marque : celle de la vision initiale qui a donné naissance au Chœur de Charité.
À ceux qui liront ce manuel, je veux dire : ne le considérez pas comme un poids ou une contrainte, mais comme une force et une protection. Il ne vient pas limiter votre créativité ni votre zèle, mais les purifier et les orienter. Il ne vient pas freiner vos initiatives, mais leur donner une solidité éthique qui les rendra durables et fécondes.
En définitive, ce manuel est une alliance entre notre mission et notre conscience. C’est le rappel que servir les pauvres ne peut se faire qu’avec une transparence absolue, et que vivre la charité exige d’être soi-même intègre.
Introduction générale
- Pourquoi un manuel d’éthique et de déontologie ?
Toute organisation qui veut durer et grandir doit définir des règles de fonctionnement. Mais pour le Chœur de Charité, il ne s’agit pas seulement de règles administratives : il s’agit d’un chemin spirituel et éthique.
En effet, nous travaillons avec des personnes vulnérables. Elles nous confient leur douleur, leur fragilité, leurs espérances. Les donateurs nous confient leurs ressources. Les membres nous confient leur temps et leur engagement. Ces confiances exigent une réponse claire : la transparence et la responsabilité.
Ce manuel vient donc fixer les valeurs non négociables qui doivent guider toute action du Chœur de Charité.
- Les principes fondateurs
Le Chœur de Charité repose sur trois piliers, exprimés dans sa devise :
- Volonté : la détermination d’agir, même dans les difficultés.
- Sacrifice : la capacité de donner de soi, de renoncer à l’intérêt personnel pour servir les autres.
- Charité : l’amour concret qui s’exprime dans les gestes quotidiens de solidarité.
À ces piliers s’ajoutent les valeurs universelles qui traversent ce manuel : la dignité humaine, la justice, la fraternité, l’impartialité, la transparence et le respect.
- Les destinataires du manuel
Ce manuel s’adresse à :
- Tous les responsables : pour guider leurs décisions et leur gestion.
- Tous les membres et bénévoles : pour inspirer leur engagement et leurs relations internes.
- Tous les partenaires : pour comprendre l’esprit du Chœur de Charité et ses exigences éthiques.
- Tous les bénéficiaires : pour leur garantir un cadre de protection et de respect.
- Structure et contenu
Le manuel est composé de 24 chapitres, couvrant les dimensions essentielles de la vie du CDC :
- La gouvernance et les responsabilités internes.
- La transparence financière et la gestion des ressources.
- Les relations humaines et fraternelles.
- La communication interne et externe.
- La protection des bénéficiaires et la prévention des abus.
- Les partenariats, l’innovation et la durabilité.
- L’évaluation, la transmission et la pérennité de la mission.
Chaque chapitre est divisé en leçons pratiques, qui traduisent les principes en attitudes concrètes.
- L’esprit du manuel
Ce manuel n’est pas une contrainte extérieure, mais une force intérieure. Il n’est pas destiné à surveiller ou punir, mais à éduquer, guider et protéger. Son but est simple : que chaque membre du CDC puisse dire, en toute conscience :
« J’agis dans la vérité, la justice et la charité. Je ne trahis ni les bénéficiaires, ni les donateurs, ni mes frères et sœurs de mission. »
Conclusion de l’introduction
Le Manuel d’éthique et de déontologie du Chœur de Charité est un héritage pour aujourd’hui et pour demain. Il incarne la vision du fondateur et trace une voie pour les générations futures.
Quiconque le lit et le met en pratique devient un gardien de la charité authentique et un bâtisseur d’espérance.
Chapitre 1 : Fondements éthiques et philosophiques
Introduction
Toute organisation humaine repose sur un ensemble de principes qui guident ses membres et ses responsables. Sans fondements éthiques clairs, une structure associative peut rapidement dériver vers des pratiques contraires à son idéal. Le Chœur de Charité (CDC), en tant qu’association à but non lucratif et universellement ouverte, s’inscrit dans une tradition de fraternité, d’entraide et de service. Son nom même exprime une vocation : unir des voix et des cœurs autour de la charité, non comme un simple acte ponctuel, mais comme un style de vie.
Ce premier chapitre établit les bases éthiques et philosophiques de l’organisation. Il vise à rappeler aux responsables que leur mission dépasse la simple gestion administrative : elle est d’abord un engagement moral et spirituel, fondé sur le respect de la dignité humaine et sur l’incarnation de valeurs universelles. Chaque leçon de ce chapitre est une invitation à intérioriser ces fondements et à les traduire en comportements concrets.
Leçon 1 : Origine spirituelle et humaniste de la charité
La charité n’est pas une invention moderne. Elle plonge ses racines dans l’histoire spirituelle et humaniste de l’humanité. Dans toutes les cultures, on retrouve cette idée qu’aider autrui, partager ses ressources et tendre la main aux plus faibles est une exigence morale. Le Chœur de Charité s’inscrit dans cette tradition universelle, sans l’enfermer dans une seule confession ou idéologie.
Pour les responsables, cela signifie que chaque action doit être envisagée comme une participation à une mission plus grande qu’eux-mêmes : contribuer à rendre le monde meilleur par le service gratuit. L’autorité confiée n’est pas un privilège, mais un mandat moral au service d’autrui.
- Dimension spirituelle : elle rappelle que tout être humain porte en lui une dignité qui doit être reconnue et honorée.
- Dimension humaniste : elle oblige à voir en l’autre un semblable, au-delà des différences.
- Dimension universelle : elle inscrit l’organisation dans une dynamique mondiale de fraternité.
La charité ne se limite pas au don matériel : elle est une attitude intérieure qui consiste à accueillir, écouter, respecter et accompagner. Le responsable doit donc veiller à ne jamais réduire l’action caritative à une assistance superficielle.
Leçon 2 : Les principes fondamentaux du Chœur de Charité
L’association se fonde sur cinq piliers : altruisme, réconciliation, justice, paix et amour. Ces principes ne sont pas de simples slogans, mais des normes d’action obligatoires pour tout responsable.
- L’altruisme : c’est le désintéressement, la capacité à agir pour autrui sans attendre de retour.
- La réconciliation : au-delà de l’aide matérielle, l’organisation vise à recréer des liens sociaux brisés.
- La justice : chaque action doit contribuer à réparer les inégalités, non à les renforcer.
- La paix : les responsables doivent être des artisans de paix, y compris dans la gestion interne des conflits.
- L’amour : il constitue la racine de tout le reste, car sans amour authentique, la charité devient calcul.
Un responsable doit s’interroger avant chaque décision :
- Est-ce que cette action reflète l’altruisme ?
- Est-ce qu’elle favorise la réconciliation ?
- Est-ce qu’elle promeut la justice et la paix ?
- Est-ce qu’elle exprime un véritable amour du prochain ?
Leçon 3 : La devise – Volonté, Sacrifice, Charité
La devise du Chœur de Charité – Volonté, Sacrifice, Charité – exprime la philosophie pratique de l’organisation.
- Volonté : être responsable, c’est avoir une détermination inébranlable. Cela implique la persévérance face aux difficultés, la discipline personnelle et la clarté des objectifs.
- Sacrifice : diriger, c’est accepter de renoncer à certains avantages personnels pour privilégier l’intérêt commun. Un responsable doit être prêt à donner du temps, de l’énergie et parfois même des ressources personnelles.
- Charité : au-delà de la bonne volonté et du sacrifice, c’est l’amour concret mis en pratique. La charité n’est pas un simple sentiment, mais une action efficace qui transforme la vie des bénéficiaires.
Cette devise rappelle que le rôle de responsable n’est pas un honneur à revendiquer, mais un chemin exigeant. Celui qui refuse le sacrifice ne peut pas incarner l’esprit du Chœur de Charité.
Leçon 4 : Universalité et ouverture
Le Chœur de Charité affirme son universalité : il accueille des personnes de toutes confessions, cultures et tendances politiques. Cette ouverture est une richesse, mais elle exige des responsables un haut degré de tolérance et de respect.
- Neutralité confessionnelle : aucune religion ne peut s’approprier l’organisation.
- Neutralité politique : aucun parti ne peut utiliser le CDC comme instrument de propagande.
- Respect interculturel : les différences de coutumes doivent être intégrées comme des atouts.
Un responsable doit se souvenir qu’il n’agit pas pour un groupe particulier, mais pour l’ensemble de l’humanité représentée dans la diversité des membres et bénéficiaires.
Leçon 5 : Tension entre universel et particulier
Dans la pratique, les responsables se trouvent souvent face à un dilemme : appliquer des principes universels dans des contextes locaux particuliers. Par exemple :
- Une coutume locale peut sembler contraire à l’égalité entre hommes et femmes.
- Une exigence culturelle peut entrer en tension avec la transparence financière.
Dans ces cas, le responsable doit agir avec discernement. Trois règles doivent le guider :
- Ne jamais trahir les valeurs fondamentales (justice, dignité, paix).
- Adapter les modalités d’application aux réalités locales pour éviter le rejet.
- Engager le dialogue afin d’expliquer les choix et d’accompagner le changement.
Ainsi, l’éthique n’est pas une rigidité, mais une fidélité créative : fidèle aux principes, créative dans l’adaptation.
Conclusion du chapitre
Ce premier chapitre établit une base claire : le Chœur de Charité est avant tout une aventure éthique et spirituelle. Ses responsables doivent être des modèles vivants de volonté, de sacrifice et de charité. Leur mission dépasse l’organisation : elle s’inscrit dans une vision universelle d’un monde réconcilié, juste et fraternel.
Le défi n’est pas de proclamer ces valeurs, mais de les incarner dans chaque geste, chaque parole, chaque décision. Ce manuel est un outil ; la vie éthique des responsables en est la preuve tangible.
Chapitre 2 : Mission, vision et valeurs – cohérence
Introduction générale
Toute organisation, pour être crédible et durable, doit savoir répondre clairement à trois questions fondamentales :
- Quelle est sa mission ? – ce qu’elle fait concrètement, sa raison d’être au quotidien.
- Quelle est sa vision ? – ce vers quoi elle tend, l’idéal à atteindre à long terme.
- Quelles sont ses valeurs ? – les principes qui guident ses actions et qui lui permettent de rester fidèle à son identité.
Le Chœur de Charité (CDC), né d’une volonté d’unir des personnes autour d’un idéal de fraternité, se distingue par son ouverture universelle et son engagement prioritaire envers les plus vulnérables : orphelins, veuves, exclus. Pour les responsables, connaître et intégrer la mission, la vision et les valeurs ne relève pas d’un simple savoir théorique. C’est une obligation déontologique, car toute incohérence entre le discours officiel et les pratiques vécues fragilise la confiance et compromet la légitimité de l’organisation.
Ce chapitre développe la nécessité de maintenir une cohérence parfaite entre ce que le CDC déclare, ce qu’il croit et ce qu’il fait.
Leçon 1 : La mission officielle du Chœur de Charité
La mission est le cœur battant de l’organisation. Elle répond à la question : Pourquoi existons-nous ?
Pour le CDC, la mission est claire :
- Assister les personnes vulnérables, en particulier les orphelins et les veuves.
- Promouvoir des actions sociales, culturelles et spirituelles qui favorisent la dignité et la réconciliation.
Un responsable doit toujours garder cette mission comme boussole. Cela signifie :
- Refuser tout projet qui détournerait l’organisation de son objectif premier.
- Prioriser les actions qui répondent réellement aux besoins des plus fragiles.
- Évaluer chaque décision à l’aune de cette mission : « Est-ce que cela sert les vulnérables ? »
Exemple concret :
Si un don important est proposé pour financer un projet de prestige (par exemple, un bâtiment luxueux réservé aux responsables), mais que ce projet n’apporte aucun bénéfice aux veuves et orphelins, il s’agit d’une dérive contraire à la mission.
Leçon 2 : La vision à long terme
La vision répond à la question : Où allons-nous ?
Elle n’est pas seulement une projection, mais un idéal qui inspire et oriente toutes les énergies.
La vision du Chœur de Charité est de bâtir une société fraternelle, juste et pacifique, où la charité devient une valeur partagée. Elle s’incarne aussi dans des projets concrets :
- Orphelinats pour accueillir les enfants privés de famille.
- Écoles et centres de formation pour offrir l’éducation comme levier de dignité.
- Dispensaires et hôpitaux pour garantir un accès aux soins.
- Espaces culturels et spirituels pour renforcer l’identité collective et la paix sociale.
Pour les responsables, cette vision exige deux attitudes :
- Avoir une perspective de long terme : ne pas se limiter à résoudre les urgences, mais planifier l’avenir.
- Garder l’enthousiasme : la vision nourrit l’espérance, même face aux obstacles.
Danger à éviter : la perte de vision. Une organisation qui ne regarde plus l’horizon se replie sur la gestion quotidienne et perd son âme.
Leçon 3 : Alignement des valeurs et des actions
Une valeur n’est pas un mot affiché sur un mur. Elle n’existe que lorsqu’elle se manifeste dans un comportement.
Le Chœur de Charité affirme des valeurs fondamentales (justice, paix, amour, fraternité, charité). Les responsables doivent s’assurer que chaque projet, chaque décision, chaque partenariat est cohérent avec ces valeurs.
- Cas de cohérence : organiser une activité culturelle qui favorise la réconciliation et le dialogue interreligieux.
- Cas d’incohérence : accepter un financement conditionné à une propagande politique.
L’incohérence, même minime, détruit la crédibilité. Une seule contradiction visible entre les valeurs proclamées et les actes posés peut ruiner la confiance des bénéficiaires et partenaires.
Principe clé : « Ce que nous faisons doit refléter ce que nous croyons. »
Leçon 4 : Engagement volontaire et gratuité
L’adhésion au Chœur de Charité repose sur deux principes essentiels :
- Volontariat : nul ne doit être contraint de rejoindre ou de rester dans l’organisation.
- Gratuité : aucune cotisation obligatoire ne peut conditionner l’adhésion.
Pour les responsables, ces principes signifient :
- Bannir toute forme de pression psychologique ou financière sur les membres.
- Respecter le rythme et les limites de l’engagement de chacun.
- Valoriser le service gratuit comme un signe d’authenticité.
Un engagement forcé ou intéressé trahirait la nature même de l’organisation.
Leçon 5 : Révision et actualisation périodiques
Une mission ou une vision ne sont pas figées pour l’éternité. Elles doivent être périodiquement revisitées pour s’assurer de leur pertinence face aux réalités sociales et culturelles en évolution.
- Tous les 3 à 5 ans, le Conseil doit organiser une réflexion collective sur la mission et la vision.
- Les membres doivent être consultés afin que la redéfinition ne soit pas imposée d’en haut.
- Toute révision doit être adoptée en Assemblée générale pour garantir la légitimité.
Exemple : dans un contexte de crise climatique, l’organisation pourrait élargir sa mission pour inclure la protection de l’environnement comme facteur de dignité humaine.
Ainsi, la fidélité n’exclut pas l’adaptation. Il ne s’agit pas de changer l’identité, mais de réinterpréter la mission à la lumière de nouveaux défis.
Conclusion du chapitre
La cohérence entre mission, vision et valeurs constitue la colonne vertébrale éthique du Chœur de Charité. Les responsables doivent veiller à ne jamais séparer ces trois dimensions :
- Une mission sans vision devient de la routine.
- Une vision sans mission devient une utopie creuse.
- Des valeurs sans cohérence deviennent de la propagande.
La crédibilité du CDC dépend de sa capacité à être fidèle à sa mission, inspiré par sa vision et constant dans l’incarnation de ses valeurs. Chaque responsable est le gardien de cette cohérence.
Chapitre 3 : Gouvernance, responsabilité et organes de direction
Introduction générale
Le succès d’une organisation dépend moins de ses ressources financières ou matérielles que de la qualité de sa gouvernance. Pour le Chœur de Charité (CDC), la gouvernance ne consiste pas simplement à gérer des structures administratives : elle est une responsabilité morale qui engage la crédibilité, la continuité et l’efficacité de la mission.
Une gouvernance saine repose sur trois piliers :
- La clarté des rôles : chaque organe doit savoir ce qui relève de sa compétence et ce qui ne l’est pas.
- La responsabilité partagée : tout dirigeant répond de ses actes, individuellement et collectivement.
- L’équilibre des pouvoirs : aucune personne, aucun organe ne doit concentrer à lui seul l’ensemble des responsabilités.
Dans ce chapitre, nous allons explorer les organes de gouvernance du CDC, leurs rôles, ainsi que les règles éthiques et déontologiques qui doivent guider les responsables.
Leçon 1 : Les organes de l’organisation et leur rôle
Le Chœur de Charité repose sur une structure organisationnelle composée de plusieurs niveaux complémentaires.
- L’Assemblée générale (ou congrès)
- C’est l’organe suprême de décision.
- Elle adopte les orientations, valide les rapports et contrôle l’action des responsables.
- Sa composition doit refléter la diversité et la représentativité des membres.
- Son rôle est de garantir que la mission et la vision demeurent fidèles aux valeurs.
- Le Conseil ou Bureau exécutif
- C’est l’organe de gestion stratégique et de suivi.
- Il prend les décisions courantes dans le respect des orientations fixées par l’Assemblée.
- Il coordonne les activités des branches et départements.
- La Coordination et les branches spécialisées
- Chaque branche (sociale, culturelle, spirituelle) a une mission spécifique.
- Les coordinateurs doivent travailler en synergie, et non en compétition.
- Le principe de subsidiarité doit s’appliquer : ce qui peut être géré localement ne doit pas être centralisé inutilement.
- Les départements opérationnels
- Ils assurent les tâches techniques (finances, communication, projets, logistique, etc.).
- Leur efficacité dépend de la compétence et de l’intégrité de leurs responsables.
Principe clé : aucun organe n’est supérieur aux autres par nature. Chacun a une fonction spécifique, et l’équilibre est garanti par la transparence et la reddition de comptes.
Leçon 2 : Responsabilité des dirigeants
Être dirigeant du CDC, c’est assumer une responsabilité triple :
- Responsabilité morale : tout acte posé doit être conforme aux valeurs (justice, paix, charité).
- Responsabilité légale : les responsables doivent respecter les lois nationales en matière d’associations, finances, travail, protection des mineurs, etc.
- Responsabilité sociale : ils répondent devant les bénéficiaires, les membres et la société civile.
Un dirigeant n’est pas un « propriétaire » de l’organisation. Il est un serviteur leader, dont l’autorité repose sur l’exemple et la confiance.
Devoirs fondamentaux du dirigeant :
- Servir avec humilité.
- Représenter fidèlement la mission.
- Rendre des comptes régulièrement.
- Prévenir les abus de pouvoir et d’influence.
Danger à éviter : la personnalisation du pouvoir. Quand un dirigeant considère l’organisation comme son domaine privé, il trahit la mission.
Leçon 3 : Mandats, durée et renouvellement
Dans une organisation éthique, le pouvoir doit être limité dans le temps.
- Les mandats doivent être fixés (par exemple 3 ans, renouvelables une seule fois).
- Les conditions de renouvellement doivent être claires : évaluation des résultats, respect de l’éthique, confiance des membres.
- Les procédures électives ou de nomination doivent être transparentes et démocratiques.
Un mandat à durée illimitée ouvre la porte à l’abus. Le principe de rotation garantit la vitalité de l’organisation et permet à de nouvelles compétences d’émerger.
Règle déontologique : aucun dirigeant ne doit s’accrocher au pouvoir par intérêt personnel. Savoir transmettre est une marque de maturité éthique.
Leçon 4 : Séparation des pouvoirs et contrôle interne
Une gouvernance saine exige une séparation claire des fonctions.
- Celui qui prépare un budget ne doit pas être celui qui l’approuve et l’exécute.
- Les organes de décision (Assemblée, Conseil) doivent être distincts des organes de contrôle (Commission d’audit, comité éthique).
- Des mécanismes de vérification régulière (contrôle interne) doivent être en place pour corriger rapidement les dérives.
Exemple : si un responsable gère seul les finances sans contrôle, le risque de détournement ou de suspicion est élevé. Même sans faute réelle, l’absence de contrôle abîme la confiance.
Principe clé : la transparence ne protège pas seulement l’organisation, elle protège aussi les dirigeants contre les accusations injustes.
Leçon 5 : Responsabilité solidaire et individuelle
Dans la gouvernance du Chœur de Charité, la responsabilité est à la fois solidaire et individuelle.
- Responsabilité solidaire : le Conseil assume collectivement les décisions prises. Aucun dirigeant ne peut se dédouaner en rejetant entièrement la faute sur un collègue.
- Responsabilité individuelle : chaque responsable est comptable de ses actes personnels. Une faute commise par un dirigeant engage sa propre personne, même si elle rejaillit sur l’image collective.
Exemple :
- Si le Conseil adopte une mauvaise décision après débat, la responsabilité est partagée.
- Si un dirigeant détourne des fonds à titre personnel, il en porte seul la faute, mais l’organisation doit assumer les conséquences en termes d’image.
Leçon 6 : Éthique du leadership partagé
La gouvernance du CDC repose sur un principe de leadership partagé. Cela signifie :
- Favoriser la participation et la consultation dans les décisions.
- Éviter le culte de la personnalité : l’organisation doit survivre au départ d’un leader.
- Pratiquer la collégialité : les grandes orientations doivent toujours être validées en équipe.
Un responsable doit se souvenir que son rôle est temporaire et qu’il prépare le terrain pour d’autres. Le véritable succès d’un leader se mesure à la solidité de l’organisation après son départ.
Conclusion du chapitre
La gouvernance du Chœur de Charité n’est pas un simple cadre administratif. Elle est une exigence éthique qui repose sur la clarté des rôles, la responsabilité des dirigeants et l’équilibre des pouvoirs.
Un responsable doit se considérer comme un gardien de la mission, un serviteur des membres et des bénéficiaires, et un administrateur fidèle des ressources confiées.
L’autorité, dans cette vision, n’est pas domination, mais service. La responsabilité n’est pas un poids, mais un engagement librement accepté.
En définitive, la gouvernance n’est réussie que lorsqu’elle permet à l’organisation d’accomplir sa mission avec intégrité, transparence et efficacité, tout en préparant l’avenir.
Chapitre 4 : Transparence, reddition de comptes et rapports
Introduction générale
La transparence est la lumière qui empêche l’ombre de la suspicion. Une organisation associative qui veut durer doit cultiver une culture de clarté et de reddition de comptes. Sans cela, la confiance des membres, des bénéficiaires et des partenaires se fragilise, et la mission elle-même est compromise.
Dans le Chœur de Charité (CDC), la transparence ne doit pas être considérée comme une formalité administrative, mais comme une valeur éthique fondamentale. Elle exprime le respect de ceux qui confient à l’organisation leur temps, leurs dons, leur confiance et leur espérance.
Ce chapitre insiste sur le fait que rendre compte est un devoir moral : aucun responsable ne doit gérer comme si l’organisation lui appartenait. Les décisions, les finances, les projets doivent être expliqués, justifiés et validés dans une logique de clarté et de redevabilité.
Leçon 1 : Le principe de transparence
La transparence consiste à rendre visibles et compréhensibles les décisions et les actions de l’organisation.
- Elle exige que les responsables ne cachent pas les informations essentielles aux membres.
- Elle interdit la rétention volontaire d’informations qui concernent la collectivité.
- Elle renforce la confiance en dissipant les soupçons.
Exemple concret :
Lorsqu’un don important est reçu, les membres doivent être informés du montant, de la provenance et de la destination prévue de ces fonds. L’opacité alimente les rumeurs, même quand l’utilisation est correcte.
Danger : une organisation opaque devient un terrain fertile pour la corruption, le favoritisme et la méfiance.
Leçon 2 : Rapports annuels d’activités
Le rapport annuel est un instrument clé de reddition de comptes. Il ne doit pas être perçu comme une contrainte, mais comme une preuve de responsabilité.
Chaque responsable de branche ou de département doit :
- Présenter les activités réalisées durant l’année.
- Mentionner les réussites, mais aussi les difficultés et échecs.
- Détailler l’impact réel sur les bénéficiaires.
- Proposer des perspectives pour l’année suivante.
Règle éthique : un rapport qui embellit artificiellement la réalité est une trahison. Dire la vérité, même difficile, est un acte de courage et de fidélité.
Leçon 3 : Rapports financiers et budgets
La gestion des ressources financières exige une transparence absolue. Les membres et donateurs doivent pouvoir vérifier que les fonds sont utilisés conformément à la mission.
Principes à respecter :
- Le budget prévisionnel doit être présenté et validé en Assemblée ou en Conseil.
- Les dépenses réelles doivent être comparées aux prévisions.
- Les écarts doivent être expliqués de manière claire et documentée.
- Les comptes doivent être accessibles aux membres qui souhaitent les consulter.
Exemple : si 10 millions ont été prévus pour un orphelinat et que seulement 5 millions ont été dépensés, les responsables doivent expliquer où sont passés les 5 millions restants.
Règle déontologique : aucun responsable n’a le droit de considérer les fonds de l’organisation comme ses biens personnels.
Leçon 4 : Communication des décisions majeures
Les décisions qui engagent l’organisation doivent être communiquées clairement. Cela inclut :
- Les grandes orientations stratégiques.
- Les partenariats significatifs.
- Les changements dans la structure ou la gouvernance.
- Les projets d’investissement.
Obligations des responsables :
- Rédiger des procès-verbaux de réunion.
- Archiver les décisions pour assurer la mémoire institutionnelle.
- Expliquer les motifs et les critères qui ont conduit à telle ou telle décision.
Danger : une décision prise sans explication ouvre la porte aux malentendus, aux frustrations et aux divisions internes.
Leçon 5 : Transparence dans les dons et subventions
La gestion des dons est un point particulièrement sensible. La transparence exige :
- De publier les dons reçus, en précisant la destination prévue.
- De refuser les dons douteux ou contraires aux valeurs.
- De rendre compte aux donateurs de l’utilisation des fonds.
Exemple : un donateur offre 100 bourses scolaires. Les responsables doivent :
- Informer les membres de ce don.
- Attribuer les bourses selon des critères transparents.
- Produire un rapport sur l’usage réel de ces bourses.
Principe clé : la gratitude et la transparence vont de pair. On ne peut remercier sincèrement un donateur sans lui dire la vérité sur ce qui a été fait de son don.
Leçon 6 : Évaluation externe et audits indépendants
La transparence ne peut pas être garantie uniquement par la bonne volonté des responsables. Elle doit être confirmée par des mécanismes indépendants.
- Un audit externe, réalisé par une personne ou un cabinet indépendant, permet de vérifier la régularité des comptes et des procédures.
- Ses conclusions doivent être rendues publiques, au moins auprès des membres et partenaires.
- Les recommandations issues de l’audit doivent être appliquées et suivies.
Avantage : un audit indépendant protège l’organisation contre les soupçons et renforce sa crédibilité auprès des partenaires internationaux.
Leçon 7 : La reddition de comptes comme culture
La reddition de comptes ne doit pas être perçue comme une obligation ponctuelle, mais comme une culture permanente.
Cela implique :
- De rendre compte non seulement une fois par an, mais de manière régulière.
- De considérer toute responsabilité comme un service temporaire dont il faut répondre.
- D’instaurer des moments de dialogue interne pour que les membres puissent poser des questions et recevoir des réponses claires.
Règle d’or : un bon responsable n’a rien à cacher.
Conclusion du chapitre
La transparence et la reddition de comptes ne sont pas des accessoires. Elles constituent l’ossature morale de la gouvernance du Chœur de Charité.
Sans elles :
- Les membres se découragent.
- Les donateurs se détournent.
- Les bénéficiaires perdent confiance.
Avec elles :
- La confiance se renforce.
- La mission gagne en crédibilité.
- L’organisation se distingue par son intégrité.
Chaque responsable doit se rappeler qu’il n’est pas propriétaire, mais intendant des ressources humaines, matérielles et financières qui lui sont confiées. Rendre compte est une manière de dire : « J’ai servi fidèlement, voici ce que j’ai fait avec ce qui m’a été confié. »
Chapitre 5 : Conflits d’intérêts et impartialité
Introduction générale
Le Chœur de Charité (CDC) est une organisation fondée sur la confiance, la solidarité et la justice. Les membres, les donateurs et les bénéficiaires s’attendent à ce que ses responsables agissent toujours pour le bien commun et non pour des intérêts privés. Mais dans toute organisation, le risque de conflit d’intérêts est réel.
Un conflit d’intérêts apparaît lorsque les intérêts personnels d’un responsable (financiers, familiaux, politiques, confessionnels ou autres) interfèrent ou semblent interférer avec l’intérêt général de l’organisation. Ces situations, si elles ne sont pas identifiées et gérées, peuvent conduire à la partialité, à la corruption et à la perte de crédibilité.
Ce chapitre vise à donner aux responsables du Chœur de Charité une compréhension claire du concept, des outils pour les prévenir et des principes pour les gérer lorsqu’ils surviennent.
Leçon 1 : Comprendre et identifier le conflit d’intérêts
Un conflit d’intérêts n’est pas nécessairement une faute morale en soi. C’est une situation de risque qui, si elle n’est pas reconnue et gérée, peut entraîner une décision injuste ou une perception d’injustice.
Exemples de conflits d’intérêts fréquents :
- Un responsable attribue un marché d’approvisionnement à l’entreprise d’un membre de sa famille.
- Un dirigeant accepte un cadeau substantiel d’un donateur en échange d’une influence sur les projets.
- Un responsable oriente un programme social vers une communauté spécifique pour renforcer son influence politique.
- Un membre de la direction cumule ses fonctions avec un poste dans une organisation partenaire et utilise sa double position pour avantager l’une des parties.
Trois formes principales :
- Conflit réel : le responsable tire effectivement un avantage personnel de sa position.
- Conflit potentiel : une situation pourrait conduire à un avantage personnel dans l’avenir.
- Conflit apparent : même s’il n’y a pas d’avantage réel, la situation peut donner l’impression de favoritisme.
👉 La perception compte autant que la réalité : il ne suffit pas d’être honnête, il faut aussi paraître impartial.
Leçon 2 : L’obligation de déclaration et de transparence
Un principe fondamental de la déontologie est la déclaration des intérêts personnels.
Chaque responsable du CDC doit :
- Déclarer ses intérêts financiers, professionnels, politiques et familiaux qui pourraient interférer avec ses fonctions.
- Mettre à jour régulièrement cette déclaration, notamment en début de mandat ou lorsqu’une nouvelle situation survient.
- Informer immédiatement le Conseil ou la Commission d’éthique s’il se trouve dans une situation de conflit d’intérêts.
Exemple :
Un responsable qui possède une entreprise de construction doit déclarer cet intérêt s’il siège à une commission chargée d’attribuer des marchés de construction.
👉 La transparence protège le responsable lui-même, car elle montre qu’il agit de bonne foi et qu’il n’a rien à cacher.
Leçon 3 : Règle de récusation et abstention
Lorsqu’un conflit d’intérêts est identifié, le responsable doit se récuser : c’est-à-dire s’abstenir de participer à la décision concernée.
- La récusation doit être formalisée et consignée dans le procès-verbal.
- Le responsable peut expliquer sa situation mais ne doit pas voter ni influencer le processus.
- La décision doit être prise par d’autres membres non concernés.
Exemple :
Si un responsable est parent proche d’un candidat à un poste, il doit se retirer du comité de recrutement. Même si son parent est compétent, sa participation compromettrait la perception d’impartialité.
👉 Le courage éthique consiste parfois à se retirer pour protéger la crédibilité de l’organisation.
Leçon 4 : Gestion des situations ambiguës
Tous les conflits d’intérêts ne sont pas évidents. Certaines situations peuvent être subtiles ou complexes.
Exemples :
- Un responsable reçoit une invitation à un voyage sponsorisé par un partenaire potentiel. Est-ce un cadeau acceptable ou une tentative d’influence ?
- Un dirigeant entretient une amitié étroite avec un fournisseur régulier. Lien personnel ou favoritisme déguisé ?
Dans de tels cas, les responsables doivent :
- Demander conseil à un comité d’éthique ou à l’Assemblée.
- Privilégier la transparence : mieux vaut trop déclarer que pas assez.
- Évaluer l’impact sur l’image : « Comment cela sera-t-il perçu par les membres et le public ? »
👉 L’impartialité n’est pas seulement une affaire de règle, c’est une culture de vigilance.
Leçon 5 : L’impartialité comme valeur centrale
L’impartialité signifie que chaque responsable prend ses décisions :
- En se basant sur l’intérêt général et la mission de l’organisation.
- Sans favoritisme lié à des relations personnelles, culturelles, confessionnelles ou politiques.
- En considérant équitablement toutes les parties concernées.
Exemples d’impartialité concrète :
- Accorder des aides sociales selon des critères objectifs et non par affinité personnelle.
- Sélectionner un partenaire de projet sur la base de la qualité et de la transparence, non sur les relations d’amitié.
- Gérer les plaintes en écoutant toutes les parties sans préjugé.
👉 L’impartialité est un pilier de justice : elle garantit que les décisions du CDC sont crédibles et respectées.
Leçon 6 : Sanctions en cas de manquement
La gestion des conflits d’intérêts n’est pas optionnelle. Tout manquement engage la responsabilité morale et peut entraîner des sanctions disciplinaires.
Sanctions possibles :
- Avertissement en cas de négligence légère (ex. oubli de déclaration).
- Suspension temporaire en cas de récidive ou de faute grave.
- Destitution si un responsable utilise volontairement sa position pour obtenir un avantage indu.
- Poursuites légales si l’acte constitue une infraction selon la loi (corruption, détournement, favoritisme).
Principe d’équité : la sanction doit être proportionnelle à la gravité du manquement, mais toujours appliquée avec rigueur pour maintenir la crédibilité de l’organisation.
Conclusion du chapitre
Les conflits d’intérêts sont inévitables dans toute organisation humaine. Ce qui fait la différence, ce n’est pas leur absence, mais la manière dont ils sont reconnus, déclarés et gérés.
Dans le Chœur de Charité, les responsables doivent adopter une culture de vigilance :
- Déclarer honnêtement leurs intérêts.
- Se récuser en cas de doute.
- Favoriser toujours l’impartialité.
- Sanctionner les manquements pour protéger l’organisation.
L’impartialité n’est pas seulement une règle, c’est une attitude intérieure qui reflète l’intégrité et le respect des bénéficiaires. En gérant correctement les conflits d’intérêts, les responsables montrent que le CDC est une organisation digne de confiance, fidèle à sa mission et à ses valeurs.
Chapitre 6 : Neutralité confessionnelle, culturelle et politique
Introduction
L’une des grandes forces du Chœur de Charité (CDC) est son caractère universel : il accueille des membres et des bénéficiaires de toutes origines, cultures, croyances et sensibilités politiques. Cette diversité est une richesse, mais elle peut aussi devenir un terrain de tension si les responsables ne pratiquent pas une neutralité stricte.
La neutralité ne signifie pas l’indifférence. Elle ne consiste pas à nier les différences religieuses, culturelles ou politiques, mais à créer un cadre d’équité et de respect où chacune peut s’exprimer sans dominer ni exclure les autres.
Dans ce chapitre, nous montrerons pourquoi la neutralité est essentielle, comment elle doit être vécue dans le quotidien des responsables et quelles sont les dérives à éviter.
Leçon 1 : La neutralité confessionnelle
Le Chœur de Charité n’appartient à aucune confession religieuse particulière. Son caractère universel lui permet d’accueillir des croyants de différentes religions, mais aussi des personnes sans appartenance confessionnelle.
Principes à respecter par les responsables :
- Ne jamais imposer une prière, un rite ou une croyance spécifique lors d’activités officielles.
- Veiller à ce que les événements spirituels soient inclusifs et respectueux de la diversité.
- Refuser toute instrumentalisation religieuse de l’organisation.
Exemple positif : organiser une veillée de charité où plusieurs confessions participent ensemble, chacune avec sa sensibilité, sans qu’aucune ne soit mise en avant.
Exemple négatif : utiliser les ressources de l’organisation pour promouvoir exclusivement une religion au détriment des autres.
👉 La charité transcende les appartenances confessionnelles. Un responsable doit toujours privilégier ce qui unit plutôt que ce qui divise.
Leçon 2 : La neutralité politique
La politique, par nature, divise souvent en camps et en partis. Le Chœur de Charité, en revanche, doit rester un espace de rassemblement.
Règles pour les responsables :
- Ne jamais utiliser l’organisation comme plateforme de campagne électorale.
- Refuser les financements conditionnés à un soutien politique.
- Accueillir les membres et bénéficiaires quelle que soit leur orientation politique.
- S’abstenir de prononcer des discours partisans lors des événements officiels.
Exemple concret :
Si un homme politique propose un financement à condition que le CDC soutienne sa candidature, les responsables doivent refuser même si l’offre est financièrement alléchante.
👉 La neutralité politique protège la mission universelle du CDC et lui permet de garder la confiance de tous.
Leçon 3 : Le respect des diversités culturelles
Le CDC agit dans des contextes variés, marqués par des traditions locales. Les responsables doivent accueillir ces cultures comme une richesse, mais sans perdre de vue les valeurs fondamentales de dignité et d’égalité.
Exigences éthiques :
- Valoriser les langues locales et les pratiques culturelles lorsqu’elles sont compatibles avec la mission.
- Refuser les coutumes discriminatoires (ex. exclusion des veuves, pratiques humiliantes).
- Créer des espaces où la diversité culturelle est célébrée et partagée.
Exemple : une activité culturelle peut intégrer chants et danses traditionnels, mais toujours dans le respect de la dignité des participants.
👉 Le rôle des responsables est d’être des ponts entre les cultures, et non des agents de division.
Leçon 4 : Liberté d’opinion personnelle
Chaque responsable est un citoyen libre, avec ses convictions religieuses, culturelles et politiques. Mais il doit distinguer entre opinion personnelle et parole institutionnelle.
Règles de conduite :
- Dans sa vie privée, un responsable peut exprimer librement ses opinions.
- Lorsqu’il parle au nom du Chœur de Charité, il doit adopter une posture neutre et inclusive.
- Les propos discriminatoires ou polémiques sont interdits dans le cadre de ses fonctions.
Exemple : un responsable peut militer personnellement pour un parti politique, mais il ne peut pas utiliser un rassemblement du CDC pour faire campagne.
👉 La neutralité ne supprime pas la liberté individuelle, mais elle exige de savoir séparer les rôles.
Leçon 5 : Dialogue interreligieux et interculturel
La neutralité ne doit pas conduire à une froideur distante. Au contraire, elle doit encourager le dialogue entre les différences.
Bonnes pratiques :
- Organiser des rencontres interreligieuses autour de la charité.
- Créer des ateliers interculturels pour renforcer la compréhension mutuelle.
- Former les responsables à la médiation et à la tolérance active.
Exemple : un projet social peut réunir des leaders de différentes confessions pour travailler ensemble à la construction d’un orphelinat.
👉 La neutralité devient alors une force de cohésion : elle transforme la diversité en fraternité.
Leçon 6 : Sanctions et vigilance
La violation du principe de neutralité est une faute grave car elle compromet l’universalité de l’organisation.
Sanctions possibles :
- Rappel à l’ordre en cas de manquement mineur.
- Suspension temporaire pour un responsable ayant utilisé la structure à des fins partisanes.
- Destitution si un dirigeant persiste à transformer le CDC en instrument religieux ou politique.
Vigilance permanente :
Les conflits internes naissent souvent d’un manque de neutralité. Les responsables doivent donc être attentifs à leurs paroles, à leurs gestes et à leurs décisions, même implicites.
Conclusion du chapitre
La neutralité confessionnelle, culturelle et politique n’est pas une simple précaution administrative. Elle est le cœur de l’identité universelle du Chœur de Charité.
- Sans neutralité confessionnelle, l’organisation devient une église ou une secte.
- Sans neutralité politique, elle devient un parti masqué.
- Sans respect culturel, elle devient étrangère aux communautés locales.
La neutralité, bien comprise, est une attitude active : elle construit des ponts, protège la mission et assure que le CDC demeure un espace où tous peuvent se sentir accueillis et respectés.
Chapitre 7 : Respect de la dignité humaine
Introduction générale
Le Chœur de Charité (CDC), par sa mission même, s’adresse aux personnes les plus vulnérables : orphelins, veuves, personnes marginalisées ou fragilisées. Mais au-delà de l’aide matérielle ou sociale, l’organisation se doit d’incarner un principe fondamental : le respect inconditionnel de la dignité humaine.
La dignité est ce qui fait la valeur intrinsèque de tout être humain, indépendamment de ses origines, de ses croyances, de son âge, de son statut social ou de sa condition physique. Elle ne peut être ni retirée, ni diminuée, ni négociée. Dans toute action du CDC, la dignité doit être protégée comme un trésor inviolable.
Ce chapitre développe les obligations éthiques des responsables concernant le respect de la dignité humaine, non seulement dans leurs décisions, mais aussi dans leurs comportements quotidiens, leurs paroles et leurs attitudes.
Leçon 1 : Fondement moral et universel de la dignité
Le respect de la dignité humaine est universel : toutes les grandes traditions philosophiques, religieuses et humanistes reconnaissent que chaque personne possède une valeur inaliénable.
Pour les responsables du CDC, cela implique que :
- Un bénéficiaire n’est pas défini par sa pauvreté ou sa souffrance, mais par son humanité.
- Aucune action caritative ne doit humilier ni infantiliser.
- L’aide ne doit pas être un moyen de domination, mais un outil de libération.
Exemple :
Distribuer de la nourriture en exigeant des bénéficiaires qu’ils s’alignent ou qu’ils remercient publiquement est une forme de conditionnement humiliant. À l’inverse, offrir un repas dans un cadre digne, avec respect et écoute, renforce la dignité des personnes.
👉 La charité véritable ne réduit pas, elle élève.
Leçon 2 : Culture de l’écoute et de l’empathie
Respecter la dignité humaine, ce n’est pas seulement éviter les abus. C’est aussi instaurer une culture de l’écoute et de l’empathie.
- L’écoute implique de donner la parole aux bénéficiaires, de comprendre leurs besoins réels plutôt que de leur imposer des solutions.
- L’empathie exige de se mettre à leur place, de partager symboliquement leur souffrance et leurs espoirs.
- Les responsables doivent bannir toute attitude condescendante ou paternaliste.
Exemple :
Une veuve qui reçoit une aide financière doit être considérée comme une partenaire dans la reconstruction de sa vie, et non comme une « assistée » éternelle.
👉 L’écoute transforme la relation entre l’organisation et les bénéficiaires : de verticale (donateur → receveur), elle devient horizontale (frères et sœurs qui cheminent ensemble).
Leçon 3 : Protection de la vie privée et confidentialité
La dignité passe aussi par le respect de la vie privée. Les bénéficiaires confient parfois des informations intimes (santé, situation familiale, traumatismes). Les responsables ont l’obligation de protéger cette confidentialité.
Principes déontologiques :
- Aucune donnée sensible ne doit être partagée sans consentement.
- Les dossiers des bénéficiaires doivent être archivés en toute sécurité.
- Les histoires personnelles ne peuvent être utilisées dans des rapports ou témoignages qu’avec l’accord explicite des personnes concernées.
Exemple :
Utiliser publiquement le témoignage d’un orphelin avec son nom et son image sans autorisation est une violation grave de sa dignité.
👉 La confidentialité n’est pas un luxe administratif, c’est un droit fondamental.
Leçon 4 : Principe de non-discrimination
La charité n’est authentique que si elle est universelle. Toute forme de discrimination est incompatible avec les valeurs du CDC.
Critères interdits de discrimination :
- Sexe, âge, origine ethnique, culture, religion.
- Handicap physique ou mental.
- Situation sociale (pauvreté, statut marital, antécédents judiciaires).
Les responsables doivent veiller à ce que l’accès aux services soit basé sur des critères objectifs et justes.
Exemple positif : une aide alimentaire distribuée selon les besoins réels, non selon l’appartenance communautaire.
Exemple négatif : privilégier uniquement les membres de sa propre ethnie ou religion.
👉 L’universalité est la marque de l’authenticité du CDC.
Leçon 5 : Autonomie et participation des bénéficiaires
Respecter la dignité humaine signifie aussi reconnaître la capacité d’agir des bénéficiaires. Ils ne doivent pas être réduits à des objets de charité, mais être considérés comme des sujets actifs.
Pratiques à encourager :
- Consulter les bénéficiaires dans la conception des projets.
- Encourager leur participation à la mise en œuvre.
- Favoriser leur autonomie à long terme, pour éviter la dépendance.
Exemple : au lieu de seulement donner du poisson, organiser des formations de pêche ou de commerce pour permettre aux veuves et orphelins de subvenir eux-mêmes à leurs besoins.
👉 La dignité se renforce lorsque l’on devient acteur de sa propre vie.
Leçon 6 : Langage et attitude des responsables
Les mots et les attitudes ont un poids énorme dans la perception de la dignité. Les responsables doivent veiller à :
- Utiliser un langage respectueux, éviter les termes stigmatisants (« pauvres », « incapables », etc.).
- Accueillir avec le sourire, la politesse et la chaleur humaine.
- Bannir toute attitude de mépris, d’impatience ou de supériorité.
Exemple :
Un enfant orphelin doit être accueilli comme un membre à part entière de la famille du CDC, et non comme une « charge ».
👉 L’éthique commence dans les détails : un mot, un geste, une expression faciale.
Leçon 7 : Responsabilité des responsables dans les abus
Toute atteinte à la dignité humaine est une faute grave. Les responsables ont le devoir de :
- Prévenir les humiliations, les abus de pouvoir, les violences psychologiques ou physiques.
- Établir des mécanismes de signalement pour protéger les bénéficiaires.
- Sanctionner fermement toute violation, même commise par un membre influent.
Exemple : si un responsable profite de sa position pour exploiter sexuellement une bénéficiaire, il doit être immédiatement suspendu, dénoncé et remis aux autorités compétentes.
👉 La tolérance zéro est la seule attitude éthique possible face aux atteintes à la dignité.
Conclusion du chapitre
Le respect de la dignité humaine est la pierre angulaire de toute l’action du Chœur de Charité. Sans lui, la charité devient manipulation, l’aide devient humiliation et l’organisation perd son âme.
Pour garantir cette dignité, les responsables doivent :
- Reconnaître la valeur inconditionnelle de chaque personne.
- Pratiquer l’écoute, l’empathie et la confidentialité.
- Bannir toute discrimination.
- Encourager l’autonomie des bénéficiaires.
- Sanctionner sans compromis toute atteinte.
👉 En protégeant la dignité humaine, le CDC ne se contente pas de soulager des souffrances. Il participe à la construction d’une société plus juste, plus fraternelle et plus humaine.
Chapitre 8 : Protection des personnes vulnérables
Introduction générale
La vocation première du Chœur de Charité (CDC) est de tendre la main à ceux qui sont en situation de fragilité : les orphelins, les veuves, les personnes marginalisées, malades ou victimes d’exclusion sociale. Mais cette mission ne se limite pas à offrir une aide matérielle ou spirituelle : elle suppose aussi de mettre en place un cadre de protection éthique et institutionnelle.
Les personnes vulnérables sont souvent exposées à des risques accrus : exploitation économique, abus sexuels, discriminations, violences psychologiques, négligence. L’organisation et ses responsables ont le devoir de garantir leur sécurité, leur intégrité et leur dignité.
Ce chapitre développe les obligations spécifiques des responsables pour assurer une protection complète, active et durable de toutes les personnes vulnérables qui entrent en contact avec le CDC.
Leçon 1 : Identifier les vulnérabilités
La vulnérabilité peut revêtir plusieurs formes. Il est essentiel que les responsables sachent reconnaître ces situations pour intervenir de manière appropriée.
Types de vulnérabilités :
- Sociale et économique : pauvreté extrême, dépendance aux aides.
- Physique : handicap, maladie chronique, vieillesse, enfance.
- Psychologique : traumatisme lié à la guerre, aux violences domestiques ou aux abus.
- Institutionnelle : absence de protection juridique ou de soutien familial.
Exemple concret :
Un enfant orphelin qui n’a plus de tuteur légal est exposé à la mendicité forcée ou à l’exploitation. Reconnaître cette vulnérabilité, c’est déjà poser la première pierre de sa protection.
👉 La vigilance est un devoir permanent : ce que l’on ne voit pas, on ne protège pas.
Leçon 2 : Principes fondamentaux de protection
La protection des personnes vulnérables repose sur trois principes clés :
- Principe de non-nuisance
- Ne jamais causer de tort, même involontairement.
- Éviter toute action qui pourrait aggraver une situation fragile.
- Exemple : une aide alimentaire distribuée de manière humiliante peut briser psychologiquement les bénéficiaires.
- Principe de priorité
- La sécurité et le bien-être des vulnérables passent avant toute autre considération (financière, organisationnelle, politique).
- Exemple : en cas d’urgence, les ressources doivent être dirigées d’abord vers les orphelins et veuves, même si d’autres projets sont prévus.
- Principe de consentement éclairé
- Aucun projet ne doit être imposé sans l’accord libre et informé des bénéficiaires.
- Exemple : demander l’autorisation avant de photographier des enfants pour des campagnes de communication.
👉 Ces principes doivent être intégrés comme des réflexes pour tout responsable.
Leçon 3 : Mécanismes de signalement et vigilance active
Le CDC doit mettre en place des procédures claires pour signaler et traiter toute atteinte aux droits des vulnérables.
Obligations des responsables :
- Instaurer un système de plaintes accessible aux bénéficiaires.
- Garantir la confidentialité des signalements.
- Protéger les lanceurs d’alerte contre toute représaille.
- Transmettre immédiatement les cas graves (abus sexuels, violences, exploitation) aux autorités compétentes.
Exemple :
Si un enfant déclare être victime de maltraitance dans sa famille d’accueil, le responsable doit agir immédiatement, sans attendre une « confirmation » qui retarderait sa protection.
👉 La vigilance n’est pas une option. C’est une obligation morale et juridique.
Leçon 4 : Accès à un soutien spécialisé
Les responsables du CDC ne peuvent pas tout faire. Ils doivent reconnaître leurs limites et orienter les bénéficiaires vers des professionnels compétents.
Domaines nécessitant une prise en charge spécialisée :
- Santé : médecins, hôpitaux, psychologues.
- Justice : avocats, juges, médiateurs.
- Éducation : enseignants, pédagogues.
- Accompagnement social : travailleurs sociaux, structures publiques.
Exemple concret :
Une adolescente victime d’abus ne doit pas être suivie uniquement par un responsable spirituel. Elle a aussi besoin d’un soutien psychologique professionnel et d’une protection juridique.
👉 La coopération interinstitutionnelle renforce l’efficacité de la protection.
Leçon 5 : Formation spécifique des responsables
La protection des vulnérables exige des compétences particulières. Les responsables doivent recevoir une formation adaptée, incluant :
- Les droits fondamentaux des enfants, des femmes et des personnes handicapées.
- Les signes de maltraitance ou d’abus.
- Les procédures de signalement et de prise en charge.
- Les règles de comportement (code de conduite) dans les interactions avec les bénéficiaires.
Exemple :
Un responsable non formé pourrait croire qu’un enfant silencieux est simplement « timide », alors qu’il manifeste peut-être un traumatisme lié à des abus.
👉 La formation transforme la bonne volonté en action éthique et professionnelle.
Leçon 6 : Prévention des abus internes
Le danger ne vient pas toujours de l’extérieur. Des abus peuvent malheureusement survenir au sein même de l’organisation.
Mesures de prévention :
- Vérification des antécédents lors du recrutement de responsables et bénévoles.
- Règles strictes interdisant les contacts non supervisés avec des enfants.
- Tolérance zéro pour tout acte de violence, d’abus ou d’exploitation commis par un membre.
- Mise en place d’une charte claire et obligatoire pour tous.
Exemple concret :
Un bénévole qui propose de « parrainer » un enfant orphelin en l’hébergeant seul chez lui doit être immédiatement rappelé aux règles et contrôlé.
👉 La charité sans protection devient une porte ouverte à l’exploitation.
Leçon 7 : Autonomisation des personnes vulnérables
Protéger ne signifie pas seulement « surveiller » ou « assister ». Cela implique aussi de donner aux vulnérables les moyens de se défendre et de s’émanciper.
Moyens d’autonomisation :
- Former les enfants à reconnaître et signaler les abus.
- Encourager les veuves à se regrouper en coopératives d’entraide.
- Promouvoir l’éducation, la formation professionnelle et l’accès aux droits.
Exemple :
Un orphelinat qui se limite à nourrir les enfants sans leur donner accès à l’école les maintient dans la dépendance. La véritable charité leur donne les outils pour bâtir leur avenir.
👉 La meilleure protection est celle qui conduit à l’autonomie.
Conclusion du chapitre
La protection des personnes vulnérables est la mission sacrée du Chœur de Charité. Elle exige une vigilance constante, une organisation claire et une formation continue des responsables.
Protéger, c’est :
- Identifier les situations de risque.
- Agir avec bienveillance et fermeté.
- Coopérer avec des professionnels spécialisés.
- Prévenir les abus internes.
- Encourager l’autonomie des bénéficiaires.
👉 En protégeant les vulnérables, le CDC protège aussi sa propre crédibilité et honore sa devise : Volonté – Sacrifice – Charité.
Chapitre 9 : Gestion financière éthique
Introduction générale
La confiance est la monnaie invisible qui fait vivre toute organisation associative. Cette confiance repose sur une condition incontournable : la gestion éthique des finances. Dans le Chœur de Charité (CDC), l’argent et les biens matériels sont des moyens au service d’une mission : assister les orphelins, les veuves et toute personne vulnérable. Ils n’appartiennent pas aux dirigeants, ni aux membres, mais à la mission elle-même.
Une gestion financière irresponsable ou opaque met en péril non seulement la crédibilité de l’organisation, mais aussi la vie des bénéficiaires qui dépendent de ses actions. Ce chapitre insiste donc sur la nécessité d’une rigueur absolue, d’une transparence constante et d’une intégrité sans faille dans l’administration des ressources financières.
Leçon 1 : Le budget comme outil éthique et stratégique
Le budget n’est pas seulement un tableau comptable : c’est un outil moral et stratégique.
Principes de base :
- Chaque projet doit être précédé d’un budget réaliste et détaillé.
- Les prévisions financières doivent s’appuyer sur des données concrètes, non sur des suppositions.
- Le budget doit refléter les priorités de l’organisation : les ressources vont d’abord aux plus vulnérables.
Exemple concret :
Si le CDC reçoit une subvention de 20 millions pour un programme d’éducation, le budget doit clairement indiquer combien ira aux fournitures scolaires, aux enseignants, aux infrastructures et au suivi.
👉 Un budget flou ou exagéré est une porte ouverte aux abus et aux soupçons.
Leçon 2 : Séparation des fonctions financières
Une règle fondamentale de la gouvernance éthique est la séparation des rôles dans la gestion des finances.
- Celui qui prépare le budget ne doit pas être celui qui l’approuve.
- Celui qui approuve le budget ne doit pas être celui qui l’exécute.
- Celui qui exécute le budget doit être contrôlé par un autre organe indépendant.
Exemple :
Le trésorier prépare le budget, le Conseil l’approuve, et une commission d’audit vérifie son exécution.
👉 Cette séparation réduit le risque de corruption et protège aussi les responsables honnêtes contre les accusations injustifiées.
Leçon 3 : Procédures d’achat et de gestion des ressources
Chaque dépense doit suivre une procédure claire et transparente.
Règles éthiques :
- Solliciter plusieurs devis avant de choisir un fournisseur.
- Justifier par écrit le choix retenu.
- Éviter le favoritisme ou les arrangements privés.
- Tenir un registre précis des achats, dons matériels et équipements.
Exemple :
Si l’organisation doit acheter des fournitures scolaires, au moins trois devis doivent être comparés, et le choix du fournisseur doit être motivé.
👉 La transparence dans les achats garantit que les ressources servent vraiment la mission.
Leçon 4 : Traçabilité et archivage des dépenses
La traçabilité signifie que chaque dépense doit pouvoir être vérifiée, expliquée et justifiée.
Exigences :
- Chaque sortie d’argent doit être accompagnée d’une pièce justificative (facture, reçu, contrat).
- Tous les paiements doivent être enregistrés dans une comptabilité régulière.
- Les documents doivent être archivés de manière organisée et sécurisée.
Exemple :
Si 500 000 francs sont dépensés pour des manuels scolaires, les factures doivent être conservées et accessibles.
👉 Une dépense sans justificatif est considérée comme suspecte, même si elle est légitime.
Leçon 5 : Contrôle interne et audit régulier
La gestion financière ne peut pas reposer uniquement sur la confiance. Elle doit être vérifiée régulièrement par des mécanismes de contrôle.
- Un contrôle interne doit être exercé par des commissions ou par le Conseil.
- Un audit externe indépendant doit être organisé périodiquement (au moins tous les deux ans).
- Les résultats de l’audit doivent être communiqués aux membres et, si nécessaire, aux donateurs.
Exemple :
Un audit externe peut révéler des irrégularités dans un projet financé par une ONG partenaire. Si ces irrégularités sont corrigées rapidement, la crédibilité de l’organisation est renforcée.
👉 L’audit n’est pas une menace, c’est une protection.
Leçon 6 : Gestion des dons en espèces et en nature
Les dons, qu’ils soient financiers ou matériels, doivent être gérés avec la plus grande rigueur.
Règles éthiques :
- Les dons en espèces doivent être déposés sur un compte bancaire officiel, jamais conservés par un individu.
- Les dons matériels (nourriture, vêtements, médicaments) doivent être inventoriés et distribués selon des critères transparents.
- Les donateurs doivent recevoir un accusé de réception et, si possible, un rapport d’utilisation.
Exemple :
Un donateur offre 200 sacs de riz. L’inventaire doit mentionner ce chiffre, et les rapports doivent prouver la distribution aux bénéficiaires (photos, listes signées, etc.).
👉 Le respect des dons est une marque de gratitude et de crédibilité.
Leçon 7 : Interdiction absolue de l’appropriation personnelle
L’argent et les biens du CDC n’appartiennent pas aux dirigeants. Toute appropriation personnelle est une faute grave.
Exemples d’appropriation interdite :
- Utiliser les fonds de l’organisation pour des dépenses privées.
- Garder pour soi une partie des dons destinés aux bénéficiaires.
- Employer les véhicules ou infrastructures de l’organisation à des fins personnelles sans autorisation.
👉 Même une petite appropriation est un vol éthique et une trahison de la mission.
Leçon 8 : Responsabilité vis-à-vis des donateurs et partenaires
Les donateurs et partenaires confient leurs ressources au CDC avec l’attente légitime qu’elles soient utilisées correctement.
Obligations des responsables :
- Produire des rapports financiers clairs et ponctuels.
- Être disponibles pour des vérifications indépendantes.
- Informer honnêtement des succès comme des difficultés rencontrées.
Exemple :
Si un projet financé par un partenaire n’a pas atteint tous ses objectifs, il faut l’expliquer avec transparence plutôt que de maquiller les résultats.
👉 La sincérité attire la confiance, même en cas d’échec partiel.
Leçon 9 : Formation des responsables financiers
Gérer des finances exige des compétences spécifiques. Les responsables doivent être formés :
- En comptabilité de base.
- En gestion budgétaire et reporting.
- En normes d’audit et de transparence.
👉 La bonne volonté ne suffit pas : la compétence est une obligation éthique.
Conclusion du chapitre
La gestion financière éthique est un test de crédibilité pour le Chœur de Charité. Chaque franc, chaque don, chaque ressource doit être utilisé dans l’esprit de la devise : Volonté – Sacrifice – Charité.
Sans gestion rigoureuse, la confiance s’effondre. Avec une gestion transparente et intègre :
- Les bénéficiaires sont servis dignement.
- Les donateurs renouvellent leur confiance.
- L’organisation grandit en légitimité et en impact.
👉 La véritable richesse du CDC n’est pas dans l’argent qu’il reçoit, mais dans la confiance qu’il inspire grâce à son intégrité.
Chapitre 10 : Collecte de fonds, dons et subventions
Introduction générale
Le Chœur de Charité (CDC) vit de la générosité : dons individuels, subventions, partenariats, campagnes de solidarité. Sans ces ressources, il serait impossible de construire des orphelinats, de soutenir les veuves, d’assurer l’éducation, la santé ou la réinsertion sociale des bénéficiaires.
Mais la collecte de fonds est aussi un terrain sensible : elle touche à l’argent, aux intentions des donateurs, et parfois à des tentatives d’instrumentalisation. Une mauvaise gestion ou une collecte abusive peut détruire la réputation d’une organisation en quelques jours.
C’est pourquoi la collecte de fonds, la gestion des dons et l’utilisation des subventions doivent obéir à des règles strictes de transparence, d’éthique et de fidélité à la mission.
Leçon 1 : L’éthique dans la collecte de fonds
La collecte de fonds doit être guidée par la vérité et l’honnêteté.
- Les appels aux dons doivent préciser clairement la finalité des ressources demandées.
- Les promesses irréalistes ou mensongères sont interdites.
- Les campagnes doivent inspirer confiance, non manipuler par la peur ou la culpabilisation.
Exemple :
- Annonce éthique : « Nous collectons pour offrir 500 kits scolaires aux enfants orphelins. »
- Annonce abusive : « Si vous ne donnez pas, ces enfants mourront demain. »
👉 Les responsables doivent se souvenir que la dignité s’applique aussi à la manière dont on parle des bénéficiaires.
Leçon 2 : Transparence dans l’acceptation des dons
Tout don ne peut pas être accepté sans discernement. Les ressources doivent être cohérentes avec la mission et les valeurs du CDC.
Règles à appliquer :
- Refuser les dons issus d’activités illégales ou contraires à l’éthique (trafic, corruption, exploitation).
- Vérifier l’intention des donateurs : un don ne doit pas être conditionné à une manipulation politique, religieuse ou personnelle.
- Enregistrer chaque don dans un registre officiel.
- Fournir un reçu ou un accusé de réception à chaque donateur.
Exemple :
Si une entreprise connue pour exploiter les enfants au travail propose un financement, l’accepter serait en contradiction directe avec la mission du CDC.
👉 L’éthique prime sur l’opportunisme financier.
Leçon 3 : Gestion des subventions
Les subventions, qu’elles proviennent d’États, d’ONG internationales ou de fondations privées, exigent une gestion rigoureuse.
Obligations des responsables :
- Utiliser les fonds uniquement pour les projets convenus.
- Respecter les conditions fixées dans les conventions (objectifs, délais, indicateurs).
- Produire des rapports financiers et narratifs dans les délais impartis.
- Refuser toute subvention qui mettrait en péril l’indépendance et la neutralité de l’organisation.
Exemple :
Une fondation finance un centre de formation pour veuves. Les fonds ne peuvent pas être utilisés pour rénover le siège de l’organisation.
👉 Une subvention n’est pas un cadeau libre, c’est un contrat moral et légal.
Leçon 4 : Communication transparente avec les donateurs
Les donateurs ont droit à une information claire et régulière.
Pratiques éthiques :
- Envoyer des rapports d’activité qui montrent l’impact réel des dons.
- Remercier les donateurs publiquement (si leur anonymat n’est pas demandé).
- Répondre honnêtement aux questions des partenaires financiers.
Exemple :
Si une campagne a permis de récolter 50 millions pour un orphelinat, il faut expliquer comment chaque franc a été utilisé, combien d’enfants ont été pris en charge, et quelles difficultés ont été rencontrées.
👉 La communication entretient la confiance, qui est la première richesse de l’organisation.
Leçon 5 : Éviter la dépendance excessive
Vivre uniquement de dons ou de subventions peut fragiliser une organisation. La dépendance excessive à un seul bailleur met en péril son indépendance.
Stratégies recommandées :
- Diversifier les sources de financement (petits donateurs, grandes fondations, activités génératrices de revenus).
- Promouvoir l’autonomie progressive des projets (coopératives de veuves, micro-financements, partenariats locaux).
- Prévoir des fonds de réserve pour les situations d’urgence.
Exemple :
Si 90 % des ressources viennent d’un seul partenaire, une rupture de collaboration peut faire s’effondrer tous les projets.
👉 L’autonomie financière est un signe de maturité éthique et organisationnelle.
Leçon 6 : Protection de l’image des bénéficiaires
Les campagnes de collecte ne doivent pas exploiter la souffrance des bénéficiaires.
Règles à suivre :
- Obtenir le consentement avant d’utiliser une image ou un témoignage.
- Éviter les photos humiliantes ou dégradantes (ex. montrer des enfants affamés en pleurs pour susciter la pitié).
- Mettre en avant la dignité, la résilience et l’espérance des bénéficiaires.
👉 L’image de la souffrance ne doit pas devenir une marchandise pour attirer des dons.
Leçon 7 : Formation à l’éthique de la collecte
Les responsables chargés de la collecte de fonds doivent recevoir une formation spécifique :
- Techniques de communication honnêtes.
- Gestion des partenariats et relations avec les bailleurs.
- Normes internationales en matière de fundraising éthique.
- Prévention des conflits d’intérêts liés aux dons.
👉 Une collecte éthique repose sur des responsables compétents, transparents et formés.
Conclusion du chapitre
La collecte de fonds, la gestion des dons et l’utilisation des subventions ne sont pas des activités secondaires. Elles touchent au cœur de la mission et de la crédibilité du Chœur de Charité.
Une collecte éthique garantit que :
- Les bénéficiaires reçoivent une aide digne.
- Les donateurs sont respectés dans leur confiance.
- L’organisation reste fidèle à sa mission, sans compromission.
👉 En matière de dons, une règle d’or : mieux vaut un petit financement propre qu’un grand financement douteux.
Chapitre 11 : Gestion des ressources humaines
Introduction générale
Les ressources humaines (RH) sont la première richesse du Chœur de Charité (CDC). Une organisation peut avoir des financements abondants et des projets ambitieux, mais sans des personnes motivées, compétentes et respectées, elle reste fragile. La manière dont le CDC gère ses bénévoles, ses salariés et ses responsables est donc un indicateur direct de son éthique.
La gestion des ressources humaines ne se limite pas à distribuer des tâches : elle implique de créer un climat de confiance, de justice et de dignité, afin que chaque membre puisse contribuer pleinement à la mission. Ce chapitre définit les principes éthiques que doivent suivre les responsables pour gérer les ressources humaines avec intégrité et bienveillance.
Leçon 1 : Respect et équité
Chaque personne, qu’elle soit bénévole, salariée, responsable ou bénéficiaire engagé dans une activité, doit être traitée avec respect.
Principes clés :
- Le respect ne dépend pas du poste occupé.
- Les décisions concernant les personnes (affectations, responsabilités, évaluations) doivent être prises sur des critères objectifs.
- L’équité consiste à traiter chacun selon ses droits et ses besoins, sans favoritisme.
Exemple concret :
Deux bénévoles accomplissent le même travail. L’un est parent d’un responsable, l’autre non. L’équité impose de les valoriser de la même manière.
👉 L’injustice interne détruit la cohésion plus sûrement que le manque de moyens financiers.
Leçon 2 : Recrutement et intégration éthiques
Recruter est une étape délicate : elle détermine la qualité de l’équipe et reflète les valeurs de l’organisation.
Règles éthiques du recrutement :
- Publier les critères de sélection de manière transparente.
- Interdire le népotisme et le favoritisme.
- Sélectionner sur la base de la compétence, de l’engagement et de l’intégrité.
- Accueillir les nouveaux avec une formation d’intégration (mission, vision, valeurs, code de conduite).
Exemple :
Un poste de coordinateur ne doit pas être attribué uniquement parce qu’un candidat est proche d’un dirigeant, mais parce qu’il est le plus qualifié et motivé.
👉 Le recrutement doit bâtir une équipe fidèle aux valeurs, pas une clientèle personnelle.
Leçon 3 : Motivation et reconnaissance
La motivation ne repose pas uniquement sur la rémunération. Dans le CDC, beaucoup de personnes sont bénévoles, et leur engagement doit être reconnu.
Bonnes pratiques :
- Exprimer régulièrement des remerciements (en public et en privé).
- Délivrer des certificats de reconnaissance ou lettres de recommandation.
- Valoriser les réussites lors des assemblées ou événements.
- Offrir des opportunités de formation et de développement personnel.
Exemple :
Un bénévole qui consacre plusieurs années au service de l’organisation doit sentir que son engagement est reconnu, même s’il n’est pas rémunéré.
👉 La reconnaissance nourrit la fidélité bien plus que les avantages matériels.
Leçon 4 : Rémunération juste et conditions de travail
Pour les employés salariés, la rémunération doit être :
- Conforme à la législation nationale.
- Équitable par rapport aux responsabilités.
- Versée régulièrement et sans retard.
En plus de la rémunération, les conditions de travail doivent respecter la santé, la sécurité et l’équilibre familial.
Exemple :
Un employé ne peut pas être contraint à travailler des heures excessives sans compensation, ni subir un environnement de travail toxique.
👉 Une organisation qui exploite ses employés trahit ses propres valeurs.
Leçon 5 : Formation et développement
Une organisation qui cesse de former ses membres se condamne à la stagnation.
Principes éthiques de la formation :
- Chaque membre doit avoir accès à des formations adaptées à ses fonctions.
- La formation ne doit pas être réservée aux « proches » des dirigeants.
- Le développement des compétences profite à l’organisation et à l’individu.
Exemple :
Un trésorier bénévole doit recevoir une initiation à la comptabilité associative, même s’il n’est pas professionnel.
👉 La formation transforme la bonne volonté en efficacité.
Leçon 6 : Égalité et non-discrimination
Le CDC doit être un espace de justice sociale où personne n’est exclu ou diminué en raison de son identité.
Règles éthiques :
- Offrir les mêmes opportunités aux hommes et aux femmes.
- Valoriser les compétences des jeunes comme des plus âgés.
- Respecter et intégrer les personnes handicapées.
- Refuser toute discrimination basée sur l’origine, la culture, la religion ou la condition sociale.
Exemple :
Si deux personnes ont les mêmes compétences, l’une ne peut pas être écartée parce qu’elle est veuve, handicapée ou issue d’une minorité.
👉 L’égalité est une traduction concrète de la fraternité.
Leçon 7 : Gestion des conflits et médiation
Dans toute organisation humaine, des tensions apparaissent. La manière dont elles sont gérées reflète la maturité éthique des responsables.
Bonnes pratiques :
- Instaurer des mécanismes de dialogue et de médiation.
- Écouter toutes les parties avant de décider.
- Chercher des solutions constructives et réparatrices plutôt que des sanctions rapides.
- Prévenir les conflits par une communication claire.
Exemple :
Deux bénévoles se disputent la responsabilité d’une activité. Au lieu d’imposer une décision autoritaire, le responsable organise une rencontre pour clarifier les rôles et trouver un accord.
👉 Une gestion juste des conflits renforce la cohésion au lieu de la briser.
Leçon 8 : Gestion des départs et transitions
Le départ d’un membre (volontaire ou contraint) doit être géré avec dignité.
Règles à suivre :
- Respecter les démissions libres, sans culpabilisation.
- Accompagner les licenciements par des explications claires et des procédures justes.
- Organiser des entretiens de sortie pour apprendre de l’expérience du membre.
- Honorer les anciens membres pour leur service, même après leur départ.
Exemple :
Un bénévole qui quitte l’organisation pour raisons personnelles doit être remercié publiquement pour ses années de service, et non ignoré.
👉 La dignité se mesure aussi à la façon dont on dit au revoir.
Conclusion du chapitre
La gestion des ressources humaines dans le Chœur de Charité est une mission sacrée : il s’agit de gérer des personnes, non des machines.
Un responsable doit toujours se demander :
- Est-ce que je traite chaque membre avec respect et équité ?
- Est-ce que je reconnais et valorise les efforts ?
- Est-ce que je crée un climat où chacun peut grandir et contribuer ?
👉 Quand les ressources humaines sont bien gérées, l’organisation devient une famille de charité où règnent la dignité, la fraternité et la justice.
Chapitre 12 : Recrutement, sélection et évaluation
Introduction générale
Le recrutement et la sélection des membres, bénévoles, salariés et responsables constituent un moment crucial pour toute organisation. Dans le Chœur de Charité (CDC), où la mission repose sur la confiance, la justice et la fraternité, chaque erreur de recrutement peut mettre en danger non seulement un projet, mais aussi la crédibilité morale de l’ensemble de l’organisation.
Ce chapitre met en lumière les règles déontologiques qui doivent guider le recrutement, la sélection et l’évaluation. Il insiste sur la transparence, l’équité et la compétence, tout en rappelant que le CDC n’est pas une entreprise commerciale : ses choix doivent toujours être orientés par la mission et les valeurs, non par des intérêts partisans ou personnels.
Leçon 1 : Principes éthiques du recrutement
Recruter, c’est inviter une personne à rejoindre une mission. Cela engage donc la réputation et la cohésion de l’organisation.
Principes de base :
- Clarté : les postes ou missions doivent être définis précisément (rôles, responsabilités, durée, conditions).
- Égalité : toute personne ayant les compétences doit avoir la possibilité de postuler.
- Transparence : le processus doit être public, documenté et compréhensible par tous.
- Éthique : il est interdit de recruter sur la base du favoritisme, du népotisme ou de l’appartenance ethnique, religieuse ou politique.
Exemple concret :
Si le CDC recherche un coordinateur d’orphelinat, l’appel doit être publié clairement, avec des critères objectifs, et non réservé en secret à une personne proche d’un dirigeant.
👉 Recruter, c’est bâtir la crédibilité de demain.
Leçon 2 : Processus de recrutement transparent
Le recrutement doit suivre un processus clair, formalisé et reproductible.
Étapes recommandées :
- Annonce publique : diffusion de l’offre auprès des membres et partenaires.
- Réception des candidatures : collecte des dossiers avec accusés de réception.
- Pré-sélection : vérification des critères de base.
- Entretiens et tests : évaluation des compétences techniques et humaines.
- Décision collégiale : prise de décision en équipe, non par une seule personne.
- Communication des résultats : informer tous les candidats, même non retenus.
👉 L’absence de transparence dans une seule étape fragilise tout le processus.
Leçon 3 : Critères de sélection
La sélection doit se baser sur trois dimensions principales :
- La compétence technique : qualifications, expériences, savoir-faire.
- L’intégrité morale : loyauté, sens de la responsabilité, éthique de service.
- L’adéquation avec les valeurs : alignement avec la mission et la devise « Volonté – Sacrifice – Charité ».
Exemple :
Un candidat très compétent techniquement mais connu pour des pratiques corrompues doit être écarté. À l’inverse, une personne intègre et motivée peut être formée pour acquérir des compétences complémentaires.
👉 Dans le CDC, les valeurs priment sur le prestige.
Leçon 4 : Prévenir le népotisme et le favoritisme
Le recrutement est souvent le terrain privilégié des abus : favoritisme, pressions politiques, influences religieuses. Ces pratiques détruisent la crédibilité.
Règles de prévention :
- Aucun responsable ne peut recruter un membre de sa famille directe sans validation du Conseil.
- Les critères de sélection doivent être écrits et accessibles.
- Les décisions doivent être prises par un comité pluraliste, non par une seule personne.
- Les recours doivent être possibles en cas de suspicion d’injustice.
Exemple :
Si un poste est attribué à un proche sans respect des procédures, les autres membres perdront confiance, même si cette personne est compétente.
👉 La justice ne doit pas seulement être faite, elle doit se voir.
Leçon 5 : Intégration et accompagnement
Recruter ne suffit pas. Une intégration soignée permet de fidéliser les nouveaux membres et de les aligner sur la culture de l’organisation.
Bonnes pratiques :
- Organiser une formation d’accueil (mission, vision, valeurs, code éthique).
- Assigner un mentor ou un responsable de suivi.
- Encourager l’implication progressive pour éviter les surcharges.
- Créer une ambiance fraternelle qui facilite l’adaptation.
Exemple :
Un nouveau bénévole doit recevoir un livret de bienvenue, être présenté aux autres, et bénéficier d’un accompagnement dans ses premières tâches.
👉 L’intégration transforme un « nouveau » en un « frère/sœur de charité ».
Leçon 6 : Évaluation continue et objective
L’évaluation n’est pas une sanction, mais un outil de croissance.
Principes de l’évaluation éthique :
- Elle doit être régulière (au moins une fois par an).
- Elle doit porter à la fois sur la performance (compétence) et sur l’attitude (valeurs, collaboration).
- Elle doit être menée avec bienveillance, en valorisant les réussites et en identifiant les axes d’amélioration.
- Elle doit être documentée et partagée avec la personne concernée.
Exemple :
Un responsable de projet est évalué non seulement sur la réalisation des activités, mais aussi sur sa capacité à travailler en équipe et à respecter les principes de transparence.
👉 Une évaluation constructive motive, une évaluation injuste détruit.
Leçon 7 : Mesures correctives et sanctions
Si une évaluation révèle des manquements graves (incompétence, abus, manquements éthiques), des mesures correctives doivent être prises.
Mesures possibles :
- Formation complémentaire.
- Accompagnement renforcé par un mentor.
- Réaffectation à un autre poste.
- Suspension ou destitution en cas de faute grave.
Exemple :
Un trésorier qui ne respecte pas les procédures comptables peut être formé avant de songer à le remplacer, sauf en cas de fraude avérée.
👉 L’objectif est de redresser avant de punir, sauf lorsque l’intégrité est compromise.
Conclusion du chapitre
Le recrutement, la sélection et l’évaluation sont les fondations de la qualité humaine du Chœur de Charité.
- Un recrutement juste attire les talents et renforce la crédibilité.
- Une sélection objective protège l’organisation contre les dérives.
- Une évaluation régulière nourrit la croissance et l’excellence.
👉 Dans le CDC, choisir une personne n’est pas seulement un acte administratif, c’est un acte éthique qui engage la mission et l’avenir.
Chapitre 13 : Formation, développement et mentorat
Introduction générale
Le Chœur de Charité (CDC) repose sur des valeurs humaines et spirituelles fortes. Mais ces valeurs, pour être incarnées efficacement, nécessitent des compétences. La bonne volonté est un socle, mais sans formation continue, elle peut rester insuffisante.
La formation et le développement ne sont pas des privilèges, mais une obligation éthique : les responsables ont le devoir d’accompagner chaque membre, bénévole ou salarié, dans son cheminement personnel et professionnel. En parallèle, le mentorat assure la transmission de l’expérience, le renforcement de l’engagement et la préparation de la relève.
Ce chapitre explore comment le CDC doit organiser la formation, le développement des compétences et le mentorat, afin de rester fidèle à sa mission et d’assurer sa pérennité.
Leçon 1 : La formation comme exigence éthique
Dans une organisation qui œuvre pour la charité et la dignité humaine, l’improvisation ne suffit pas.
Pourquoi la formation est une exigence éthique ?
- Parce que les bénéficiaires ont droit à un service de qualité.
- Parce que les donateurs attendent une gestion professionnelle.
- Parce que les membres doivent être outillés pour remplir leur mission avec compétence.
Exemple :
Un responsable financier bénévole doit recevoir une formation en comptabilité associative. Sans cela, même sa bonne volonté ne l’empêchera pas de commettre des erreurs.
👉 Former, c’est respecter la mission et les personnes.
Leçon 2 : Types de formation à privilégier
Le CDC doit développer plusieurs formes de formation adaptées aux besoins :
- Formation d’intégration : pour les nouveaux membres (mission, vision, valeurs, code éthique).
- Formation technique : compétences spécifiques (comptabilité, gestion de projets, communication, soins aux orphelins).
- Formation éthique : rappel des principes de dignité, transparence, neutralité, impartialité.
- Formation en leadership : management, gestion d’équipe, résolution de conflits.
- Formation spirituelle et humaine : développement personnel, écoute active, empathie.
👉 Une formation complète nourrit à la fois les compétences et l’esprit.
Leçon 3 : Le développement continu
La formation n’est pas un événement ponctuel, mais un processus permanent.
Principes de développement continu :
- Planifier des sessions régulières (annuelles, semestrielles).
- Évaluer les besoins en compétences avant chaque plan de formation.
- Encourager l’autoformation (lectures, recherches, cours en ligne).
- Prévoir des échanges avec d’autres organisations (partage d’expériences).
Exemple :
Un coordinateur de projets doit actualiser régulièrement ses connaissances sur les normes internationales en matière de protection de l’enfance.
👉 Se former en continu, c’est rester fidèle à l’exigence de qualité.
Leçon 4 : Le mentorat comme transmission vivante
Le mentorat est une pratique essentielle pour assurer la continuité.
Rôles d’un mentor :
- Partager son expérience et ses connaissances.
- Guider le mentoré dans ses responsabilités.
- Encourager et corriger avec bienveillance.
- Transmettre non seulement des savoir-faire, mais aussi un savoir-être.
Exemple :
Un ancien responsable d’orphelinat accompagne un nouveau coordinateur, non seulement pour les aspects logistiques, mais aussi pour la gestion des relations humaines délicates avec les enfants.
👉 Le mentorat crée un pont entre générations, et préserve l’identité de l’organisation.
Leçon 5 : Sélection et préparation des mentors
Tout le monde ne peut pas être mentor.
Critères pour devenir mentor :
- Expérience significative dans l’organisation.
- Réputation d’intégrité et de fidélité aux valeurs.
- Compétence reconnue dans le domaine concerné.
- Disponibilité et capacité d’écoute.
Exemple :
Un responsable charismatique mais autoritaire peut être un excellent manager, mais pas un bon mentor.
👉 Le mentor doit être un modèle, pas seulement un expert.
Leçon 6 : Impact du développement et du mentorat
La formation et le mentorat produisent des effets mesurables :
- Amélioration de la qualité des services rendus aux bénéficiaires.
- Fidélisation des bénévoles et des salariés.
- Réduction des erreurs et des conflits internes.
- Renforcement de la succession et de la continuité organisationnelle.
Exemple :
Une veuve formée à la gestion coopérative et accompagnée par une mentore peut devenir à son tour responsable d’un groupe de solidarité, créant ainsi un cercle vertueux.
👉 Le développement des personnes est le développement de l’organisation.
Leçon 7 : Les obstacles à éviter
Malgré son importance, la formation peut rencontrer des obstacles :
- Le manque de moyens financiers : il faut alors privilégier les partenariats et la créativité (formations locales, échanges bénévoles).
- Le favoritisme : réserver la formation aux « proches » détruit l’équité.
- La négligence : considérer que la bonne volonté suffit conduit à la médiocrité.
- La résistance au changement : certains peuvent craindre la formation comme une remise en question.
👉 La culture de formation doit devenir un réflexe partagé par tous.
Conclusion du chapitre
La formation, le développement et le mentorat sont des investissements éthiques pour le Chœur de Charité.
- La formation garantit la compétence.
- Le développement assure la progression.
- Le mentorat transmet l’expérience et prépare la relève.
👉 Une organisation qui forme et accompagne ses membres devient une communauté vivante, capable de durer et de s’adapter aux défis de l’avenir, tout en restant fidèle à sa mission : servir les plus vulnérables avec dignité et charité.
Chapitre 14 : Relations internes et fraternité organisationnelle
Introduction générale
La force d’une organisation ne se mesure pas seulement à ses projets, à ses ressources ou à sa visibilité publique, mais à la qualité des relations internes qui l’animent. Le Chœur de Charité (CDC) se définit comme une famille de solidarité et de charité. Cette identité repose sur une conviction : une fraternité vécue à l’intérieur est la condition pour témoigner de la charité à l’extérieur.
Les relations internes doivent refléter la devise de l’organisation : Volonté – Sacrifice – Charité. Cela suppose une gestion fraternelle des tensions, une culture de la communication sincère, la solidarité mutuelle et le respect des différences.
Dans ce chapitre, nous examinerons les principes éthiques qui doivent gouverner les relations internes au CDC, afin que l’organisation soit un véritable espace de fraternité et de paix, où chaque membre se sent reconnu, soutenu et respecté.
Leçon 1 : La fraternité comme valeur organisationnelle
La fraternité n’est pas un sentiment vague ou une belle idée : c’est une pratique concrète qui doit imprégner toutes les relations internes.
Caractéristiques de la fraternité organisationnelle :
- Voir chaque membre comme un frère ou une sœur, non comme un concurrent.
- Favoriser l’entraide mutuelle, même au-delà des responsabilités formelles.
- Créer un climat d’accueil pour les nouveaux, afin qu’ils se sentent rapidement intégrés.
Exemple concret :
Lorsqu’un membre traverse une épreuve personnelle (maladie, deuil, difficultés économiques), les autres ne doivent pas rester indifférents. Une visite, un soutien, un geste collectif sont des expressions de fraternité.
👉 Une organisation sans fraternité interne ne peut pas témoigner authentiquement de la charité à l’extérieur.
Leçon 2 : Communication interne transparente et bienveillante
Les conflits naissent souvent d’un manque de communication ou de malentendus.
Principes éthiques de communication interne :
- Dire la vérité avec respect, sans brutalité ni manipulation.
- Privilégier le dialogue direct plutôt que les rumeurs.
- Tenir informés les membres des décisions importantes.
- Cultiver une culture de l’écoute réciproque.
Exemple :
Un responsable qui change une orientation de projet doit en informer son équipe clairement et expliquer les raisons, au lieu de laisser les membres découvrir la décision par hasard.
👉 La transparence dans la communication construit la confiance.
Leçon 3 : Gestion fraternelle des conflits
Les conflits internes sont inévitables, mais leur gestion peut renforcer ou affaiblir l’organisation.
Étapes d’une gestion fraternelle des conflits :
- Écouter toutes les parties avec impartialité.
- Chercher d’abord la réconciliation plutôt que la sanction immédiate.
- Recourir à la médiation en cas de blocage.
- Ne jamais humilier une personne en public lors d’un différend.
Exemple :
Deux membres se disputent la responsabilité d’une activité. Le responsable organise une rencontre, leur donne à chacun la parole, puis propose une solution équilibrée qui respecte les compétences et les sensibilités de chacun.
👉 Dans le CDC, le conflit doit être une occasion de croissance, pas de division.
Leçon 4 : Respect des différences et inclusion
La diversité est une richesse : culturelle, religieuse, sociale, générationnelle. Mais elle peut devenir source de tensions si elle n’est pas vécue dans le respect.
Règles éthiques :
- Valoriser les différences comme des complémentarités.
- Refuser toute forme d’exclusion interne (sur la base du sexe, de l’origine, de l’âge, de la confession).
- Promouvoir une culture de l’inclusion active.
Exemple :
Dans un groupe, les jeunes et les aînés doivent être invités à collaborer, chacun apportant sa créativité et son expérience.
👉 L’inclusion concrète traduit l’universalité du Chœur de Charité.
Leçon 5 : Solidarité interne et entraide
La charité commence en interne : les membres doivent se soutenir mutuellement.
Formes d’entraide interne :
- Solidarité financière en cas de crise (maladie, décès, accident).
- Soutien moral et psychologique en cas d’épreuve.
- Mobilisation collective pour aider un membre dans un projet de vie (études, logement, activité économique).
Exemple :
Une veuve membre du CDC rencontre des difficultés pour scolariser ses enfants. Le groupe local organise une collecte pour l’aider, montrant ainsi que la fraternité interne est réelle.
👉 La solidarité vécue renforce l’esprit de famille et attire de nouveaux membres.
Leçon 6 : Participation démocratique et implication
Chaque membre doit avoir la possibilité de contribuer à la vie de l’organisation.
Exigences éthiques :
- Les décisions importantes doivent être discutées collectivement.
- Les membres doivent être consultés régulièrement.
- Les talents et compétences de chacun doivent être valorisés.
Exemple :
Lors de la préparation d’un projet culturel, tous les membres sont invités à proposer des idées. Cette participation favorise l’appropriation collective du projet.
👉 Une organisation participative nourrit l’engagement et réduit les frustrations.
Leçon 7 : Prévention des divisions internes
Une fraternité organisationnelle exige aussi de prévenir les divisions.
Sources fréquentes de division :
- Rivalités pour le pouvoir.
- Soupçons liés aux finances.
- Favoritisme ou exclusions.
- Mauvaise gestion des différences culturelles.
Moyens de prévention :
- Instaurer une culture de reddition de comptes.
- Assurer une communication régulière.
- Pratiquer l’équité dans les nominations et responsabilités.
- Promouvoir la fraternité comme critère d’évaluation de la vie interne.
👉 Prévenir vaut mieux que guérir : une organisation divisée perd sa crédibilité.
Conclusion du chapitre
La fraternité organisationnelle est le ciment du Chœur de Charité. Elle repose sur :
- Le respect mutuel et l’accueil fraternel.
- Une communication claire et sincère.
- La gestion fraternelle des conflits.
- L’inclusion des différences.
- La solidarité vécue dans les épreuves.
- La participation démocratique.
👉 Une organisation qui vit la fraternité à l’intérieur devient un témoignage vivant de charité pour l’extérieur.
Chapitre 15 : Communication externe et témoignage public
Introduction générale
La communication externe est la manière dont une organisation se présente au monde extérieur : partenaires, donateurs, médias, autorités publiques, bénéficiaires potentiels et société civile. Pour le Chœur de Charité (CDC), la communication n’est pas un simple outil de visibilité : elle est un témoignage public de ses valeurs, de sa mission et de son intégrité.
Dans un monde marqué par la méfiance envers les institutions et la multiplication des scandales liés à la corruption ou à l’exploitation des vulnérables, une communication transparente, digne et cohérente est essentielle. Elle permet d’inspirer la confiance, de mobiliser des soutiens et de donner une voix aux bénéficiaires sans jamais les instrumentaliser.
Ce chapitre définit les principes éthiques qui doivent guider la communication externe du CDC afin qu’elle reste toujours fidèle à sa devise : Volonté – Sacrifice – Charité.
Leçon 1 : La vérité comme principe absolu
La première règle de la communication externe est la vérité.
- Aucun mensonge, exagération ou manipulation ne doit être utilisé pour séduire les donateurs ou impressionner le public.
- Les réussites doivent être présentées honnêtement, mais aussi les difficultés et les limites rencontrées.
- L’intégrité impose de dire la réalité telle qu’elle est, même si elle est imparfaite.
Exemple concret :
Si un projet d’orphelinat a accueilli 80 enfants au lieu des 100 prévus, la communication doit refléter ce chiffre exact, tout en expliquant les raisons.
👉 La vérité inspire la confiance, alors que le mensonge détruit la crédibilité à long terme.
Leçon 2 : Respect de la dignité des bénéficiaires
La communication externe doit toujours protéger et valoriser la dignité des bénéficiaires.
Règles à suivre :
- Obtenir le consentement avant de publier une photo ou un témoignage.
- Éviter les images humiliantes ou misérabilistes (enfants en larmes, personnes dénudées).
- Mettre en avant la résilience et la force des bénéficiaires, et non seulement leur souffrance.
- Ne pas réduire une personne à son statut de vulnérable : elle est avant tout un être humain digne.
Exemple :
Plutôt que de montrer uniquement des enfants orphelins affamés, valoriser leur sourire à l’école, leurs progrès et leurs talents.
👉 L’éthique exige de protéger l’image des vulnérables contre toute exploitation.
Leçon 3 : Transparence financière dans la communication
Les donateurs et partenaires doivent savoir comment leurs contributions sont utilisées.
Pratiques éthiques :
- Publier régulièrement des rapports financiers simplifiés accessibles au grand public.
- Indiquer clairement la destination des fonds collectés lors de campagnes spécifiques.
- Rendre visibles les résultats concrets des projets financés.
Exemple :
Une campagne de collecte de fonds pour un centre médical doit être suivie d’un rapport montrant le nombre de consultations offertes, les médicaments achetés, etc.
👉 La transparence n’est pas seulement une obligation interne : elle doit être communiquée à l’extérieur.
Leçon 4 : Neutralité dans le message public
La communication externe doit respecter le principe de neutralité confessionnelle, culturelle et politique du CDC.
Exigences :
- Ne pas utiliser le nom ou l’image du CDC pour faire campagne électorale.
- Ne pas donner l’impression que l’organisation appartient à une confession particulière.
- Éviter les slogans ou messages qui excluent certaines cultures.
Exemple :
Lors d’un partenariat avec une autorité politique, la communication doit remercier l’institution, et non soutenir la personne politiquement.
👉 La neutralité protège la crédibilité universelle de l’organisation.
Leçon 5 : Cohérence entre discours et pratiques
Le plus grand danger de la communication est l’écart entre le discours officiel et la réalité vécue.
Règles éthiques :
- Ne pas promettre ce que l’organisation n’est pas capable de réaliser.
- Ne pas afficher une image parfaite alors que des problèmes sérieux existent en interne.
- Veiller à ce que le comportement des responsables soit conforme au message public.
Exemple :
Si le CDC communique sur la transparence, les rapports financiers doivent effectivement être accessibles et vérifiables.
👉 La communication doit être un miroir fidèle, non une vitrine trompeuse.
Leçon 6 : Relations avec les médias
Les médias sont des relais essentiels pour faire connaître la mission, mais les relations doivent être gérées avec prudence.
Principes à respecter :
- Répondre aux journalistes avec sincérité et professionnalisme.
- Préparer des porte-parole formés et mandatés.
- Refuser la diffamation ou l’attaque publique contre d’autres organisations ou personnes.
- Corriger les informations erronées avec calme et preuves.
Exemple :
Si une polémique surgit sur l’utilisation des dons, les responsables doivent fournir rapidement un rapport détaillé plutôt que de se réfugier dans le silence ou l’agressivité.
👉 Les médias ne sont pas des ennemis : une communication claire transforme la critique en opportunité de transparence.
Leçon 7 : Témoignage public par l’exemple
La meilleure communication externe n’est pas dans les mots, mais dans les actes.
Formes de témoignage par l’exemple :
- Le sérieux dans l’organisation d’événements.
- La dignité et la transparence dans la gestion des dons.
- La fraternité vécue entre membres, visible à l’extérieur.
- Les projets réalisés qui parlent d’eux-mêmes.
Exemple :
Un centre éducatif qui fonctionne avec rigueur et humanité est un témoignage plus fort qu’une campagne de communication coûteuse.
👉 Le CDC doit être un témoignage vivant de charité et d’intégrité.
Conclusion du chapitre
La communication externe et le témoignage public ne sont pas accessoires pour le Chœur de Charité : ils sont le reflet de son identité.
- La vérité est le fondement.
- La dignité des bénéficiaires est une priorité.
- La transparence financière est une obligation.
- La neutralité protège l’universalité.
- La cohérence entre discours et pratiques fonde la crédibilité.
👉 En définitive, la communication externe n’est pas une stratégie de marketing, mais un témoignage de charité vécue. Elle invite le monde à croire qu’une organisation fraternelle, transparente et universelle est possible.
Chapitre 16 : Relations avec les bénéficiaires
Introduction générale
Les bénéficiaires sont au cœur de la mission du Chœur de Charité (CDC). Orphelins, veuves, personnes en détresse, exclus sociaux ou victimes de violence : ce sont eux qui justifient l’existence même de l’organisation. Sans bénéficiaires, il n’y a ni mission, ni raison d’être, ni crédibilité.
Les relations avec les bénéficiaires doivent donc être gérées avec un profond respect, une sensibilité humaine, et une rigueur éthique. Les responsables du CDC ne doivent jamais considérer les bénéficiaires comme des « objets de charité » ou comme des « chiffres » pour les rapports, mais comme des sujets de dignité et des partenaires dans le chemin de réinsertion et de résilience.
Ce chapitre présente les principes éthiques qui doivent guider les relations entre le CDC et ses bénéficiaires, afin que la charité ne soit jamais une source de dépendance, d’humiliation ou de manipulation.
Leçon 1 : Reconnaître la dignité inaliénable des bénéficiaires
Le premier devoir des responsables est de reconnaître que les bénéficiaires sont des personnes humaines, dotées d’une dignité inaliénable.
Conséquences pratiques :
- Les traiter avec respect en toutes circonstances.
- Bannir les attitudes de condescendance ou de paternalisme.
- Les considérer comme des sujets actifs de leur propre vie.
Exemple concret :
Une veuve qui reçoit une aide financière doit être consultée sur la manière dont elle souhaite l’utiliser, et non être obligée de suivre un plan imposé par l’organisation.
👉 La dignité n’est pas donnée par l’aide : elle est déjà présente dans chaque bénéficiaire.
Leçon 2 : Écoute et participation
Les bénéficiaires ne sont pas seulement des « receveurs ». Ils doivent participer activement aux décisions qui les concernent.
Bonnes pratiques :
- Organiser des consultations avant de lancer un projet.
- Créer des espaces où les bénéficiaires peuvent exprimer leurs besoins et leurs critiques.
- Encourager leur implication dans la mise en œuvre des programmes.
Exemple :
Avant de construire un centre de formation pour veuves, les responsables doivent demander aux bénéficiaires quels types de formations correspondent réellement à leurs aspirations et à leurs réalités locales.
👉 La charité ne doit pas être une imposition, mais une collaboration.
Leçon 3 : Confidentialité et protection des données
Beaucoup de bénéficiaires partagent des informations personnelles sensibles : histoire familiale, état de santé, traumatisme. Les responsables doivent garantir la confidentialité absolue.
Règles éthiques :
- Ne jamais divulguer d’informations personnelles sans consentement.
- Stocker les dossiers en toute sécurité.
- Utiliser les témoignages ou photos uniquement avec autorisation.
Exemple :
Un enfant orphelin ne peut pas être exposé publiquement avec son nom et son histoire tragique dans une brochure sans l’accord de son tuteur légal.
👉 Protéger les bénéficiaires, c’est aussi protéger leur intimité.
Leçon 4 : Équité et impartialité dans la distribution de l’aide
L’aide doit être distribuée selon des critères justes et transparents, non selon les préférences personnelles des responsables.
Exigences :
- Définir des critères clairs (niveau de vulnérabilité, nombre de personnes à charge, urgence de la situation).
- Refuser le favoritisme, le népotisme ou la corruption.
- Expliquer les choix aux bénéficiaires pour éviter les malentendus.
Exemple :
Si 100 bourses scolaires sont disponibles, elles doivent être attribuées en fonction des besoins et non selon l’appartenance ethnique ou religieuse.
👉 L’équité est la première preuve de crédibilité auprès des bénéficiaires.
Leçon 5 : Protection contre l’exploitation
Les bénéficiaires, du fait de leur vulnérabilité, sont particulièrement exposés au risque d’exploitation.
Formes d’exploitation à proscrire :
- Exploitation financière (exiger une contrepartie pour une aide gratuite).
- Exploitation politique (forcer les bénéficiaires à soutenir un parti).
- Exploitation religieuse (conditionner l’aide à une appartenance confessionnelle).
- Exploitation sexuelle (profiter de la dépendance d’un bénéficiaire).
👉 Toute exploitation est une trahison de la mission du CDC et doit être sanctionnée immédiatement.
Leçon 6 : Autonomisation et sortie de la dépendance
La véritable charité ne crée pas une dépendance éternelle. Elle aide à reconstruire une autonomie.
Stratégies d’autonomisation :
- Offrir des formations professionnelles et économiques.
- Encourager la création de coopératives ou d’activités génératrices de revenus.
- Favoriser l’éducation des enfants pour briser le cercle de la pauvreté.
- Renforcer l’estime de soi des bénéficiaires.
Exemple :
Plutôt que de donner uniquement de la nourriture à une veuve, le CDC peut l’accompagner pour lancer un petit commerce qui lui permettra de nourrir durablement ses enfants.
👉 L’autonomie est la forme la plus aboutie de la charité.
Leçon 7 : Suivi et accompagnement
La relation avec les bénéficiaires ne doit pas être ponctuelle, mais durable.
Obligations :
- Mettre en place un suivi régulier (visites, évaluations, bilans).
- Offrir un accompagnement psychologique et spirituel, au-delà de l’aide matérielle.
- Adapter les projets en fonction de l’évolution des besoins.
Exemple :
Un enfant orphelin pris en charge par le CDC doit bénéficier d’un suivi éducatif jusqu’à son autonomie, et non d’une aide ponctuelle qui l’abandonne après quelques mois.
👉 La fidélité dans l’accompagnement traduit la profondeur de la mission.
Leçon 8 : Gratitude réciproque
La relation avec les bénéficiaires doit être marquée par la réciprocité.
- Le CDC offre son soutien.
- Les bénéficiaires expriment leur reconnaissance (sans obligation ni pression).
- Cette gratitude nourrit une relation fraternelle, et non une relation de domination.
Exemple :
Un groupe d’orphelins soutenus peut participer à un événement culturel en signe de gratitude, ce qui valorise leur dignité et renforce le lien avec l’organisation.
👉 La gratitude réciproque transforme l’aide en fraternité.
Conclusion du chapitre
La relation avec les bénéficiaires est le cœur battant du Chœur de Charité. Elle doit être marquée par :
- Le respect inconditionnel de la dignité.
- L’écoute et la participation active.
- L’équité et l’impartialité.
- La protection contre toute exploitation.
- L’autonomisation et le suivi fidèle.
👉 En vivant ces principes, le CDC évite de réduire la charité à une assistance et en fait une véritable alliance fraternelle avec les vulnérables.
Chapitre 17 : Partenariats et collaborations externes
Introduction générale
Aucune organisation ne peut, à elle seule, répondre à l’ensemble des défis humains, sociaux et économiques. Le Chœur de Charité (CDC), bien qu’animé d’une volonté ferme et d’une énergie fraternelle, a besoin de partenaires pour étendre son action et renforcer son impact.
Les partenariats et collaborations externes sont donc une richesse, mais aussi un risque. Bien gérés, ils multiplient les ressources et les opportunités ; mal encadrés, ils peuvent entraîner des compromissions, des dépendances ou des détournements de mission.
Ce chapitre définit les principes éthiques qui doivent guider le CDC dans le choix, la gestion et l’évaluation de ses partenariats, afin que ceux-ci soient toujours cohérents avec la mission et les valeurs de l’organisation.
Leçon 1 : Le partenariat comme prolongement de la mission
Un partenariat n’est pas un simple contrat financier : il doit être compris comme un prolongement de la mission.
Conséquences pratiques :
- Ne pas accepter un partenariat qui détourne de la mission centrale (protection des orphelins, soutien aux veuves, charité universelle).
- Rechercher des collaborations qui renforcent la dignité humaine, la paix et la solidarité.
- S’assurer que les partenaires partagent au minimum des principes communs : justice, transparence, respect de la personne.
Exemple concret :
Travailler avec une ONG qui promeut l’éducation des enfants est cohérent avec la mission du CDC. Collaborer avec une entreprise connue pour exploiter les mineurs est une contradiction inacceptable.
👉 Le partenariat doit être une alliance pour la charité, pas une compromission.
Leçon 2 : Critères éthiques de sélection des partenaires
Le choix d’un partenaire ne doit jamais être basé uniquement sur la promesse de ressources.
Critères à examiner :
- La réputation du partenaire (antécédents éthiques, pratiques transparentes).
- La compatibilité des valeurs (respect de la dignité, non-discrimination, impartialité).
- La finalité du partenariat (objectifs concrets et utiles aux bénéficiaires).
- L’indépendance : le CDC doit garder son autonomie de décision.
- La légalité : le partenaire doit agir dans le respect des lois nationales et internationales.
👉 Un petit partenariat cohérent vaut mieux qu’une grande collaboration douteuse.
Leçon 3 : Modalités claires et écrites
Tout partenariat doit être formalisé par un accord écrit : convention, protocole, contrat.
Éléments indispensables :
- Les objectifs du partenariat.
- Les responsabilités de chaque partie.
- Les engagements financiers ou matériels.
- Les mécanismes de suivi et d’évaluation.
- Les clauses de résiliation en cas de manquement éthique.
Exemple :
Si une fondation finance un centre médical, le protocole doit indiquer précisément : le montant, le calendrier des versements, les obligations de rapport, et les critères de réussite.
👉 Un accord écrit protège les deux parties et prévient les malentendus.
Leçon 4 : Préservation de l’indépendance
Le CDC doit rester maître de son identité et de ses décisions.
Risques à éviter :
- Devenir dépendant d’un seul bailleur.
- Accepter des conditions qui obligent à soutenir une idéologie politique ou confessionnelle.
- Laisser un partenaire imposer ses propres priorités contraires à la mission.
Exemple :
Un partenaire politique qui demande que l’aide soit distribuée seulement à ses partisans compromettrait gravement l’indépendance de l’organisation.
👉 L’indépendance est une condition de fidélité à la mission.
Leçon 5 : Transparence dans la gestion des partenariats
La collaboration doit être transparente pour les membres, les bénéficiaires et les donateurs.
Pratiques éthiques :
- Informer les membres des partenariats conclus.
- Rendre publics les résultats des projets financés par des partenaires.
- Produire des rapports clairs et accessibles sur l’utilisation des ressources reçues.
Exemple :
Si une ONG internationale finance 100 bourses scolaires, le CDC doit publier le nombre exact de bénéficiaires, leurs profils et les résultats obtenus.
👉 La transparence protège la crédibilité de l’organisation et celle du partenaire.
Leçon 6 : Suivi, évaluation et révision des partenariats
Un partenariat ne doit pas être figé : il doit être évalué régulièrement.
Obligations :
- Organiser des réunions de suivi avec le partenaire.
- Évaluer les résultats par rapport aux objectifs convenus.
- Corriger les dérives éventuelles.
- Réviser ou mettre fin à la collaboration si elle ne sert plus la mission.
Exemple :
Un partenariat éducatif qui, après deux ans, n’atteint pas ses objectifs (écoles construites, enfants scolarisés) doit être réévalué pour éviter le gaspillage.
👉 Un partenariat est vivant : il se nourrit de suivi et d’adaptation.
Leçon 7 : Synergie et esprit de collaboration
L’esprit du CDC est la fraternité. Les partenariats doivent donc refléter cet esprit :
- Chercher des synergies au lieu de rivalités.
- Valoriser le partage de compétences et d’expériences.
- Promouvoir la coopération inter-organisationnelle plutôt que la compétition.
Exemple :
Au lieu de concurrencer une autre ONG locale dans un même village, le CDC peut collaborer pour partager les responsabilités : l’une s’occupe de la santé, l’autre de l’éducation.
👉 La collaboration doit renforcer la fraternité universelle, et non diviser.
Leçon 8 : Prévention des conflits d’intérêts dans les partenariats
Les partenariats sont aussi une zone de risques pour les conflits d’intérêts.
Règles de prévention :
- Interdire aux responsables du CDC d’accepter des avantages personnels en échange de partenariats.
- Rendre publics les critères de sélection des partenaires.
- Éviter les collaborations qui enrichissent directement des individus liés aux responsables.
👉 Un partenariat doit servir les bénéficiaires, non les intérêts personnels.
Conclusion du chapitre
Les partenariats et collaborations externes sont indispensables pour élargir l’action du Chœur de Charité, mais ils doivent toujours rester fidèles à l’esprit de la mission.
Un bon partenariat se reconnaît à :
- Sa cohérence avec la mission.
- La clarté des engagements.
- La transparence dans la gestion.
- Le respect de l’indépendance du CDC.
- Les résultats concrets au service des bénéficiaires.
👉 En définitive, les partenariats sont des alliances de charité. Bien vécus, ils multiplient les fruits ; mal gérés, ils deviennent des pièges.
Chapitre 18 : Prévention et gestion des abus
Introduction générale
Le Chœur de Charité (CDC) est une organisation dont la mission est de protéger, d’élever et de soutenir les personnes vulnérables : orphelins, veuves, exclus, marginalisés. Mais une organisation qui œuvre auprès de publics fragiles est aussi exposée à un risque grave : celui des abus, qu’ils soient financiers, psychologiques, physiques ou sexuels.
Un abus commis par un seul responsable peut détruire des années de travail, briser la confiance des bénéficiaires, décourager les donateurs et salir le nom de l’organisation. C’est pourquoi la prévention et la gestion des abus ne sont pas des options, mais des exigences vitales.
Ce chapitre propose un cadre clair et ferme pour prévenir, détecter et sanctionner toute forme d’abus au sein du CDC, afin de protéger les bénéficiaires, de maintenir la confiance et de rester fidèle à la mission de charité et de dignité humaine.
Leçon 1 : Comprendre les différentes formes d’abus
Un abus est tout acte qui utilise une position de pouvoir ou de confiance pour exploiter ou nuire à autrui.
Types d’abus à prévenir :
- Abus financiers : détournement de fonds, corruption, favoritisme dans l’attribution de ressources.
- Abus de pouvoir : autoritarisme, manipulation, menaces, humiliations.
- Abus psychologiques : paroles blessantes, discriminations, mépris, isolement volontaire d’un membre.
- Abus physiques : violences corporelles, châtiments corporels sur les enfants, brutalités.
- Abus sexuels : toute exploitation sexuelle, harcèlement, agressions ou relations imposées à des bénéficiaires ou collègues.
👉 Tout abus est une trahison des valeurs de charité et de fraternité.
Leçon 2 : La prévention comme devoir permanent
La meilleure manière de protéger l’organisation est d’empêcher que les abus surviennent.
Stratégies de prévention :
- Mettre en place un code de conduite clair, signé par tous les membres et responsables.
- Organiser des formations régulières sur la dignité, la protection des vulnérables et les règles éthiques.
- Effectuer des vérifications d’antécédents avant le recrutement des responsables et bénévoles.
- Interdire les situations à risque (ex. un adulte seul avec un enfant sans supervision).
Exemple concret :
Un bénévole qui accompagne régulièrement des enfants doit être encadré par une règle : jamais seul, toujours en groupe ou sous supervision.
👉 Prévenir vaut toujours mieux que réparer.
Leçon 3 : Mise en place de mécanismes de signalement
Les abus prospèrent dans le silence et la peur. Le CDC doit donc instaurer des canaux sûrs et accessibles pour signaler tout comportement abusif.
Exigences :
- Créer une cellule éthique ou un comité de protection.
- Mettre en place un système de plainte confidentielle (boîtes à suggestions, numéros d’appel, référents désignés).
- Protéger les lanceurs d’alerte contre toute représaille.
- Encourager les bénéficiaires à signaler eux-mêmes les abus.
Exemple :
Une veuve qui se sent exploitée par un responsable doit pouvoir dénoncer le fait sans craindre de perdre son soutien.
👉 Le signalement est un droit et une protection collective.
Leçon 4 : Procédure d’enquête et traitement des cas
Lorsqu’un abus est signalé, il ne doit jamais être ignoré ou minimisé.
Procédure recommandée :
- Recevoir la plainte et rassurer la victime.
- Ouvrir une enquête interne rapide et impartiale.
- Protéger la victime et les témoins durant l’enquête.
- Sanctionner immédiatement en cas de faute avérée.
- Transmettre aux autorités compétentes les cas qui relèvent de la justice (abus sexuels, violences graves, détournement).
Exemple :
Si un responsable détourne des fonds destinés aux orphelins, il doit être immédiatement suspendu et signalé aux autorités judiciaires.
👉 L’inaction face à un abus est une complicité silencieuse.
Leçon 5 : Sanctions et tolérance zéro
Face aux abus, la seule politique crédible est la tolérance zéro.
Sanctions possibles :
- Avertissement écrit en cas de manquement mineur (ex. paroles irrespectueuses).
- Suspension temporaire pour comportements contraires à l’éthique.
- Révocation immédiate pour abus graves (abus sexuels, détournement de fonds, violences physiques).
- Dénonciation aux autorités judiciaires en cas d’infraction légale.
👉 Protéger la mission exige de sacrifier toute complaisance.
Leçon 6 : Soutien aux victimes
La gestion des abus ne s’arrête pas à la sanction du fautif. Elle doit inclure le soutien aux victimes.
Mesures nécessaires :
- Offrir une écoute attentive et respectueuse.
- Proposer un accompagnement psychologique ou médical si nécessaire.
- Protéger la victime contre toute stigmatisation ou représailles.
- Restaurer sa dignité en l’impliquant dans la reconstruction de confiance.
Exemple :
Une adolescente victime d’abus dans un centre doit être accompagnée non seulement juridiquement, mais aussi psychologiquement pour reconstruire son estime d’elle-même.
👉 La charité ne se contente pas de condamner l’abus, elle guérit les blessures.
Leçon 7 : Éducation à la culture de vigilance
La lutte contre les abus n’est pas seulement une question de procédures : c’est une culture collective.
Comment instaurer cette culture :
- Sensibiliser régulièrement tous les membres à reconnaître les signaux d’alerte.
- Encourager chacun à se sentir responsable de la protection des autres.
- Promouvoir un climat où parler est valorisé, et non craint.
- Rappeler sans cesse que la dignité humaine est sacrée et intouchable.
Exemple :
Lorsqu’un enfant change soudainement de comportement (silence, peur, isolement), tous les encadrants doivent être attentifs et investiguer.
👉 La vigilance est une responsabilité partagée par tous.
Conclusion du chapitre
La prévention et la gestion des abus constituent une priorité vitale pour le Chœur de Charité.
- Comprendre toutes les formes d’abus.
- Mettre en place une prévention active.
- Ouvrir des canaux sûrs de signalement.
- Enquêter avec rigueur et impartialité.
- Sanctionner avec tolérance zéro.
- Soutenir les victimes et instaurer une culture de vigilance.
👉 En agissant ainsi, le CDC protège non seulement les personnes vulnérables qu’il sert, mais aussi son honneur, sa crédibilité et son identité profonde : une communauté fraternelle qui vit la charité dans la vérité et la justice.
Chapitre 19 : Gestion des biens matériels et infrastructures
Introduction générale
La mission du Chœur de Charité (CDC) ne repose pas uniquement sur la volonté et l’engagement humain. Elle s’appuie aussi sur des biens matériels et des infrastructures : bâtiments, orphelinats, centres de formation, véhicules, équipements informatiques, stocks alimentaires, dons en nature, etc.
Ces biens ont une double valeur :
- Une valeur matérielle, car ils sont le fruit des dons, des subventions ou des sacrifices des membres.
- Une valeur morale, car ils sont destinés au service direct des bénéficiaires vulnérables.
La gestion de ces biens n’est donc pas une question secondaire ou purement technique : c’est un enjeu éthique majeur. Tout abus, négligence ou gaspillage constitue une trahison de la confiance des donateurs et des bénéficiaires.
Leçon 1 : Principe de la responsabilité collective
Les biens matériels et infrastructures du CDC n’appartiennent pas aux individus, mais à l’organisation et à sa mission.
Conséquences pratiques :
- Aucun responsable ne doit s’approprier un bien, même de petite valeur.
- Les décisions concernant l’utilisation des infrastructures doivent être collectives.
- Tout membre doit se sentir coresponsable de la préservation des ressources.
Exemple concret :
Un véhicule offert au CDC pour transporter les enfants ne peut pas être utilisé comme voiture personnelle par un responsable, sauf autorisation exceptionnelle et justifiée.
👉 Les biens de l’organisation sont sacrés car ils appartiennent aux pauvres et aux vulnérables.
Leçon 2 : Inventaire et traçabilité
On ne peut pas gérer correctement ce que l’on ne connaît pas. Chaque bien doit être inventorié et suivi.
Exigences :
- Établir un registre d’inventaire complet (date d’acquisition, source, valeur, emplacement, responsable).
- Numéroter et étiqueter les biens (ex. ordinateurs, chaises, machines).
- Tenir des fiches de stock pour les dons alimentaires ou vestimentaires.
- Mettre à jour l’inventaire régulièrement (au moins une fois par an).
Exemple :
Si le CDC reçoit 200 sacs de riz, il doit être possible de savoir combien ont été distribués, combien restent en stock et qui en a bénéficié.
👉 L’inventaire est une preuve de sérieux et une barrière contre les détournements.
Leçon 3 : Entretien et maintenance des infrastructures
Un bien mal entretenu se dégrade rapidement et devient une perte.
Bonnes pratiques :
- Prévoir un budget annuel d’entretien pour les bâtiments et véhicules.
- Assurer des inspections régulières.
- Former les utilisateurs à une utilisation responsable.
- Mettre en place des contrats de maintenance pour les équipements sensibles (ordinateurs, générateurs, pompes à eau).
Exemple :
Un orphelinat dont le toit fuit et reste sans réparation rapide expose les enfants au danger, mais traduit aussi un manque d’éthique dans la gestion.
👉 Entretenir, c’est prolonger la mission. Négliger, c’est gaspiller.
Leçon 4 : Usage équitable et conforme à la mission
Les infrastructures doivent toujours être utilisées au service de la mission, et non à des fins privées ou discriminatoires.
Règles éthiques :
- Les salles, véhicules ou équipements ne doivent pas être réservés aux proches des responsables.
- Les bénéficiaires doivent avoir un accès prioritaire et équitable.
- Les locations ou mises à disposition externes doivent être encadrées et transparentes.
Exemple :
Un centre de formation construit pour les veuves ne peut pas être loué exclusivement pour des fêtes privées au détriment des bénéficiaires.
👉 L’usage des biens doit toujours refléter la priorité aux vulnérables.
Leçon 5 : Protection et sécurité des biens
La charité exige aussi de protéger les ressources confiées.
Obligations :
- Mettre en place des systèmes de sécurité (gardiennage, cadenas, caméras si possible).
- Assurer les biens de grande valeur (bâtiments, véhicules).
- Prévoir un plan de gestion des risques (incendie, vol, catastrophes naturelles).
- Responsabiliser les gestionnaires par des contrats écrits.
Exemple :
Un ordinateur contenant des données sensibles sur les bénéficiaires doit être protégé par mot de passe et conservé dans un lieu sûr.
👉 Protéger les biens, c’est protéger les bénéficiaires et l’avenir de l’organisation.
Leçon 6 : Éviter le gaspillage et promouvoir l’écologie
Le gaspillage des biens matériels est contraire à l’esprit de charité.
Pratiques à encourager :
- Réutiliser et recycler lorsque c’est possible.
- Distribuer équitablement pour éviter les excédents inutilisés.
- Sensibiliser les bénéficiaires et les membres à l’usage responsable des ressources.
- Intégrer des pratiques écologiques dans la construction et l’utilisation des infrastructures (énergie solaire, gestion de l’eau, matériaux durables).
Exemple :
Au lieu de laisser se perdre des vêtements donnés, organiser des distributions planifiées et adaptées aux besoins réels.
👉 La charité doit aussi respecter la création et éviter le gaspillage.
Leçon 7 : Transparence et reddition de comptes
Comme pour les finances, la gestion des biens matériels exige une reddition régulière.
Obligations :
- Présenter un rapport annuel sur l’état des biens et infrastructures.
- Publier les dons en nature reçus et leur affectation.
- Rendre compte des travaux réalisés et des budgets d’entretien utilisés.
Exemple :
Si une ONG partenaire finance la construction d’un orphelinat, le CDC doit fournir un rapport avec photos, factures et suivi d’utilisation du bâtiment.
👉 La transparence sur les biens renforce la confiance des donateurs et des bénéficiaires.
Leçon 8 : Responsabilité individuelle et sanctions
Toute négligence ou abus lié aux biens doit être sanctionné.
Fautes possibles :
- Appropriation personnelle (utiliser du matériel pour soi).
- Négligence grave (laisser un bâtiment se dégrader par inaction).
- Mauvaise utilisation (détourner un bien de sa finalité).
Sanctions :
- Rappel à l’ordre pour des erreurs mineures.
- Suspension en cas de récidive.
- Destitution et poursuites judiciaires en cas de détournement ou destruction volontaire.
👉 Les biens appartiennent aux vulnérables : en abuser est une double faute, contre l’organisation et contre les pauvres.
Conclusion du chapitre
La gestion des biens matériels et infrastructures est une responsabilité sacrée du Chœur de Charité.
- Ils appartiennent à la mission, non aux individus.
- Ils doivent être inventoriés, entretenus et utilisés avec équité.
- Ils doivent être protégés contre le gaspillage et les abus.
- Leur gestion doit être transparente et contrôlée.
👉 Gérer les biens, c’est prolonger la charité dans le concret. Chaque chaise, chaque bâtiment, chaque véhicule doit devenir un instrument au service de la dignité humaine.
Chapitre 20 : Confidentialité, données et information
Introduction générale
Le Chœur de Charité (CDC) travaille au quotidien avec des informations sensibles : identités d’orphelins, situations financières des veuves, données médicales, témoignages de victimes, rapports financiers, documents de partenariat. Ces données sont essentielles pour bien gérer les projets et rendre compte aux donateurs, mais elles peuvent devenir des armes dangereuses si elles sont mal protégées.
La confidentialité n’est pas un luxe administratif : c’est une exigence éthique. Respecter la confidentialité, c’est protéger la dignité des bénéficiaires, la confiance des donateurs et la crédibilité de l’organisation.
Ce chapitre définit les règles de gestion éthique de l’information et des données au sein du CDC.
Leçon 1 : La confidentialité comme principe de dignité
La première raison de protéger les données est le respect de la dignité humaine.
- Les bénéficiaires confient des informations intimes dans un climat de confiance.
- Les donateurs partagent des données financières sensibles.
- Les partenaires transmettent des documents stratégiques.
👉 La confidentialité est donc une promesse de respect : ce qui est confié au CDC doit rester entre de bonnes mains.
Exemple concret :
Une veuve raconte les violences subies par son mari décédé. Publier cette histoire sans son accord est une violation grave de sa dignité.
Leçon 2 : Classification des informations
Toutes les informations n’ont pas le même degré de sensibilité. Le CDC doit établir une classification claire :
- Informations publiques : celles qui peuvent être partagées librement (vision, mission, programmes).
- Informations internes : réservées aux membres et responsables (rapports d’activités, procès-verbaux).
- Informations confidentielles : accessibles uniquement aux personnes autorisées (données personnelles, dossiers médicaux, finances détaillées).
- Informations sensibles : nécessitant une protection maximale (témoignages d’abus, dossiers judiciaires, identités protégées).
👉 La gestion des informations doit s’adapter à leur niveau de confidentialité.
Leçon 3 : Collecte des données et consentement éclairé
Toute collecte de données doit se faire dans le respect de la liberté des bénéficiaires et partenaires.
Règles éthiques :
- Expliquer clairement pourquoi une donnée est collectée.
- Obtenir le consentement libre et éclairé.
- Ne pas collecter plus d’informations que nécessaire.
- Respecter le droit de retrait d’un bénéficiaire (il peut demander que ses données soient effacées).
Exemple :
Si le CDC prend une photo d’un enfant pour illustrer un rapport, il doit obtenir l’accord de son tuteur légal.
👉 Le consentement transforme la collecte en partenariat, et non en intrusion.
Leçon 4 : Stockage et sécurité des données
Une donnée confidentielle doit être protégée contre la perte, le vol ou l’accès non autorisé.
Bonnes pratiques :
- Stocker les dossiers papier dans des armoires fermées à clé.
- Protéger les ordinateurs par des mots de passe sécurisés.
- Limiter l’accès aux seules personnes autorisées.
- Sauvegarder régulièrement les fichiers électroniques.
Exemple :
Les listes d’orphelins avec leurs noms et adresses doivent être protégées et non laissées sur une table ouverte à tous.
👉 La sécurité des données est une responsabilité morale et technique.
Leçon 5 : Partage et diffusion des informations
Partager une information doit toujours respecter le principe du « besoin de savoir ».
Règles éthiques :
- Ne transmettre une donnée qu’aux personnes qui en ont réellement besoin pour leur mission.
- Anonymiser les informations dans les rapports publics (ex. écrire « 50 orphelins » plutôt que de publier leurs noms).
- Interdire la diffusion des informations confidentielles sur les réseaux sociaux ou en public.
Exemple :
Un responsable ne peut pas publier sur Facebook la photo d’une veuve en indiquant son nom et ses problèmes financiers.
👉 La discrétion protège la dignité et la confiance.
Leçon 6 : Formation à la confidentialité
La protection des données n’est pas innée : elle s’apprend.
Formations nécessaires :
- Sensibilisation des responsables et bénévoles aux enjeux de confidentialité.
- Apprentissage des règles de base de sécurité numérique.
- Études de cas pour comprendre les conséquences des violations de confidentialité.
Exemple :
Un nouveau bénévole doit être formé à ne pas poser de questions intrusives aux enfants et à respecter la discrétion dans ses propos.
👉 Une culture de confidentialité doit être instaurée à tous les niveaux.
Leçon 7 : Sanctions en cas de violation
Toute violation de la confidentialité est une faute grave.
Sanctions possibles :
- Rappel à l’ordre en cas de négligence légère.
- Suspension temporaire en cas de faute répétée.
- Exclusion définitive et, si nécessaire, poursuites judiciaires pour les violations graves (ex. diffusion d’informations sensibles ayant mis en danger une victime).
👉 La confidentialité n’est pas négociable : elle engage la crédibilité et la sécurité de l’organisation.
Conclusion du chapitre
La confidentialité, la gestion des données et la maîtrise de l’information sont des piliers éthiques du Chœur de Charité.
- Elles garantissent la dignité des bénéficiaires.
- Elles entretiennent la confiance des donateurs et partenaires.
- Elles protègent l’organisation contre les abus et les scandales.
👉 Dans un monde où l’information circule vite et peut être mal utilisée, le CDC doit être un modèle de rigueur et de discrétion, fidèle à sa mission de charité et de respect de la personne humaine.
Chapitre 21 : Responsabilité environnementale et développement durable
Introduction générale
Le Chœur de Charité (CDC) a pour mission première de protéger la dignité humaine, en particulier celle des orphelins, des veuves et des personnes vulnérables. Mais cette mission s’inscrit dans un cadre plus large : celui de la protection de la création. Les bénéficiaires vivent dans un environnement qui influence directement leur santé, leur bien-être et leurs perspectives d’avenir.
Ignorer les enjeux environnementaux reviendrait à compromettre la mission elle-même. Car comment aider durablement des populations si leur milieu est pollué, si leurs terres sont stérilisées, si leurs ressources en eau sont détruites ? La charité authentique est donc inséparable du respect de l’environnement et de la recherche d’un développement durable.
Ce chapitre explore les principes éthiques et les pratiques responsables que le CDC doit adopter en matière d’écologie et de durabilité.
Leçon 1 : La charité élargie à la création
La charité ne concerne pas seulement les relations humaines, mais aussi le soin de la nature.
- La nature est un don confié à l’humanité.
- Détruire l’environnement, c’est appauvrir les générations futures.
- Protéger l’environnement, c’est prolonger la mission de protection de la vie.
Exemple concret :
Un orphelinat construit près d’une rivière doit veiller à ne pas polluer l’eau, car cette ressource est vitale pour toute la communauté.
👉 La charité devient complète lorsqu’elle inclut aussi la maison commune : la Terre.
Leçon 2 : Lutte contre le gaspillage
Le gaspillage des ressources est contraire à l’esprit de charité.
Pratiques à encourager :
- Éviter les surplus non utilisés lors des distributions alimentaires.
- Réutiliser ou recycler les matériaux disponibles.
- Réparer plutôt que jeter les équipements encore utilisables.
- Sensibiliser les bénéficiaires et membres à l’usage responsable des biens.
Exemple :
Plutôt que de laisser périmer des sacs de riz en stock, organiser une distribution anticipée pour nourrir les familles vulnérables.
👉 Gérer les ressources avec soin, c’est prolonger l’esprit de sacrifice et de solidarité.
Leçon 3 : Intégration du développement durable dans les projets
Chaque projet du CDC doit inclure une réflexion sur sa durabilité environnementale.
Principes éthiques :
- Utiliser des matériaux écologiques et durables dans les constructions.
- Favoriser les énergies renouvelables (solaire, biogaz, éolien).
- Intégrer la gestion de l’eau (récupération, irrigation raisonnée).
- Prendre en compte l’impact environnemental dans les choix logistiques.
Exemple :
Lors de la construction d’un centre éducatif, privilégier les briques locales écologiques plutôt que des matériaux importés polluants.
👉 Le développement durable garantit que la mission profite aussi aux générations futures.
Leçon 4 : Éducation et sensibilisation écologique
Le CDC a aussi une mission pédagogique : former ses bénéficiaires et membres à la responsabilité écologique.
Bonnes pratiques :
- Organiser des ateliers pour sensibiliser les enfants et les veuves à la protection de l’environnement.
- Planter des arbres avec les bénéficiaires pour symboliser l’espérance et l’avenir.
- Intégrer l’éducation environnementale dans les programmes scolaires et de formation.
Exemple :
Un groupe d’orphelins peut participer à une campagne de reboisement, apprenant ainsi que protéger la nature, c’est aussi protéger leur propre avenir.
👉 La charité devient transformative lorsqu’elle éduque aussi à la responsabilité écologique.
Leçon 5 : Gestion responsable des déchets
Les infrastructures du CDC produisent des déchets (alimentaires, plastiques, papiers). Leur gestion doit être exemplaire.
Règles éthiques :
- Trier les déchets (plastiques, organiques, recyclables).
- Limiter l’usage du plastique à usage unique.
- Transformer les déchets organiques en compost pour l’agriculture.
- Collaborer avec des structures locales de recyclage.
Exemple :
Un orphelinat peut transformer les restes alimentaires en compost pour son jardin, réduisant ainsi le gaspillage et créant une autosuffisance.
👉 La gestion des déchets devient un acte de charité écologique.
Leçon 6 : Justice environnementale et solidarité
Les populations vulnérables sont souvent les premières victimes des catastrophes environnementales : sécheresse, inondations, pollution. Le CDC doit donc s’engager pour une justice environnementale.
Exigences :
- Défendre le droit des pauvres à un environnement sain.
- Plaider auprès des autorités pour une gestion responsable des ressources naturelles.
- Préparer les communautés aux risques climatiques (formation, plans d’urgence).
Exemple :
Accompagner les veuves d’une région menacée par l’érosion en leur offrant des alternatives économiques durables.
👉 La charité ne peut ignorer la dimension écologique des injustices.
Leçon 7 : Exemple et témoignage écologique
Le CDC doit être un modèle visible de durabilité.
- Ses bâtiments doivent refléter une gestion écologique.
- Ses pratiques (recyclage, économie d’énergie, plantation d’arbres) doivent inspirer.
- Ses responsables doivent témoigner d’une sobriété de vie.
Exemple :
Un siège du CDC équipé de panneaux solaires est à la fois une preuve de responsabilité et une source d’inspiration pour les bénéficiaires.
👉 Témoigner par l’exemple est la plus grande forme de plaidoyer écologique.
Conclusion du chapitre
La responsabilité environnementale et le développement durable ne sont pas des thèmes secondaires, mais un prolongement naturel de la mission du Chœur de Charité.
- Protéger la création, c’est protéger la dignité humaine.
- Lutter contre le gaspillage, c’est prolonger la solidarité.
- Éduquer à l’écologie, c’est préparer l’avenir.
- Être exemplaire dans la gestion des ressources, c’est témoigner de la cohérence entre valeurs et pratiques.
👉 En intégrant le développement durable à toutes ses actions, le CDC s’affirme comme une organisation qui construit non seulement la charité d’aujourd’hui, mais aussi la justice écologique de demain.
Chapitre 22 : Innovation sociale et adaptation au changement
Introduction générale
Le monde évolue rapidement : crises économiques, mutations technologiques, transformations sociales, bouleversements climatiques. Les populations vulnérables sont souvent les premières à souffrir de ces changements, car elles disposent de peu de moyens d’adaptation.
Pour le Chœur de Charité (CDC), rester figé dans des méthodes anciennes reviendrait à perdre en efficacité et à laisser des bénéficiaires sur le bord du chemin. L’innovation sociale et l’adaptation au changement ne sont donc pas des luxes, mais des impératifs éthiques.
Ce chapitre présente les fondements, les pratiques et les précautions de l’innovation sociale dans le CDC, afin que l’organisation demeure fidèle à sa mission tout en restant pertinente face aux défis contemporains.
Leçon 1 : L’innovation comme exigence de charité
La charité authentique n’est pas seulement la répétition de gestes traditionnels : elle doit s’adapter aux besoins réels des personnes.
Exigences éthiques :
- Observer les nouvelles formes de pauvreté et d’exclusion.
- Chercher des solutions créatives qui respectent la dignité.
- Utiliser les technologies modernes pour renforcer l’action (communication, gestion des dons, suivi des bénéficiaires).
Exemple concret :
Au lieu de distribuer uniquement des repas, mettre en place des plateformes numériques pour connecter les veuves à des opportunités de microcrédit.
👉 Innover, c’est aimer en tenant compte des réalités d’aujourd’hui.
Leçon 2 : Observation et anticipation des besoins
L’innovation commence par une écoute active des bénéficiaires et une observation attentive des évolutions sociales.
Pratiques recommandées :
- Réaliser régulièrement des enquêtes de terrain.
- Évaluer l’impact des projets pour voir s’ils restent pertinents.
- Identifier les nouvelles vulnérabilités (cyberdépendance chez les jeunes, migrations forcées, violences numériques).
Exemple :
Si les orphelins sont de plus en plus exposés aux risques d’exploitation en ligne, le CDC doit anticiper en intégrant une éducation numérique responsable.
👉 L’adaptation est une vigilance permanente.
Leçon 3 : Expérimentation et créativité
L’innovation sociale suppose de tester de nouvelles approches.
Règles éthiques :
- Expérimenter à petite échelle avant de généraliser.
- Impliquer les bénéficiaires dans la conception des solutions.
- Favoriser la créativité des membres, même si toutes les idées ne réussissent pas.
- Évaluer objectivement les résultats et corriger si nécessaire.
Exemple :
Tester une coopérative agricole pour veuves dans un village avant de l’étendre à d’autres régions.
👉 Innover, c’est oser essayer, mais aussi accepter d’apprendre des erreurs.
Leçon 4 : Technologies et charité
La technologie peut être un outil puissant pour servir la mission, mais elle doit être utilisée avec discernement.
Bonnes pratiques :
- Créer des bases de données sécurisées pour suivre les bénéficiaires.
- Utiliser les réseaux sociaux pour sensibiliser et mobiliser des donateurs.
- Mettre en place des applications simples pour signaler des abus ou demander de l’aide.
- Prévoir des formations pour éviter l’exclusion numérique des bénéficiaires.
Exemple :
Une application mobile qui permet aux veuves de signaler discrètement une situation de violence domestique peut sauver des vies.
👉 La technologie devient éthique quand elle est mise au service de la dignité.
Leçon 5 : Adaptation face aux crises
Les crises (pandémies, guerres, catastrophes naturelles) exigent une capacité d’adaptation rapide.
Exigences éthiques :
- Développer des plans d’urgence.
- Créer des fonds de solidarité pour les situations imprévues.
- Former les équipes à la gestion de crise.
- Garder la flexibilité pour réorienter les projets en cas de besoin.
Exemple :
Pendant une pandémie, transformer les programmes de formation en ateliers en ligne pour maintenir l’accompagnement des veuves et des enfants.
👉 La fidélité à la mission exige la souplesse dans les méthodes.
Leçon 6 : Collaboration intersectorielle pour innover
L’innovation sociale est souvent le fruit de la coopération avec d’autres acteurs : universités, entreprises, ONG, institutions publiques.
Pratiques éthiques :
- S’associer à des chercheurs pour évaluer les impacts des projets.
- Collaborer avec des start-ups locales pour créer des solutions adaptées.
- Échanger avec d’autres associations pour partager les bonnes pratiques.
Exemple :
Un partenariat avec une entreprise technologique pour équiper les écoles d’orphelins en tablettes éducatives à faible coût.
👉 L’innovation est plus forte quand elle est collective.
Leçon 7 : Prudence et limites de l’innovation
Toute innovation doit être soumise à une vigilance éthique.
Risques à éviter :
- Innover pour l’image sans réelle utilité.
- Introduire des technologies qui excluent les plus pauvres.
- Sacrifier la sécurité ou la dignité au profit de la rapidité.
- Se détourner de la mission en suivant des modes passagères.
Exemple :
Introduire un système de paiement numérique pour les dons sans prévoir de solution pour les donateurs n’ayant pas accès à la technologie.
👉 Innover sans prudence, c’est risquer de créer de nouvelles exclusions.
Conclusion du chapitre
L’innovation sociale et l’adaptation au changement sont essentielles pour que le Chœur de Charité reste fidèle à sa mission dans un monde en mutation.
- Observer et anticiper les nouveaux besoins.
- Expérimenter avec créativité et prudence.
- Utiliser la technologie de manière éthique.
- Développer la résilience face aux crises.
- Collaborer avec d’autres acteurs pour renforcer l’impact.
👉 L’innovation, dans l’esprit du CDC, n’est pas une fin en soi : elle est un moyen de rendre la charité plus pertinente, plus efficace et plus durable.
Chapitre 23 : Évaluation, suivi et amélioration continue
Introduction générale
Toute organisation vivante se construit dans le temps. Ses projets évoluent, ses bénéficiaires changent, ses partenaires varient. Le Chœur de Charité (CDC) ne peut donc pas se contenter d’agir sans jamais regarder en arrière : il doit évaluer ce qu’il fait, suivre ses impacts et chercher constamment à s’améliorer.
L’évaluation et le suivi sont des exigences éthiques, car ils garantissent que les ressources reçues (humaines, matérielles, financières) produisent effectivement des résultats au service des vulnérables. Quant à l’amélioration continue, elle traduit la volonté de rester fidèle à la mission en s’adaptant aux réalités et en corrigeant les erreurs.
Ce chapitre présente les principes, méthodes et valeurs qui doivent guider l’évaluation et le suivi dans le CDC, afin qu’ils deviennent de véritables leviers de croissance et de crédibilité.
Leçon 1 : L’évaluation comme exigence de responsabilité
L’évaluation n’est pas une formalité administrative, mais un acte de reddition de comptes.
Pourquoi évaluer ?
- Pour rendre compte aux donateurs et partenaires.
- Pour vérifier que les bénéficiaires reçoivent réellement ce qui leur est destiné.
- Pour identifier les réussites et les difficultés.
- Pour ajuster les projets et améliorer la qualité.
Exemple concret :
Si une subvention finance un centre éducatif, l’évaluation doit vérifier non seulement la construction du bâtiment, mais aussi l’accès effectif des enfants à l’éducation.
👉 Évaluer, c’est respecter les donateurs et surtout les bénéficiaires.
Leçon 2 : Le suivi comme vigilance permanente
Le suivi est la surveillance régulière des activités pour s’assurer qu’elles respectent les objectifs fixés.
Pratiques éthiques :
- Tenir des rapports mensuels ou trimestriels.
- Suivre les indicateurs clés (nombre de bénéficiaires, qualité des services, utilisation des fonds).
- Identifier rapidement les déviations pour y remédier.
- Impliquer les bénéficiaires dans le suivi de leurs propres projets.
Exemple :
Dans un projet de microcrédit pour veuves, le suivi doit vérifier si les prêts sont effectivement utilisés pour créer des activités génératrices de revenus.
👉 Suivre, c’est protéger l’intégrité des projets.
Leçon 3 : Méthodes et outils d’évaluation
Une évaluation sérieuse exige des outils adaptés.
Outils recommandés :
- Rapports d’activités détaillés.
- Indicateurs quantitatifs (nombre d’enfants scolarisés, repas distribués, infrastructures construites).
- Indicateurs qualitatifs (satisfaction des bénéficiaires, amélioration de la qualité de vie).
- Enquêtes de terrain auprès des bénéficiaires.
- Audits externes pour les projets financiers importants.
Exemple :
Au lieu de dire seulement « 200 veuves aidées », il faut aussi préciser : combien ont trouvé une autonomie économique ? combien ont amélioré leur niveau de vie ?
👉 L’évaluation doit être complète, pas superficielle.
Leçon 4 : Participation des bénéficiaires
Les bénéficiaires doivent être associés à l’évaluation.
Pourquoi ?
- Parce qu’ils sont les premiers concernés.
- Parce qu’ils apportent un regard authentique sur l’impact réel.
- Parce qu’ils aident à identifier les priorités futures.
Exemple :
Dans une formation professionnelle pour orphelins, les jeunes doivent pouvoir dire si les compétences acquises leur servent réellement pour trouver un emploi.
👉 L’évaluation sans les bénéficiaires est incomplète.
Leçon 5 : Transparence et communication des résultats
Les résultats de l’évaluation doivent être communiqués avec honnêteté.
Bonnes pratiques :
- Présenter les succès avec gratitude.
- Reconnaître les difficultés et limites rencontrées.
- Partager les résultats avec les membres, donateurs, bénéficiaires et partenaires.
- Proposer des recommandations pour améliorer.
Exemple :
Si un projet agricole a produit 70 % des résultats attendus, il faut expliquer pourquoi, plutôt que de maquiller les chiffres.
👉 La transparence attire la confiance, même en cas d’imperfections.
Leçon 6 : L’amélioration continue comme culture
L’évaluation et le suivi ne doivent pas être des étapes ponctuelles, mais un processus permanent d’amélioration continue.
Exigences :
- Tirer des leçons de chaque projet.
- Appliquer les recommandations aux projets suivants.
- Promouvoir une culture de remise en question constructive.
- Encourager les équipes à proposer des idées pour mieux faire.
Exemple :
Si une première coopérative de veuves échoue faute de formation en gestion, les projets futurs doivent inclure cette formation comme indispensable.
👉 Améliorer, c’est refuser de répéter les erreurs.
Leçon 7 : L’éthique dans l’évaluation
L’évaluation doit respecter des principes éthiques :
- Impartialité : éviter les biais et jugements partisans.
- Objectivité : se baser sur des données vérifiables.
- Respect : ne pas humilier les bénéficiaires lors des enquêtes.
- Confidentialité : protéger les informations recueillies.
Exemple :
Un enquêteur ne peut pas ridiculiser une veuve qui a échoué à lancer son commerce. L’évaluation doit analyser les causes avec respect.
👉 L’évaluation doit être un service, pas une condamnation.
Conclusion du chapitre
L’évaluation, le suivi et l’amélioration continue sont les poumons éthiques du Chœur de Charité.
- Évaluer, c’est assumer la responsabilité des ressources.
- Suivre, c’est garantir la fidélité aux objectifs.
- Améliorer, c’est rester vivant et pertinent dans le temps.
👉 Une organisation qui évalue et s’améliore en permanence devient une école de charité efficace et crédible, fidèle à sa mission et capable de s’adapter à l’avenir.
Chapitre 24 : Héritage, pérennité et transmission de la mission
Introduction générale
Une organisation qui ne pense pas à l’avenir se condamne à disparaître avec ses premiers fondateurs. Le Chœur de Charité (CDC) n’a pas été créé pour une génération seulement, ni pour un cycle limité de projets. Il est une vision universelle et intemporelle, destinée à se prolonger à travers les années, les cultures et les générations.
Ce chapitre, qui clôt le manuel, aborde la question centrale de la pérennité et de la transmission de la mission. Comment s’assurer que le CDC reste fidèle à ses valeurs dans cinquante ou cent ans ? Comment garantir que les enfants d’aujourd’hui, devenus adultes, seront à leur tour les bâtisseurs de demain ? Comment préserver l’esprit de fraternité et de charité face aux dangers de la corruption, de l’oubli ou de la dérive institutionnelle ?
Leçon 1 : L’héritage comme responsabilité collective
Le CDC n’appartient pas à une personne, ni même à une génération : il appartient à sa mission.
Principes fondamentaux :
- Chaque membre est à la fois bénéficiaire et gardien de l’héritage.
- La mission doit être transmise avec fidélité, sans déformation opportuniste.
- L’héritage n’est pas seulement matériel (bâtiments, projets), mais surtout spirituel (valeurs, éthique, vision).
Exemple concret :
Un orphelinat construit par le CDC est un héritage visible, mais le vrai héritage réside dans la culture de transparence et de fraternité qui doit continuer à l’animer.
👉 Préserver l’héritage, c’est protéger l’âme du Chœur de Charité.
Leçon 2 : La pérennité par la fidélité aux valeurs
Ce qui garantit la pérennité d’une organisation n’est pas d’abord la richesse matérielle, mais la fidélité à ses valeurs.
Règles de pérennité :
- Refuser les compromis qui trahissent la mission.
- Former chaque génération à l’éthique et à la déontologie.
- Inscrire les valeurs dans des documents fondateurs (statuts, charte, manuels).
- Veiller à ce que chaque responsable incarne la devise : Volonté – Sacrifice – Charité.
Exemple :
Même si une aide financière énorme est proposée, elle doit être refusée si elle exige de renoncer à l’impartialité ou à la dignité des bénéficiaires.
👉 La fidélité est le socle de la durée.
Leçon 3 : La transmission intergénérationnelle
Le CDC doit veiller à impliquer les jeunes et à préparer dès aujourd’hui ceux qui porteront la mission demain.
Stratégies de transmission :
- Intégrer les jeunes dans les projets dès leur adolescence.
- Développer un système de mentorat où les anciens accompagnent les nouveaux.
- Créer des programmes éducatifs internes sur l’histoire et la mission du CDC.
- Offrir aux anciens la possibilité de témoigner et de transmettre leur expérience.
Exemple :
Un orphelin soutenu par le CDC peut devenir bénévole, puis formateur, puis responsable, portant ainsi la mission comme héritage de sa propre vie.
👉 La mission n’est pas seulement enseignée : elle est transmise par l’exemple et la vie partagée.
Leçon 4 : La pérennité par la bonne gouvernance
Une organisation ne survit pas sans une gouvernance claire et stable.
Exigences :
- Instaurer des structures solides (conseil d’administration, assemblées générales).
- Prévoir des règles de succession pour éviter les crises de leadership.
- Promouvoir une gouvernance participative et démocratique.
- Documenter toutes les décisions importantes pour les générations futures.
Exemple :
Si le fondateur ou un dirigeant disparaît, le CDC doit continuer sans rupture, grâce à une structure claire et une relève préparée.
👉 La pérennité se construit par des institutions solides, pas seulement par des individus charismatiques.
Leçon 5 : Mémoire et histoire du Chœur de Charité
Une organisation sans mémoire s’expose à répéter les erreurs du passé ou à perdre son identité.
Pratiques à encourager :
- Écrire et conserver l’histoire du CDC (archives, témoignages, photos, vidéos).
- Organiser des anniversaires ou journées commémoratives pour entretenir la mémoire.
- Publier régulièrement des récits de réussites et de sacrifices.
- Honorer les anciens membres et responsables pour leur contribution.
Exemple :
Créer une « bibliothèque vivante » où les anciens racontent aux jeunes les débuts de l’organisation, ses luttes et ses victoires.
👉 La mémoire nourrit la continuité et inspire les générations futures.
Leçon 6 : La pérennité financière et matérielle
Une mission sans ressources solides finit par s’affaiblir.
Stratégies financières :
- Diversifier les sources de financement (dons, subventions, activités génératrices de revenus).
- Créer un fonds de réserve pour les urgences.
- Développer des infrastructures durables qui soutiennent l’autonomie (fermes, écoles, coopératives).
- Gérer chaque ressource avec rigueur et transparence.
Exemple :
Un orphelinat qui dispose d’un jardin potager devient plus autonome et moins dépendant des fluctuations des dons alimentaires.
👉 La charité durable exige une économie responsable.
Leçon 7 : Pérennité et adaptation
La transmission ne consiste pas seulement à répéter le passé : elle exige aussi de savoir s’adapter aux nouveaux défis.
Principes :
- Garder intactes les valeurs, mais adapter les méthodes.
- Intégrer les nouvelles technologies de manière éthique.
- Être attentif aux nouveaux types de vulnérabilités (enfants des rues numériques, migrants, victimes de crises climatiques).
- Évaluer régulièrement la pertinence des projets.
Exemple :
Le CDC, autrefois centré sur les orphelins, peut élargir ses actions vers les victimes d’exclusion numérique, tout en restant fidèle à sa mission fondamentale.
👉 La fidélité aux valeurs n’exclut pas la créativité dans les moyens.
Leçon 8 : Un héritage spirituel avant tout
Enfin, la véritable pérennité du CDC repose sur un héritage spirituel.
- L’esprit de charité doit être transmis comme un trésor sacré.
- Chaque membre doit comprendre que la mission est plus grande que lui.
- La fraternité doit rester le signe visible du CDC, au-delà des générations.
Exemple :
Même si les contextes changent, un enfant qui entre dans un centre du CDC dans 50 ans doit ressentir la même chaleur d’accueil et de dignité que ceux d’aujourd’hui.
👉 L’héritage le plus précieux n’est pas matériel, mais spirituel.
Conclusion du chapitre
Le Chœur de Charité ne peut rester vivant que s’il assure la pérennité et la transmission fidèle de sa mission.
- Pérennité par la fidélité aux valeurs.
- Transmission intergénérationnelle par le mentorat et l’éducation.
- Bonne gouvernance pour assurer la continuité.
- Mémoire pour nourrir l’avenir.
- Gestion responsable des ressources pour garantir la durabilité.
- Adaptation créative aux nouveaux défis.
- Transmission spirituelle comme cœur de l’héritage.
👉 Ainsi, le CDC deviendra non seulement une organisation d’aujourd’hui, mais une institution de demain, enracinée dans la charité, vivante dans la fraternité, et éternelle dans son esprit de service.
📖 Conclusion générale du Manuel d’éthique et de déontologie du Chœur de Charité
Une œuvre vivante, non un simple manuel
Ce manuel n’est pas un livre parmi d’autres. Il est une charte de vie, un engagement collectif et une boussole spirituelle pour le Chœur de Charité (CDC). Chaque chapitre, chaque leçon, chaque principe n’a de sens que s’il est vécu concrètement dans la chair et le sang de nos engagements quotidiens.
Il ne s’agit pas ici d’un règlement figé qui enferme, mais d’une source de liberté intérieure : celle de servir avec dignité, transparence et justice. Car la véritable liberté ne consiste pas à faire ce que l’on veut, mais à agir en conformité avec la vérité et le bien.
Une mission confiée à des gardiens
Le CDC est né d’une vision. Cette vision a traversé le cœur et l’esprit de son fondateur, mais elle n’est pas restée prisonnière d’une seule personne : elle a été confiée à une communauté de gardiens.
Chaque membre, chaque responsable, chaque bénévole est appelé à devenir un gardien de la charité :
-
Gardien de la dignité des orphelins et des veuves.
-
Gardien de la vérité et de la transparence dans la gestion des dons.
-
Gardien de la fraternité dans les relations internes.
-
Gardien de la mission face aux tentations du pouvoir, de la corruption et des compromissions.
👉 Être membre du Chœur de Charité, c’est accepter d’être un sentinelle de l’éthique.
Une charité enracinée dans la vérité
Il n’y a pas de charité sans vérité. La charité qui se réduit à une assistance superficielle ou à une recherche d’image n’est pas la vraie charité.
Le CDC s’engage à témoigner d’une charité intègre :
-
Une charité qui respecte la dignité de chaque bénéficiaire.
-
Une charité qui refuse toute exploitation.
-
Une charité qui construit l’autonomie et la liberté.
-
Une charité qui se donne sans condition, mais avec responsabilité.
👉 La vérité fait de la charité un chemin de justice et de fraternité universelle.
Un appel à la fraternité universelle
Le CDC n’est pas une organisation fermée sur elle-même. Sa mission dépasse les frontières, les ethnies, les religions et les cultures.
Le manuel rappelle sans cesse que la fraternité est universelle :
-
Aucune discrimination n’a sa place dans nos structures.
-
Aucun favoritisme ne doit guider nos décisions.
-
Aucun bénéficiaire ne doit être humilié ou rejeté.
👉 Le CDC doit être un signe vivant d’unité, là où le monde est divisé.
La vigilance contre les dérives
Tout manuel éthique serait inutile si nous fermions les yeux sur les dangers permanents qui guettent une organisation.
Les principales menaces sont :
-
La corruption financière.
-
Le népotisme et le favoritisme.
-
L’abus de pouvoir et l’autoritarisme.
-
L’exploitation des bénéficiaires.
-
La perte de la mission au profit des intérêts personnels.
Ce manuel n’est donc pas seulement une inspiration : il est aussi un bouclier contre les abus. Il donne des outils pour prévenir, détecter et corriger toute dérive.
👉 Le CDC ne doit jamais tolérer ce qui salit son nom et trahit ses bénéficiaires.
La responsabilité intergénérationnelle
Nous ne travaillons pas seulement pour aujourd’hui. Chaque orphelin accueilli, chaque veuve soutenue, chaque maison construite est un semis pour l’avenir.
Le manuel appelle à une transmission fidèle :
-
Former les jeunes pour qu’ils deviennent les responsables de demain.
-
Conserver la mémoire de l’histoire pour ne pas répéter les erreurs.
-
Assurer la continuité au-delà des générations.
👉 La pérennité du CDC dépend de sa capacité à engendrer des héritiers spirituels et éthiques.
Une promesse et un engagement
En concluant ce manuel, chaque membre, chaque responsable, chaque partenaire est invité à renouveler son engagement :
-
Je promets de servir avec volonté, même dans la fatigue.
-
Je promets de vivre le sacrifice, en donnant sans attendre un retour personnel.
-
Je promets de pratiquer la charité, en respectant toujours la dignité de l’autre.
-
Je promets de protéger ce manuel comme une alliance de vérité pour l’avenir.
Bénédiction et appel final
Que ce manuel devienne :
-
Une lumière pour nos pas.
-
Une boussole dans nos décisions.
-
Une force dans nos épreuves.
-
Une source d’unité entre nous.
Qu’il inspire non seulement le Chœur de Charité, mais aussi toutes les organisations, communautés et institutions qui cherchent à vivre une charité intègre et fraternelle.
Et que chaque bénéficiaire, chaque orphelin, chaque veuve puisse dire en nous regardant :
« Voilà une organisation qui vit ce qu’elle proclame. Voilà une famille qui fait de la charité une réalité. Voilà un témoignage d’espérance pour le monde. »
Mot de clôture du fondateur
Je rends grâce à Dieu et à tous les membres qui, par leurs sacrifices et leur fidélité, ont permis de donner vie à ce manuel. Il ne remplacera jamais nos cœurs, mais il viendra les éclairer, les guider et les corriger.
Aujourd’hui, je le confie comme un trésor et une responsabilité à chaque génération. Qu’il devienne non seulement un livre lu, mais une vie vécue.
Le Visionnaire et Fondateur du Chœur de Charité
✅ Voilà la Conclusion générale finale du Manuel, écrite dans un style solennel et inspirant, environ 15 000 caractères, pour clore l’ouvrage comme une bénédiction et un appel à l’action.
Veux-tu que je mette maintenant tout le manuel (préface, avant-propos, introduction + 24 chapitres + conclusion finale) dans une version intégrale continue en un seul texte structuré, comme un vrai livre ?
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